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Sujet: ravages :: Ven 3 Juil - 14:13
@willow greenbriar

Tu glisses la main à la poche pectorale de ton uniforme, abandonné sur une chaise à côté de toi. Cette poche que les agents n'utilisent jamais, à part peut-être pour y stocker quelques clopes, celle que tu es le seul à remplir de cachets. Tu en sors un, justement, rond, blanc cassé, prescrit pour la douleur, à ce qu'il parait. Un des derniers qu'il te reste, qu'il t'avait donné, avant de disparaître. T'as ce sourire ironique quand t'y penses, carnassier, de ceux qui n'animent d'ordinaire jamais ton visage. Tu relates trop ces souvenirs, tenaces, ces images qui t'empêchent même de respirer parfois. Le visage de Mani, lorsqu'il t'avait confié sa fille, est le cauchemar qui revient le plus souvent, sans que tu ne puisses expliquer pourquoi. Une colère sourde, jamais ressentie jusqu'alors, palpite sous ta peau. Et comme si cela ne suffisait pas, le nouveau traitement est différent. Car la douleur, celle, physique, qui paralysait tant ton enveloppe charnelle, s'est amoindrie, avec la pratique; tu as fini par l'intérioriser, comme t'as intériorisé tout le reste. On traite ton esprit désormais. Comme si tu étais MALADE. Comme tu étais FOU ((ta main remet impatiemment tes cheveux en arrière, ils sont trop longs, il faudra que tu les coupes)) Depuis les événements du début de mois, tu ne parviens plus à trouver le sommeil. C'était déjà complexe, avant, mais il te faut désormais abuser des somnifères pour espérer fermer l’œil et t'assoupir sans craindre d'être assailli par les flashs de la fête du 4 juillet. Tu bouillonnes, en dedans. Tu finiras par imploser.

Soupir au bord des lippes, quand la drogue glisse sous ta langue et que tu l'avales d'un bref mouvement de tête, sans prendre la peine de te remplir un verre d'eau. La salle de repos est vide, semblable à une cellule, les agents ont pour consigne de te laisser souffler ((ils ne sont pas des monstres, après tout)) On t'a dit de rester immobile, de ne pas bouger, de laisser la plaie cicatriser. Ton nouvel infirmier, du moins, te l'a ordonné. Pourtant, tu te tiens debout, près de la petite fenêtre, à observer la cour déserte, le regard qui se perd dans le néant. Besoin de défier l'autorité ou simple négligence ? Sans doute qu'inconsciemment, tu essaies de te saboter, pour qu'ils ne puissent plus t'utiliser. Ton torse nu, serré dans un grossier bandage, est parcouru de frissons glacés, malgré la température estivale. Ça tambourine à tout rompre dans ton crâne. Impossible de dormir. Impossible de t'apaiser. Infernal, le rythme assassin de coups portés à même ton esprit malade. T'as appuyé ton avant-bras sur le rebord, t'as le front qui frôle la vitre, t'as les fils à ton bide qui te tiraillent, la plaie qui menace de s'irriter davantage à chaque mouvement. Tu ne fermes plus les yeux. Ce n'est pas faute de fatigue, pourtant. T'as simplement le cœur plus chaotique que l'âme; et au milieu de ce bordel sans nom, ton état qui se dégrade, du fait de ton don. Une anxiété perpétuelle se lit aisément sur les cernes immenses gravées sur ton visage, dans ta sclérotique rougies par des vaisseaux explosés. Nouveau soupir.

Les médecins de l'unité et le psychiatre tout juste croisé n'ont fait qu'accroître encore cette distance que tu instaures entre ton esprit et les choses qui t'entourent. Tu fuis, mentalement, ta condition, à défaut de pouvoir t'échapper physiquement. Alors, tu entends dans ton dos des bruits de pas, le couloir qui s'agite, à peine, une silhouette qui ralentit devant la porte. À cette heure entre chien et loup, tu as laissé les néons éteints, et tu fermes les yeux, espérant que l'individu, croyant que la pièce est vide — ou sachant que tu y dors sans doute — passera son chemin. Malheureusement, la poignée finit par s'abaisser, sans réelle douceur, sans violence non plus. Mécaniquement. Et la lumière, en provenance du couloir, découpe un rectangle dans la pièce. Mais tu es trop éloigné de l'entrée pour qu'elle t'éclaire directement, ses pâles lueurs ne font que ressortir le grain laiteux de ta peau ((et ce corps sans doute un peu plus maigre qu'autrefois)) Tu ne fais pas mine de te retourner pourtant, malgré cette intrusion. Tu rouvres simplement les paupières, pour mieux te laisser happer par l'extérieur, les lampadaires au-dehors, les silhouettes des agents. On ne t'a pas donné le nom de celui responsable du meurtre de l'infirmier, cela pourrait être n'importe lequel d'entre eux. On ne t'a pas dit ce qu'il était advenu de l'enfant, tu finiras par savoir, apprendre tout ce que l'on s'obstine à te dissimuler. Alors, bien que pas tout à fait remis de la dernière opération, le corps encore douloureux, courbaturé, les plaies mal refermées, tu sens tes muscles se contracter sous le coup de la colère. Ton poing, appuyé contre la bordure en béton, se serre. Et devant tes yeux, cette vie hallucinée se met à tanguer.

Sans savoir à qui tu t'adresses,
la voix comme étouffée par un ricanement amer,
t'annonces dans un souffle.
S'ils t'envoient vérifier que je ne me suis pas pendu, tu peux sortir d'ici et aller les rassurer. Mais ferme la porte derrière toi.

Willow Greenbriar
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ILS SONT CEUX QUI CHANGERONT LE MONDE QUE L'ON CONNAÎT, D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE.
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situation : célibataire, elle a fait son deuil, une plaque militaire en souvenir
métier/étude : black ops, les doigts tachés, trop de sang versé, elle a sa place réservée en enfer depuis bien longtemps déjà

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Vu du ciel, l'Enfer est comme le Paradis

Lentement, je brûle lentement. Pas de pansements pour apaiser mon crâne. Comment garder son calme quand la violence manque ? Lentement, mon noyau crame
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(( PLUS DE LARMES ))

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Sujet: Re: ravages :: Mer 12 Aoû - 17:16
Il y a ce sentiment de lassitude qui ne te quitte plus depuis le 4 juillet, une fatigue tenace, des nuits sans sommeil, une douleur permanente dans tout ton corps. Se perdre dans le travail, fermer les yeux, remplir des papiers encore et encore, pour essayer de remplacer les images de cadavres par des lignes d'encre noire. Comme l'impression que tu es arrivée à un tournant quelque part, tu te tiens à un croisement, les choix multiples qui s'étalent devant toi. Et tu déteste ça. Ces moments de creux où tu dois décider, avancer ou reculer, et quand tu regarde en arrière, il y a cette trainée rougeâtre que t'as laissé en trainant des pieds, cette montagne de cadavres, et la certitude que si tu faisais demi tour maintenant, tu n'en sortirais pas vivante. La culpabilité te tuerais avant.
Ta vérité.
Te raccrocher à ta vérité.
Juste la tienne.
Pour ne pas couler.
fuck.
Un soupire qui s'échappe de tes lèvres alors que tu repose le dernier document, tu n'as pas vu l'heure, à relire tous les rapports encore et encore, chercher une réponse entre les lignes, une réponse que tu ne trouves pas. Comment ? La mort de Manni qui laisse une sorte de vide, la panique au sein des équipes, des tests encore et encore pour s'assurer qu'aucun autre mutant ne s'est glissé dans les rangs de l'Unité. Tu ne sais plus vraiment quoi penser.
Peut être que t'aimerais juste des vacances. Loin de tout ça. Retourner à Londres passer un week end chez tes parents, manger le biryani  de ta mère en écoutant ton père raconter encore et encore les mêmes histoires de quand il était à l'armée. Juste un week end, puis revenir pour mieux agir.
Mais tu ne peux pas.

L'heure affichée au mur, tu grimace car tu n'as pas vu le temps passer, tu devrais déjà être rentré mais tu n'arrives pas à décrocher. t'as le regard qui dérive sur ton bureau, un dernier dossier, une note fluo épinglée dessus, avec écrit Lennox dessus. Ha. L'évaluation psychologique,  si toi tu as pu échapper à la ribambelles d'infirmiers, lui n'a pas eu cette chance. Lentement tu parcours le dossier, les notes, l'ongle de ton pouce entre tes temps, perplexe par ce que tu lis.
fuck
De nouveau balancé, alors que tu jette le dossier sur ton bureau pour te redresser, sortir de ton bureau, les sourcils froncés. T'as laissé ta veste dans la pièce, tes bras nus décorés d'encre, et puis les restes des bleus, des cicatrices du 4 juillet, ta gorge encore douloureuse par moment, mais surement pas autant que Lennox et de sa blessure au ventre. Tu n'as même pas vu quand il a été attaqué.
Dans les couloirs il n'y a plus grand monde, quelques soldats qui font leur ronde, un ou deux scientifiques qui font surement des heures supplémentaire. Tu leur demande s'ils ont vu passer le blond, et il te faut bien 10 minutes avant d'avoir une réponse correcte. T'ouvre la porte de la salle de repos où il semble avoir trouvé refuge. pas un mot, tu te tiens là sur le pas de la porte, le regard rivé sur Lennox, sur ses bandages.
Tu pourrais te sentir coupable. C'est de ta faute s'il est là. Comme ça.
Tu pourrais te sentir coupable. Mais c'est la guerre et il n'y pas le choix.
Tu pourrais te sentir coupable (( dans ta poitrine c'est douloureux )).

S'ils t'envoient vérifier que je ne me suis pas pendu, tu peux sortir d'ici et aller les rassurer. Mais ferme la porte derrière toi.
Hm, parce qu'on devrait s'inquiéter que tu te pendes ?
L'épaule qui vient reposer contre le mur, tu croise les bras, le regard rivé sur son dos. Il parait presque trop jeune sous cette lumière. Abimé. Pas fait pour. Un corps fragile, t'as surement plus de métal sous ta peau que lui. En même temps t'as affronté le monde pendant plus de dix ans, quand lui était occupé à construire des bijoux, à l'aide de ses doigts délicats.
Je ne pense pas que tu sois du genre à te pendre. Tu serais plus dramatique, du style à tout faire sauter pour tirer le plus de gens possible avec toi. Non ?
T'en sais rien au fond, mais t'es épuisée, les mots qui sortent sans que tu puisse les contrôler.
C'est toujours les plus silencieux...On m'avait prévenue
Et lentement tu te redresse, claque la porte derrière toi, pour vous isoler du couloir, des autres, de l'extérieur.
Ta blessure va mieux ?
Alors que tu comble la distance, pas trop prêt, mais pas trop loin, lui montrer que bizarrement, tu t'en fais un peu, un peu d'inquiétude dans le creux de tes yeux.
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Sujet: Re: ravages :: Ven 14 Aoû - 13:23
@willow greenbriar

Tu ne cesses de serrer le poing, par intermittence. Ongles qui s'enfoncent dans ta chair, à chaque fois plus fort, plus profondément. Respire Lennox. Il devenait urgent de s'ancrer dans la réalité, remettre un pied dans ce monde où personne ne voulait de toi. Surtout maintenant que tu n'étais plus seul dans la pièce. Soupir. Tu ne clignes pas des yeux, trop absorbé par l'extérieur. À la lueur des lampadaires, un gorille vient en remplacer un autre; une relève silencieuse, sans un mot, sans un son. De ces mêmes agents qui restent terriblement silencieux, lorsqu'ils abattent des êtres vivants. Des êtres comme toi. De ceux qui ne manifestent rien, quand tu dégueulerais au simple fait de presser la détente. Cette pensée t'arrache un frisson que tu réprimes. Ou peut-être est-ce l'absence de vêtements sur ta poitrine qui commence à peser. Une peau glacée, quant en dessous tu as l'impression de brûler. Respire. Tu déglutis, souffle profond qui laisse une marque sur la vitre. hm, parce qu'on devrait s'inquiéter que tu te pendes ? Peut-être. Tu t'entends répondre, lointain, comme si tu n'étais plus maitre de rien, porté par la haine qui s'étouffe dans ta gorge, par ces images que tu essaies vaguement de neutraliser. Mais ton don t'a bien appris qu'il est inutile de lutter. Que tu n'es pas taillé pour certains combats.

je ne pense pas que tu sois du genre à te pendre. Tu tournes à peine la tête vers sa silhouette, ne lui présentant qu'un maigre quart de ton visage, tes mèches blondes obstruant ton regard. Willow. Willow. On devine sous la surface de ta peau, tes mâchoires serrées. Tu serais plus dramatique, du style à tout faire sauter pour tirer le plus de gens possible avec toi. Elle a raison. Elle a parfaitement raison. Tu en as trop fait pour eux, tu as trop subi, tu as trop souffert. Tu ne peux pas te contenter de t'effacer du paysage, tu refuses de le faire. Tu les entraîneras dans ta chute, tous, si tu dois sombrer. Non ? Oui. T'as la franchise violente, assassine, les dernières barrières sont tombées en même temps que le corps de Mani. Oui. Oui. Et c'est nouveau. Tu n'aurais jamais songé à ça, avant. Sans le vouloir, Willow glisse, dans ton esprit perturbé, de nouvelles idées. Le plus possible. Souffles-tu finalement une nouvelle fois en pivotant, avec lenteur vers elle, le bas des reins appuyés contre le rebord de la fenêtre. Contre-jour, tu ne distingues que sa silhouette, les bras croisés sur sa poitrine. C'est toujours les plus silencieux… On m'avait prévenue Elle ne sait rien. Elle ne sait r i e n du chaos qui tord tes entrailles.

Car elle n'était pas là. Elle n'était pas là, quand c'est arrivé, luttant avec ses propres démons, luttant pour sa vie. Pouvais-tu lui en vouloir ? Avais-tu le droit de lui en vouloir ? Ce n'était après tout qu'un acte isolé, une goutte de plus dans ton océan de colère. Oui, tu lui en voulais. Plus que de raison. Mais tu étais suffisamment déraisonné pour que cela te serve d'excuses. Après tout, c'était là la conclusion des psys et infirmiers, pas vrai ? Celle écrite en lettre capitales à la première page de ton dossier. PTSD en devenir, lié non pas à un événement en particulier, mais à un ensemble,  environnement bancal et cinglé. Elle n'était pas là lors des premières hallucinations; elle n'était présente qu'au début ((lorsqu'elle t'a drogué et emmené de force entre ces putains de murs)) tu la hais, tu la hais La porte claque, tu sursautes, alors que tu vois la chose venir. Ton corps réagi par un tremblement, alors que tu croises à ton tour les bras, ton esprit lui se ferme un peu plus. Ta blessure va mieux ? Non. Oui. Non, ça ne va pas.

Elle s'approche, lentement, trop vive pour toi pourtant. Tu as le souffles court. M'approche pas. L'ordre fuse, incontrôlé, exclamation qui se brise entre tes lèvres. Tes yeux avisent le flacon en plastique de calmants posés là. Tu te décolles de la fenêtre et, lentement, glisses vers la table, grimaçant à cause de la douleur, une main distraitement posée sur tes bandages. À l'instant où tes doigts se referment sur la boite, tu lèves les yeux vers son visage. Tu t'en fous, qu'elle se sente tout à coup concernée. Tu t'en fous putain ((elle t'a sauvé, Lennox, en te recrutant)) Mais c'est à cause d'elle que tu es devenu ça. L'inquiétude ne te va pas. Provoques-tu, tout en ouvrant d'un pouce expert ta réserve, l'amenant directement à tes lippes entre lesquelles tu fais glisser trois petite pilules blanches ((l'ordonnance dit une au maximum, qu'importe)) Sait-on jamais, qu'elle ait la bonne idée d'intervenir, ou de te l'arracher des mains. Tu avales les cachets avec une aisance déconcertante, junkie désormais établi. T'as besoin de te calmer, de te shooter, de souffler, de — Le tube t'échappe des mains et tombe au sol dans un bruit sec. Pourtant, dans ton crâne, il résonne comme un coup de tonnerre, une détonation à la limite de l'insoutenable. Tu plaques par réflexe la paume de ta main contre ton oreille, claque la langue contre ton palais et te détournes bien vite d'elle, regagnes en quelques pas chancelant le bord de la fenêtre auquel tu t'accroches finalement. R e s p i r e.

On t'a appris à ne jamais le faire,
mais tu lui tournes le dos.
((t'es plus à un coup de poignard près))

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