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 bercés par le chaos

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Sujet: bercés par le chaos :: Sam 4 Juil - 0:40
@tallula sergueïeva

Tu ne crains rien, Lennox, tu es en sécurité, personne ne te fera de mal ((t'es déjà foutu de toute manière)) T'as brisé quelque chose, rompu l'un des liens qui te reliait à l'UAM. Un seulement, un unique lien dont tu ne soupçonnais pas l'existence. T'as rompu quelque chose pour entretenir ta hargne et ta culpabilité. Pour ne pas te laisser écraser, suffoquer, par le poids de cette foutue lassitude qui te ronge de l'intérieur. La mort de Mani n'aurait pas dû t'atteindre autant, tu en as parfaitement conscience. Cette faiblesse n'est pas normale, ne suis pas le cours des choses. Oui, tu te sens coupable vis à vis de sa gamine, de lui avoir dit qu'elle retrouverait son père, tandis que son corps gisait à terre. Oui, égoïstement, tu enrages d'avoir perdu l'une des seules personnes qui cherchait à t'aider sincèrement. Mais il n'y a pas que ça. Il y a cet épuisement et ces yeux rougis par la fatigue, qui côtoient en permanence ces pensées chaotiques et obscures, qui te bouffent l'esprit. Des images sans queue ni tête qui t'assaillent en permanence, des flash assez brefs, dans lesquels le sol se dérobe et les murs se mettent à trembler. Tu ne sais pas encore pourquoi ni comment, mais tu comprends progressivement que cette foutue maladie a franchi un cap. Éprouvé, usé déjà par une suite que tu ne fais qu'imaginer pour l'heure, tu ne savoures même pas ces instants de répits que ton corps sait désormais t'offrir. Ces instants plus nombreux où les migraines s'apaisent pour laisser place à des mares de sang imaginaires.

L'accoutumance aux médicaments perce au travers des infimes tremblements de tes mains, alors que face à un minuscule miroir, tu enfiles avec langueur le haut de d'uniforme, par-dessus un habit civil. Tes supérieurs ont pris cette décision, sans te consulter. Il est trop tôt, pour te renvoyer sur le terrain et encore plus sur la piste d'un mutant, tu n'es pas en état, mais ils veulent garder la main sur ta maigre carcasse, t'employer ici, au QG même, autant que possible. Mais si tu es honnête un instant, tu ne te sens pas prêt, à y retourner, sur ce foutu terrain. Tu préfères ne pas y penser, à ton retour en service, qui arrivera prochainement. La porte dans ton dos s'ouvre et se referme, des agents qui passent, déposent des affaires dans les casiers, en récupèrent, avant de sortir, sans que tu ne tournes vers eux ton regard glacial. À croire qu'ils se sont donnés le mot, à ne pas t'adresser la parole en dehors que quelques ordres aboyés. Tu ajustes ton col en silence, avant de glisser tes mèches en arrière, d'un vague mouvement de doigts. Edison. Un visage est apparu dans le miroir, par-dessus ton épaule. Un agent, Grant, écrit sur sa poitrine. Tu te fais la réflexion qu'il a la chance d'avoir un uniforme personnalisé. Ta tête pivote, un peu, à peine, et tu sens son regard peser sur ton profil. Il n'a pas grand-chose de bienveillant. Du coin de l’œil tu lui rends son animosité, les mâchoires serrées. La confiance s'est amenuisée, depuis le 4 juillet, dilapidée quand les corps sont tombés. Il t'informe sans broncher que tu es attendu dans l'une des salles de brief et il a à peine achevé sa phrase que, déjà, tu claques la porte de ton casier. sans un mot, ni un regard.

Tes pas dans le couloir résonnent à peine. Ils manquent de vivacité. Tu ignores pourquoi l'on te convoque, imagines tout un tas de scénarii possibles, un bilan de santé, un bilan psy — quoique personne n'a le temps pour ça — la remontrance d'un supérieur, la fin d'une collaboration forcée, une mission que l'on aurait l'audace de te confier. Pas un instant tu ne repenses aux événements du mois dernier. Pas un instant non plus tu ne songes à la lettre que tu as eu tant de mal à envoyer. Lettre, ou plus exactement vulgaire morceau de papier. Sans doute n'est-elle jamais parvenue à destination. Sans doute qu'elle ne fera de toute façon aucune différence. Ta main se pose sur la poignée et tu marques un temps d'arrêt. L'ombre d'une hésitation, un flottement de plus, le besoin urgent de faire demi-tour, ou de rester là, glisser à même le sol et se faire oublier. Soupir. Tu abaisses la poignée et entres, le regard baissé, jusqu'à ce que dans ton dos le battant finisse par claquer. Alors seulement, tu redresses le menton pour affronter cette nouvelle réalité. Son regard te frappe avec une violence telle qu'au lieu d'exprimer la moindre surprise, tu restes parfaitement immobile, figé ainsi, une main sur la poignée, l'autre pendant le long de ton corps. Tu ne respires plus. Sensation de déjà-vu abominable. Ses yeux clairs, les tiens, aux veines éclatées. Ses cheveux plus pâles qu'autrefois, tes boucles, retombées sur ton front. Son visage poupin, pâle malgré le maquillage, contre ta peau ternie par la fatigue, les cernes sans doute plus marquées qu'auparavant.

Tu relâches avec lenteur la poignée de la porte et ton bras, désormais ballant, imite son comparse. Dans ton regard, cette même douloureuse absence d’émotions, ce même voile glissé devant les pupilles, cette expression qu'elle connait, pour l'avoir déjà vue, une unique fois. Mais il y a quelque chose d'autre, quelque chose de différent; une haine qui n'existait pas avant. Se grave sur ton visage, au milieu de l’impassibilité de tes traits, un mépris hargneux, une rancœur insolente. La peur s'est tout bonnement envolée et sa disparition se lit dans un simple regard, lancé avec audace. Cette peur, qui te dévorait, cette peur qu'elle n'était pas parvenue à provoquer, cette peur entretenue par le gouvernement, qui a enfin cessé d'exister. Mais plutôt que de te répandre en paroles inutiles, tu décides de la laisser commencer, te contentant de quelques pas esquissés pour t'approcher un peu plus d'elle ((de la chaleur de ses mains et de son âme glaciale))

Tallula Sergueïeva
Tallula Sergueïeva
ILS SONT CEUX QUI CHANGERONT LE MONDE QUE L'ON CONNAÎT, D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE.
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je suis arrivé(e) le : 27/01/2019
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avatar : sophie turner
crédits © : lilousilver (av + aes) ; nan fe (art)
multi-comptes : divina & willow & kaltrina & pollux
âge : 24 ans
situation : célibataire, trop seule, s'éloigne de tout le reste pour ne pas blesser de nouveau. Le contact humain comme un manque.
métier/étude : étudiante en musicologie à l'université - prodige musical, compositrice émergente - aujourd'hui reprend sa place parmi les rangs de la Bratva, princesse qui porte enfin la couronne

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Mes failles sont trop grandes
Je ne suis plus de taille.
Je sais que j'ai le coeur noir
Quand je marche et que même les lampadaires ne m'éclairent pas le soir

pouvoir : contrôle de la peur - sensation de malaise qui grandit quand elle arrive quelque part, ça démange, ça gratte, ça accélère le rythme cardiaque.
Groupement :
  • La mafia rouge


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Sujet: Re: bercés par le chaos :: Lun 13 Juil - 15:57
Il y a cette lettre, juste un bout de papier et quelques mots griffonnés dessus. Il y a cette lettre, étalée sur ton bureau, froissée, lissée, froissée de nouveau. Le papier usé, par ton incertitude, entre tes doigts, entre tes poings. Il y a cette lettre et tout ce que ça veut dire, ce que ça signifie, ce que ça insinue. Il y a quelques mois cela aurait été différent, mais la situation a évolué, changé, et plus rien n’est comme avant.
Il te faut un moment, plusieurs jours, pour peser le pour et le contre, le poids de ton secret qui s’alourdit un peu plus chaque jour, et l’absence de personne à qui partager cette confidence pour alléger le fardeau. Tu es seule (( tu l’as toujours été )). Tu es seule à prendre cette décision, bonne ou mauvaise, tu te pense maligne, juste assez pour concocter un plan pour éviter de te faire attraper, distribuer des informations éparses pour ne pas donner trop de longueur d’avance à ceux qui t’observent en permanence.
Sur ton bureau, ces quelques mots, et la violence avec laquelle ils te narguent. Tu fourre le morceau dans poche alors que tu te redresse, c’est l’heure d’y aller. (( Le cœur qui bat, t’es épuisée )). Le rouge sur tes lèvres, le noir sur tes yeux, t’as maigris depuis votre dernière rencontre, et l’absence de sommeil te donne un air presque affamé, alors que tes cheveux (( presque trop blancs  )) encadre ton visage. Il parait que tu fais peur. S’ils savaient. Enfiler des gants, même en plein mois de juillet, les gens se posent des questions sur ton excentricité, ils pensent que c’est un style pour te faire remarquer, pour faire jaser. En quelque sorte. Une lame glissée contre ta cuisse, dans la poche de ton manteau le révolver qui ne te quitte plus, t’es devenue de ces femmes clichées qu’on décrit dans les livres, sauf que la réalité est surement bien trop douloureuse.

Entrer dans la gueule du loup, le souffle court quand les laisse te fouiller, ils prennent ton arme à feu mais oublient ta lame, surement qu’ils se disent qu’une femme comme toi au final n’est pas si dangereuse, juste une enfant qui joue aux échecs maladroitement, pourtant tu leur paye grassement la patte pour qu’ils te laissent entrer. Une affaire urgente à régler, des mensonges balancés, pendant que ton garde du corps (( un molosse )) impressionne le reste. Tu lui demande de t’attendre dans l’entrée du QG, de se servir un café ou quelque chose comme ça, qu’il n’a pas à s’inquiéter. Ah s’il savait. Et te voilà seule au milieu d’une pièce inconnue, ils pourraient t’arrêter, ils pourraient te passer les menottes en quelques secondes que tu ne pourrais rien faire. Ils pourraient découvrir la vérité, ce qui coule dans tes veines, à quel point t’es tout sauf innocente. Mais il ne se passe rien. Juste le murmures des bruits autour de toi, dans le couloir, les discussions anodines de soldats ou de scientifique, et toi qui fixe la porte, assise, à attendre qu’il vienne à toi.

Il y a quelque chose qui change dans l’air, quand la porte s’ouvre enfin, quand il entre dans la pièce et que tu n’es soudain plus seule. Quelque chose comme une tension, des souvenirs, son sang sur tes mains, ta lame dans son ventre, et puis tout ce qui s’est passé avant. La mort d’un de tes hommes, achevé par une armée factice, et toi qui essaye de t’échapper. Tu devrais avoir peur. Mais à la place il n’y a qu’un sentiment étrange, une absence que tu ne comprends pas vraiment.
Tu ne sais pas ce que tu me coûte
Que tu finis par lancer, brisant ainsi le silence. Lentement tu te redresse de ta chaise, de ta poche tu sors son morceau de papier, que tu viens coller contre sa poitrine, les yeux rivés aux siens. Te voila agressive, faire le premier pas avant lui, ne pas le laisser poser les règles.
Combien j’ai du dépenser pour venir te trouver. Tu es quelqu’un de très demandé Lennox
Son prénom entre tes lèvres, déjà trop proches, une part de toi qui hurle, comme un besoin de ressentir la même chose que la dernière fois, ta peau contre la sienne, et respirer de nouveau, humaine enfin. Mais tu ne dérape pas. Tout ton corps couvert, juste ton visage où ta peau est libre, minimiser le contact pour éviter la tentation. (( l’addiction )).
Tu as gagné, t’as eu mon attention. Dis-moi ce que tu veux et tu l’auras
Dans la limite du possible, murmuré à l’oreille, avant de t’écarter de nouveau pour le dévisager. A la lumière il est différent, dans ses yeux quelque chose de brûlant. Mais il ne te fait plus peur. Plus depuis un moment.
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Sujet: Re: bercés par le chaos :: Lun 13 Juil - 17:46
@tallula sergueïeva

Une éternité semble séparer vos deux rencontres. Tu en prends progressivement conscience, alors que tu la dévisages, impassible, silencieux. À la pâle lueur des néons de la salle, tu sembles en effet la découvrir pour la première fois et ton regard, apathique, traîne sur ses traits sans gêne, s'égare sur ses lèvres rouges sang ((contraste saisissant avec le blanc de sa peau livide)), avant de remonter sans se presser à ses yeux charbonneux. Qu'ils te semblent minuscules, ses iris clairs, au cœur de cette mer de pétrole. Ses mèches blondes, presque blanches, tombant en cascade sur ses épaules, plutôt que de la vieillir, donnent à son visage poupin quelques caractéristiques de chérubin. Mais plus que le reste, l'information qui frappe ton esprit comme un coup de poignard en plein cœur est la fraîcheur de ses traits, quoiqu'ils soient déformés par la fatigue. Sous son maquillage, la femme se tenant assise face à toi est jeune, cela ne fait plus aucun doute. Et tous les artifices du monde ne pourront pas ôter cette impression que tu as de la voir, de la voir réellement, dans toute sa monstruosité génétique.

Tu te souviens de son don refusant de fonctionner, de la lame écorchant ta poitrine, des tremblements de sa main, de sa voix et de cette absence de peur terrible. Aujourd'hui, tendu, tu l'es et il te faut respirer lentement pour ne pas croiser les bras sur ton torse, pour ne pas adopter une posture défensive d'entrée qui, de toute façon, risquerait de la braquer. Tu n'es pas à l'aise, à l'idée d'échanger avec elle entre ces murs, au cœur de cette foutue prison, mais plus encore, tu n'es pas serein à la pensée que, d'un claquement de doigts, d'une parole, tu pourrais la faire arrêter. Sent-elle la menace que tu représentes pour elle, le danger évident de se trouver là, en ta présence, en ce lieu ? Sa prise de risque, plutôt que de t'impressionner, t'intrigue en vérité. Tu ne supportes simplement pas ce poids sur tes épaules, ce choix que tu fais inconsciemment en ne la dénonçant pas.

tu ne sais pas ce que tu me coûtes Non, tu n'en sais rien et tu ne bronches pas, car sans doute as-tu autant à perdre qu'elle, plus peut-être encore. Tu ne laisses pas son ton sec t'atteindre, et ses mots glissent sur toi sans même t'esquinter au passage. Non, tu ne sais pas ce qu'il lui en coûte d'être là et à la vérité, tu t'en moques, et cette indifférence, violente sans doute, et inattendue, se lit sur ton visage, dans cette façon que tu as de battre des cils, de desserrer les mâchoires. Et dans ton crâne, les pensées se bousculent, à la simple idée que tu pourrais lui coûter plus encore. Dans un mouvement fluide, elle se redresse et tu l'observes mettre la main dans sa poche avec intérêt, méfiant cependant. Les agents de l'UAM l'ont sans aucun doute fouillée, mais cela ne t'étonnerait pas qu'elle soit encore en possession d'une arme. Elle est trop maligne pour se laisser avoir par un simple contrôle, trop prudente, aussi. Ce comportement de serpent prêt à dissimuler son venin doit être l'une des premières choses que sa famille a dû lui apprendre. Poings serrés, souffle court, tu la suis du regard alors qu'elle franchit les quelques pas vous séparant et le contact du papier sur ton torse claque dans le silence pesant de la salle. Tu baisses insolemment les yeux vers sa main, avant de revenir à son visage. Elle porte des gants, comme la première fois. Une précaution bien inutile en ta présence. Tu ressens son don tressaillir sous sa peau, plus sensible qu'autrefois à tout cela depuis le début du mois. Sans doute que si tu le voulais, tu parviendrais à en annuler les effets sans même la toucher. Mais tu te contentes de monter tes doigts jusqu'aux siens, récupérer le morceau de papier qu'elle abandonne là, tout en soutenant son regard, froidement.

combien j’ai dû dépenser pour venir te trouver. tu es quelqu’un de très demandé Lennox Tu te fends d'un sourire, en coin, amer, dénué de chaleur et de joie. Tu es un simple jouet, un joujou très demandé, comme un objet d'une extrême rareté que des collectionneurs souhaiteraient admirer, avant acquisition. Précieux... Corriges-tu dans un souffle. ... serait plus approprié. Un bien sur-protégé que des ignorants finiront par étouffer. Et un potentiel gâché, que l'on ne cesse d'exploiter, encore et encore. Alors oui, sans doute a-t-elle dû graisser la patte de pas mal de monde pour cette entrevue, mais t'es à peu près persuadé que le prix aurait pu ((et pourrait encore)) être plus élevé. Sa proximité incendiaire ne t'émeut pas. Si le contact lui avait été bénéfique et agréable la dernière fois, les choses avaient été bien différentes pour toi. Et avec du recul, avec tout le détachement dont tu es capable, tu perçois aujourd'hui sa peau contre la tienne comme une vulgaire monnaie d'échange.

tu as gagné, t’as eu mon attention. dis-moi ce que tu veux et tu l’auras Ta main retombe lentement, le papier froissé au cœur de ton poing serré que tu glisses dans ta poche, tandis qu'elle s'éloigne. Les choses ont changé, depuis la dernière fois. Tu n'es définitivement plus le même, elle ignore seulement à quel point. Il y a des rumeurs qui circulent. Silence. Je veux savoir si elles sont vraies. La malum, contrer le virus quel qu'en soit le prix. Mais tu ne la laisses pas parler, car déjà tu enchaînes, esquissant un pas vers elle. Je veux que tu me dises si tu as mieux à m'offrir. Ta main balaie l'air d'un mouvement vague, pour désigner la pièce. Mieux que ça, mieux que l'UAM. Ses mots te reviennent en mémoire ; tu pourrais avoir tellement plus qu’une laisse à ton cou et une muselière de drogue. Tu t'approches, encore. Ton regard inquiet, anxieux ((paranoïaque)) la scrute avec aplomb. Ce soir-là, elle a dit qu'elle te le revaudrait. Et si ça en vaut la peine. Ça. Ta main levée à hauteur de visage, du sien, figée à quelques centimètres, si proche que tu pourrais aisément la frôler. Ta malédiction, ton pouvoir, ta peau, autodestructrice, présentée comme un objet tant convoité. Combien serais-tu prête à dépenser encore, Tallula ? Tes yeux brillent; tes mots sont comme une menace planant au-dessus de son crâne, et du tien aussi, un danger qui vous entoure de ses ailes et dont tu uses. Si tu chutes, tu l'entraîneras avec toi.

Tallula Sergueïeva
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Je sais que j'ai le coeur noir
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Sujet: Re: bercés par le chaos :: Lun 13 Juil - 21:35
C’est une bataille, une nouvelle, entre vous deux. Tu ne t’y trompe pas. Hier dans la rue le terrain était neutre, aujourd’hui en un claquement de doigt il pourrait refermer ses crocs autour de ton cou et tu ne pourrais rien y faire. Tu ose espérer qu’il comprend le message, et que la lame plaquée contre ta cuisse n’est qu’un ultime recours, te trancher les veines si t’es attrapée ou bien les siennes.
Qui sait.
C’est une bataille et vous êtes venus tous les deux préparés, la faim au ventre, les dents limées, les griffes sorties. Pour le moment ce n’est qu’une danse, se tourner autour pour voir les réactions de l’autre, pour voir quel sera le prochain mouvement. T’es la première à avancer tes pions, quand tu franchis la distance entre vous. Il ne recule pas. Au contraire. Quand tu le dévisage il y a cette tranquille indifférence qui plane, mais tu n’en tiens pas compte. Toi aussi tu sais jouer à ça.
Des moments qui te reviennent, de toi et lui dans la rue, la nuit, le bruit de vos pas contre le pavé, votre souffle court. Tu te souviens aussi de la peur, qui habitait son visage, de la façon qu’il avait de trembler, l’arme au bout du bras, et la certitude qu’il ne tirerait jamais. Tu l’avais appelé gamin, sous-estimant son âge, l’uniforme, la nuit et la panique le rendant étrangement enfantin. Mais aujourd’hui tu comprends ton erreur. Pas un garçon, un homme. Tu réajuste tes plans intérieurement. Pas grave. Homme ou enfant, tu sais danser. C’est juste un peu différent.
Précieux…Serait plus approprié
Il prend la parole, enfin, te reprends sur tes mots, tu ne dis rien, te contente de l’observer. Oui, précieux, pour l’unité am comme pour toute personne un peu censée, son pouvoir dévastateur contre les gens comme toi, tu te souviens encore, de sa façon de te faire goûter à l’humanité, le temps d’une caresse. Arrête. Il est précieux, et dans un temps où les marchandises deviennent trop humaines, tu connais le prix qui pourrait s’afficher sur sa tête. (( Après tout, tu connais ton propre prix )). Plus des humains, juste des vulgaires marchandises, en fonction de comment vous vous rendez indispensable aux yeux de la société.

Il y a des rumeurs qui circulent. Je veux savoir si elles sont vraies
De nouveau sa voix, vos regards qui se croisent, tes yeux qui dérivent sur ses lèvres, sur ses mains, le papier qu’il range dans sa poche. Tu ne dis rien, aucune réponse, pas même un mouvement pour montrer que tu sais de quoi il parle. Mais tu n’es pas stupide. Tu attends la suite. Parce qu’il y a toujours une suite.
Je veux que tu me dises si tu as mieux à m'offrir.
Que sa prison invisible, t’es pas stupide, t’as repéré le bracelet à sa jambe, t’as repéré la façon dont on t’as regardé quand t’es venu demander ton rendez-vous, t’es pas stupide non. Tu sais comment ils sont traités, les mutants au sein de l’armée, pire que des outils, des armes négligeables, t’as lu les rapports, on t’as expliqué comment ça fonctionnait.
Et si ça en vaut la peine.
Sa main entre vous, tes yeux rivés sur sa peau, tu te tiens droite pour ne pas montrer qu’à tout moment tu pourrais vaciller, qu’il est surement la pire tentation actuellement, pour les désespérés comme toi, pour ceux qui rêvent de retrouver leur normalité. C’est ce qui vous a poussé à développer la Malum avec Tamara, demi-échec, Kazimir qui a quand même ordonné la fabrication malgré tout le reste, le danger et les effets. La Malum pour ne pas attendre que le gouvernement fasse lui-même son propre médicament, la Malum pour se réapproprier les rues, pouvoir naissant. Mais la Malum n’est qu’une douce illusion, là où l’homme qui se tient devant toi est bien réel, et t’en a encore les souvenirs gravés à même le derme.
Combien serais-tu prête à dépenser encore, Tallula ?
Ton prénom entre ses lèvres, si tu pouvais encore avoir peur, peut être que tu frissonnerais, mais plus les jours passent et plus tu te sens comme anesthésiée. Un sourire qui s’étire sur tes lèvres alors qu’il te provoque, il en faut plus pour te faire reculer, il devrait le savoir, il t’as déjà affronté.
Quelles rumeurs. J’ai besoin d’un peu plus de précision tu sais, il y en a tellement dans la ville…
Ta voix tranquille, alors que de nouveau tu t’écartes, deux pas en arrière pour creuser de nouveau un vide. Tu préfères éviter d’être trop proche de lui trop longtemps, des picotements dérangeants sur ta peau quand vous n’êtes plus qu’à quelques centimètres, contrecoup de son don, vous avez tous les deux évolués depuis la dernière fois. Un froncement de sourcils et tu redeviens plus sérieuse, le regard qui dérive autour de toi, sur la pièce.
Qu’est-ce qui me dis que tu n’as pas un micro ou une connerie comme ça sur toi. Qu’est-ce qui me dis que tu n’as pas fais tout ça pour mon piéger et assurer tes arrières ?
Ca t’échappe un peu trop rapidement, tu coupe court à ses questions, parce qu’avant de donner des réponses tu veux t’assurer qu’il n’est pas là pour te doubler. Aujourd’hui la confiance, tu ne la donne à personne, pas même à ton propre frère, tu n’y arrive plus, tu ne sais plus. Tous à vouloir t’utiliser, joli pantin entre les doigts, gamine paumée, tu préfère ériger des barrières infranchissables dès le début que de te faire avoir.
Une dette est une dette et je la paierais quoi qu’il arrive, mais pas si ça me coûte ma propre liberté, je suppose que tu peux comprendre ça
Un instant de silence.
Comment vas ta blessure ?
Et pendant presque un instant, presque, on pourrait y lire un peu de regret dans le fond de tes yeux, juste une enfant qui s’en veut, avec le rouge qui tâche les doigts et qui ne part pas. Encore une enfant qui tient un couteau trop grand, encore une enfant, et la violence qui la frappe. Tu pourrais demander pardon, là, maintenant. Mais tu te retiens, ravalant tous les sentiments pour rester de glace, comme tes yeux, comme les siens. Il fait soudain un peu trop froid et malgré tes habits trop couvrants, tu ne peux pas t’empêcher, de frissonner
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Sujet: Re: bercés par le chaos :: Lun 13 Juil - 23:01
@tallula sergueïeva

Elle sourit, et l'expression sur ton visage se fige un peu plus, se ferme comme si tu devais ne plus jamais sourire après cela. quelles rumeurs. Un battement de paupières, dans tes yeux clairs, un climat sibérien, glace turquoise qui se fissure, féroce, devant la comédie qu'elle joue, ce masque qu'elle pose sans sourciller sur son visage. T'aimerais lui dire que c'est inutile, lui intimer de ne pas se fatiguer, son maquillage est déjà une excellente façade. Mais tu pinces simplement les lèvres et sur tes joues, tes muscles seuls trahissent la tension dans tes mâchoires serrées. j’ai besoin d’un peu plus de précision tu sais, il y en a tellement dans la ville… Tu aimerais l'insulter et tu sens gonfler en toi une bouffée de haine. T'es en roue libre, mais elle n'est qu'une goutte de plus dans ton océan de détresse. Frémissement au creux de ton échine, dans ta lutte perpétuelle contre ton don, tu en oublies le reste. Pourtant tu te contentes d'un Ne joue pas tout juste audible. Pas à ça. Pas avec toi. Pas après tout ce que tu travers, tout ce que tu dois affronter encore. Patience éprouvée, sûrement es-tu à ça de craquer. Mais tu la laisses reculer en te redressant, maître de toi, maître de tes émotions et de ton esprit agité. Qu'elle creuse donc ce fossé entre vous, qu'elle s'éloigne pour mieux te faire danser dans son jeu malsain ; tu es celui qui a l'arme en main, celui qui peut l'arrêter d'un claquement de doigts et cet avantage, tu ne l'oublies pas. ((mais la faire arrêter, serait anéantir ta seule possibilité de fuir)) Tu ne la quittes pas du regard lorsqu'elle observe la pièce, méfiante, comportement que tu ne peux que comprendre, mais que tu hais, en cet instant.

qu’est-ce qui me dis que tu n’as pas un micro ou une connerie comme ça sur toi. Ta tête qui se meut lentement, dodeline à peine, comme si tu démentais cette affirmation. Tu ne le fais pas, pourtant, car tes mots n'auraient aucun poids. Tu ne peux lui prouver à quel point tu es franc et conscient du danger. À quel point elle est ton seul échappatoire. À quel point tu as besoin d'elle et tout ce que tu es prêt à sacrifier pour saisir ta chance. qu’est-ce qui me dis que tu n’as pas fais tout ça pour mon piéger et assurer tes arrières ? Tu détournes le regard, un bref instant, mutique tout à coup, préférant un pesant silence à un démenti qu'elle ne prendrait sans doute pas au sérieux. Elle aurait besoin de preuves et tu n'en as aucune. Tu n'as qu'un soupir à lui offrir, lorsque tu réponds d'une voix sourde, rendue blanche par les sentiments qui brûlent tes veines. Je me mets en danger autant que toi. Tes yeux reviennent la frapper de plein fouet, comme si tu tentais inlassablement de percer sa carapace de grandeur. Tu ne mens pas. Si demain l'UAM découvre ce que tu manigances, tu finiras drogué au fond du cellule, trimbalé d'une mission à l'autre comme un vulgaire objet, privé de ta liberté relative. ((elle pèse lourd à ta cheville cette foutue liberté)) une dette est une dette et je la paierais quoi qu’il arrive, mais pas si ça me coûte ma propre liberté, je suppose que tu peux comprendre ça Tu n'acquiesces pas, te contentes de la fixer sans réagir. Prendra-t-elle le moindre risque pour toi ?

Tu ne pensais pas avoir à l'affronter. Tu ne pensais pas que les choses évolueraient ainsi, que tu aurais besoin de jouer la catin, de prostituer ton don comme on vend son corps. Tu te fais l'effet d'une putain au milieu de la chaussée, à osciller entre deux trottoirs, deux clients fortunés qui font miroiter sous tes pupilles quelques belles promesses. Mais il n'est pas question d'argent, il n'est pas même question de quitter la ville en vérité, de liberté ((quoique tu interprètes ta potentielle sortie de l'UAM comme tel)) ; non, tu déambules entre ces deux côtés avec le canon d'une arme braqué sur la nuque, te livrant pour ta vulgaire survie. Ces derniers jours, tu en es venu à te demander si ton existence en valait vraiment la peine. Tu as tourné l'interrogation dans tous les sens, sans jamais parvenir à y trouver une réponse. Sans doute que t'es trop égoïste pour voir la vérité en face, sûrement que tu te voiles la face, à penser que t'as ta place sur cet échiquier grandeur nature. Mais t'es tenace, Lennox, increvable. Et c'est pour ça que tu la toises comme tu le fais, le menton haut, l'air grave, affrontant cette tension perpétuelle sans broncher, crevant de l'intérieur, à l'idée de perdre la guerre, car les batailles sont déjà toutes livrées. Ton don. Le prix à payer. Elle ne peut pas refuser, elle ne peut tout simplement pas refuser. Tu es une arme, c'est indéniable ; tu pourras lui être utile quand le moment sera venu. Mais tu veux qu'elle le sache, qu'elle le comprenne.

Opportuniste, tu ne retournes pas ta veste, tu ne cherches pas à changer de camp, car jamais la cause anti-mutante n'a réellement été la tienne. Tu fais ce qu'il faut pour survivre, un peu plus longtemps, jetant ta morale et ta conscience au feu. comment va ta blessure ? Tu plisses les yeux, les pupilles étrécies en de simples fentes, suspicieux face à pareille question. Mais tu ne détectes pas de moquerie ou d'arrogance sur son visage, peut-être même parviens-tu à lire, au fond de son regard un peu de remord. Il y a cet émotion qui passe furtivement sur ton visage, une rage proprement terrifiante, une colère provoquée plus par les effets secondaires de ton don que par ta volonté. Paranoïa endormie qui se réveille dans un grondement. Tu t'efforces pourtant de rester stoïque, de ne pas céder à cet instant nouveau qui te hurle de laisser éclater ce feu qui brûle en toi. Mais si les barrières s'effritent, tu calmes ton impulsivité d'un simple geste. Sans prévenir, sans un mot, tu agrippes le haut de ton uniforme et le soulève à mi-torse, dévoilant aux yeux de la jeune femme la blessure qu'elle a provoquée d'un coup de poignard, ancienne et cicatrisée, désormais partiellement couverte par une autre, bien trop récente, datant du 4 juillet. Sans gêne, sans vaciller, sans la quitter des yeux, tu exposes à son regard assassin ta peau pâle aux veines violacées et ces quelques bleus cristallisés, apparaissant au rythme des coups et des chutes, s'effaçant au rythme lent des jours. Pantin négligé. Puis, quand tu estimes que c'est assez, qu'elle en a suffisamment vu, tu relâches le tissu et ton haut se remet en place, tandis que ton bras retombe le long de ton corps.

Tu ne réponds pas. Tu n'as pas besoin de répondre. Tes yeux dérivent sur ses lèvres, avant de remonter à ses iris, avec vivacité, tu repenses à sa façon de t'observer, au soulagement qu'elle a ressenti à ton contact, ce frisson de reconnaissance qui a dû la traverser, durant une fraction de seconde. Tu inspires et sans doute que malgré sa pâleur, ta peau est en réalité bouillante. Tu ne franchis pas la ligne, mais tu es en équilibre sur le fil. Le prix de ton silence, son secret préservé et tes capacités, en échange de cette chose que tu ne peux t'offrir, cette promesse de trouver un remède, qu'ils utilisent ton sang pour ça, si cela peut aider. Tu es prêt à tout pour vivre à nouveau, sortir du système. Car tu as été quelqu'un Lennox. Mais tu n'es plus grand-chose, lorsque d'une voix inaudible, plus tranchante que la lame avec laquelle elle t'avait frappé, tu susurres enfin. Mon silence et mon don... Tu t'approches à nouveau, d'un pas. … contre ma liberté. Voilà l'offre, la seule, que tu peux lui faire. User de ta chair, en échange de la protection de la Bratva et de leur antidote si convoité. Tu ne la supplieras pas de t'aider, car en vérité tu ne lui laisses pas le choix, à moins qu'elle ne décide de te faire taire par la force. Mais tu l'observes avec moins d'animosité désormais, une espérance insoutenable au fond des yeux ; car l'espoir est sans doute ce qui vous ferait le plus de mal, à tous les deux.

Tallula Sergueïeva
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ILS SONT CEUX QUI CHANGERONT LE MONDE QUE L'ON CONNAÎT, D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE.
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Mes failles sont trop grandes
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Je sais que j'ai le coeur noir
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pouvoir : contrôle de la peur - sensation de malaise qui grandit quand elle arrive quelque part, ça démange, ça gratte, ça accélère le rythme cardiaque.
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Sujet: Re: bercés par le chaos :: Mar 14 Juil - 0:54
Ne joue pas
Craché en silence, et toute la colère que tu peux soudain lire sur son visage. ne joue pas pas pourtant c’est ce que tu fais, depuis quelques mois maintenant, jouer à faire semblant, à tous les tromper, un à un, à leur faire croire que tu maitrise quelque chose alors qu’en réalité tu n’as que dalle. Rien. Du néant entre les doigts. Ne joue pas, comme une menace, et au fond qu’est-ce qu’il pourrait te faire de pire hein ? Que tu ne subis pas déjà ? Un sourire qui traine sur tes lèvres en réponse, une provocation impertinente, pour accélérer la danse.
La distance que tu mets entre vous deux, tes conditions que tu évoque trop haut, au fond tu n’as aucune certitude que vous n’êtes pas sur écoute, tu n’as aucune certitude, mais tu ose espérer que tes connexions que tu as soigneusement tissées depuis le début de la quarantaine seront assez puissantes pour t’éviter cette situation désagréable. Mais tu veux savoir, quand même, le voir dans ses yeux, s’il sait mentir ou non, ce que ça importe pour tout lui, toutes ses petites réactions. La colère toujours là, brûlante, tu pourrais presque voir les veines dans son cou en relief, pourtant il se contrôle. Des hommes en colères tu en as géré, mais des hommes en colère et désespérés, c’est différent.
Je me mets en danger autant que toi.
Permet moi d’en douter, tu es surement plus précieux que moi
Parce que ton don est certes effrayant mais n’est surement pas le plus utile, parce que tu n’es qu’une poupée sur un trône vide, parce que le vrai pouvoir c’est Kazimir qui le tient entre ses mains et que si tu mourrais demains ça ne changerais pas grand-chose. Lennox quant à lui semble surement trop estimable, jamais l’UAM ne le tuerait comme ça, trop de secrets à découvrir dans ses veines, dans son code génétique. Trop d’espoir pour l’avenir, de possibilités pour le futur. Le tuer serait si stupide. Alors oui, t’en doute, quand il dit qu’il se met autant en danger que toi, lui est en territoire allié pendant que toi, tu n’as que ton molosse qui garde la porte d’entrée, et ton pouvoir mal maitrisé.
Doucement tu reprends la parole, ton honneur qui te dicte la conduite à avoir, tu aurais pu tout simplement le faire assassiner, envoyer un sniper pour le tuer, mais la culpabilité est trop forte, la curiosité aussi, et le besoin tout aussi grand. Tu l’as laissé vivre et lui en a fait de même, t’aimerais savoir ce qui l’a empêché de te dénoncer, surement la probabilité que tu puisses lui servir de porte de sortie, d’obtenir un semblant de liberté, en dehors de cette prison.
Il te dévisage, à peine plus grand que toi, pas vraiment plus imposant, mais la glace dans son regard est douloureuse. Pendant un instant tu pourrais croire te regarder dans un miroir. Deux opposés pourtant un peu trop semblables, mais l’incapacité de s’en rendre compte pour le moment. Tu ne baisse pas les yeux, continue de le défier, et il en fait de même. Tes mots qui sortent un peu trop vite, tu aurais du tourner ça autrement, mais c’est tes imperfections qui ressortent sous le stress et l’émotion. De nouveau la flamme qui s’embrase dans son regard, comme si tu venais de l’offenser grandement. Il pourrait franchir les centimètres qui vous séparent pour t’étrangler, pour t’étriper. Il pourrait, en quelques secondes, et tu n’aurais même pas le temps de sortir ta lame pour te défendre. Mais il n’en fait rien.
A la place il soulève son haut, dévoile sa chaire, sa peau, marquée. Tu repère ta marque, puis une autre, le violet des hématomes, et les traces d’une violence permanente. Tu ne bronche pas mais tu peux t’empêcher de grimacer intérieurement. Tu en as déjà vu de personnes blessées, les souvenirs d’Elijah et de sa main fracassée par ton propre frère hantent tes nuits. Mais tu as toujours du mal à accepter de le voir pour de vrai. Jolie poupée dans sa cage dorée, là où la violence n’est qu’un souci lointain, et pourtant, pourtant. Tu ne détournes le regard que lorsqu’il laisse tomber son haut de nouveau. Tu ne bronche pas. Et le silence qui s’installe de nouveau, vous voilà à vous regarder en chien de faïence, encore, encore.
Il fait un pas.
Mon silence et mon don...
Ah la négociation qui reprend. Tu pince les lèvres, attentive.
contre ma liberté.
Silence.
Tes yeux contre les siens.
Silence.
Et puis le rire.
Tu rigole.
D’abord timidement, puis un peu plus fort. Tu rigole comme si c’était la meilleure blague de toute ta vie, tu rigole pour cacher le reste, détresse. Tu rigole parce qu’il y a cet espoir qui se cache dans le creux de sa voix, dans l’offre qu’il émet, dans la posture qu’il maintient. Tu rigole parce que toi on te l’a bousillé, du jour au lendemain.
quelle liberté ?
A ton tour d’avancer, t’as le sourire qui s’effrite, la détresse dans tes yeux, pour la première fois depuis longtemps, tu laisse quelqu’un l’apercevoir, juste le temps d’un instant, c’est fugace, évanescent.
quelle putain de liberté ? Vous avez quoi tous à penser que j’ai la clé de votre liberté quand je suis moi-même en cage hein ?
Usée, fatiguée, gamine au masque craquelé.
Tu n’auras jamais de liberté, même chez la Bratva….Désolé de te décevoir.
Un gant retiré, ta peau que tu montre, ta manche que tu relèves, les trainées blanches de cicatrices sur tes bras, des souvenirs de toute ton enfance.
On te donnera l’illusion que tu es libre, à coup de shot dans les veines, à coup de verres de vodka, à coup de putes qu’on t’offriras. Mais ce ne sera jamais la vérité, à la moindre hésitation ils tireront sur ta foutue laisse en diamants.
Ta laisse à toi, les mains de ton frère autour de ta gorge, et tous ceux qui pensent te faire danser au creux de leurs paumes, ces hommes bien avisés, t’es pas stupide, et ta naïveté depuis longtemps envolée.
Mais si cette liberté là te conviens, tu as ton marché
Que tu finis par murmurer tout bas, et déjà tu remets ton joli masque, tes lèvres qui arrêtent de trembler, tes yeux soudain trop froids, et ton cœur que tu voudrais arrêter. Redresser la tête, les épaules, bomber la poitrine. Le défi dans le regard, tu attends sa réponse, prête à déguerpir s’il décide que ce n’est pas suffisant
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Sujet: Re: bercés par le chaos :: Mar 14 Juil - 12:19
@tallula sergueïeva

Son visage change en quelques instants. Son attention bascule dans le silence, comme si d'autres émotions prenaient finalement le dessus, avant que son rire ne se déverse dans la salle, sur ton corps, résonne dans ton esprit et le martèle, encore et encore, au rythme de son souffle. Elle rit et tu te figes subitement, allant jusqu'à cesser de respirer, luttant contre ces pensées sombres et chaotique qui s'insinuent en toi, luttant contre cette soudaine envie de plonger sur elle pour la faire taire. Il te faut beaucoup de concentration pour rester parfaitement stoïque, et l'effort fournit te prive petit à petit d'énergie. Mais son rire, que tu pensais moqueur, se change au fil des secondes et, dans un bref haussement de sourcils, tu y lis, après quelques instants, beaucoup de nervosité. Un rire comme tu as pu en avoir, lorsque l'on t'a appris que Mani était un mutant. Un rire incrédule, un rire trahissant toute ta détresse, ces nerfs qui ont lâché, un à un. quelle liberté ? Tes poings se sont serrés, les jointures sont blanches et tes ongles, bien que coupés courts, entailles ta chair avec une certaine violence. Elle s'approche et tu n'as franchement aucune idée de ce qu'elle va dire ou faire. Car tu n'es pas à même de gérer la détresse des autres, quand tu es bien incapable de contrôler la tienne quelle putain de liberté ? vous avez quoi tous à penser que j’ai la clé de votre liberté quand je suis moi-même en cage hein ? Malgré son agressivité et toute la violence que tu ressens dans ses émotions, tu te détends, imperceptiblement. Tu ne fais plus face à une femme à la tête d'une organisation capable de te broyer en un claquement de doigts. Tu fais fasses à une gamine totalement perdue ; ce n'est qu'une enfant qui a grandi sans doute trop rapidement. Provocatrice, insolente. Tu restes de marbre, autant que possible.

tu n’auras jamais de liberté, même chez la bratva….désolé de te décevoir. Je le sais Ta réponse fuse quand sa phrase est à peine achevée, d'un ton parfaitement monotone, plat, dénué de chaleur. Tu ne mesures peut-être pas à quel point, mais tu le sais, conscient que tu ne seras jamais libéré de tes chaînes, jamais rien d'autre qu'un pantin entre les mains d'individus ayant plus de pouvoir que toi. C'est ton âme que tu lui offres soudain, comme on passe un pacte avec le diable. On t'a arraché à ta vie d'avant, brutalement, du jour au lendemain, d'une seringue dans les veines. On a pris ta confiance et on l'a broyée sous tes yeux, sans que tu ne puisses négocier la moindre condition. Tu le sais, Lennox. Tu sais à quel point t'es foutu. Mais tu refuses de la laisser réduire à néant ce qu'il te reste : l'espoir insolent que tu parviendra à ôter ce poids à ta cheville. Elle retire soudainement son gant, dévoile son avant-bras et tes yeux de glace glissent sur sa peau et sur ses cicatrices, avant de revenir à son visage, sans manifester la moindre émotions. on te donnera l’illusion que tu es libre, à coup de shot dans les veines Pourquoi pas. à coup de verres de vodka, à coup de putes qu’on t’offriras. mais ce ne sera jamais la vérité, à la moindre hésitation ils tireront sur ta foutue laisse en diamants. Et c'est à ton tour de rire, un rire étranglé semblable à un sanglot, ton visage qui se détourne tout à fait, ton regard qui embrase un instant tes pieds et tes doigts venus frôler ta propre nuque. Parce qu'entre ces murs, ta muselière est faite de ronces et de barbelés. Et t'es à peu près certain qu'elle en a conscience, conscience que ta situation est probablement la pire qui puisse exister; mais qu'en cet instant, c'est sa propre histoire qu'elle évoque. Ses mots, tu y réagis par cet éclat railleur, l'espoir bâti sur la désolation et la détresse.

mais si cette liberté là te conviens, tu as ton marché Et sa voix vacillante se stabilise enfin. Reprenant le contrôle, son visage semble se fermer à nouveau, comme un pantin dont le marionnettiste aurait cessé d'activer les fils. Tu redresses le visage et l'observes longuement, en silence et ton mutisme pèse étonnement lourd dans la pièce, après son flot de paroles. Sa fierté ne t'atteint pas, sa splendeur te laisse de marbre. Le défi que ses yeux te lancent, tu ne le relèves pas, préférant te détourner de ses prunelles, de ses lèvres, laissant ton regard descendre sur sa main, la chair à nu. Elle, reine de la ruche, le pouvoir au bout des doigts et l'horreur au fond du cœur. Silence. Quand, soudain, tu franchis les quelques pas vous séparant. Avec une vivacité surprenante, sans crier gare, ta main s'empare de la sienne et tes doigts emprisonnent son poignet et sa paume tout à la fois. Le contact est électrisant et un frisson parcourt ton corps, bloquant ta respiration, te forçant à te redresser un peu plus. À l'instant où elle revit, tu as la brusque sensation de suffoquer. Pourtant, tu gardes fermement sa main au creux de la tienne. Son don qui s'évanouit ne fait que réveiller le tien et, le fond de tes pupilles se voile, perd de son éclat tandis que ta respiration se fait plus diffuse. Sa peau est glacée, mais la chaleur de la tienne irradie. T'es si proche désormais que tu peux voir, dans son regard, toute l'humanité que ce simple contact lui offre.

Lorsque tu prends parole, ta voix résonne différemment. Elle te semble étrangère, lointaine, tant cela s'affole dans ton crâne. Pas de migraine, non, plus autant de faiblesse qu'autrefois; mais l'impression que des mains se sont refermées autour de ton cou. Si la douleur n'est plus physique, elle est omniprésente dans ton esprit. N'importe quoi. Dis-tu enfin. N'importe quoi plutôt que d'attendre sagement qu'ils ne m'abattent Comme ils l'ont fait avec l'infirmer, comme ils le font en ce moment même, te tuer à petit feu, te laisser mourir en se disant que, de toute façon, ils pourront récupérer ton sang. Le prix que tu es prêt à payer est immense en vérité, car tu n'as plus grand-chose à perdre. N'importe, tant qu'on ne malmène pas ton corps jusqu'à la fin, puis ta dépouille, jusqu'à ce qu'il n'en reste rien. Détermination dans le regard ((sauve-moi au bord des lippes)), la conscience pleine et assumée du risque ((sauve-moi, tant qu'il reste quelque chose à sauver)). Tant de lassitude, dans ta façon de l'observer, elle, tout à coup si humaine, si normale, tandis que tu es condamné à rester une abomination. Dans la voix, dans le regard, découragement infernal, un enfer plutôt qu'un autre. Je ne serai jamais libre. Tes doigts se resserrent imperceptiblement, tes yeux passent sur sa main, remontent à son visage, lentement. Au coin de tes lèvres, l'ombre d'un sourire, fataliste, qui déjà disparaît. Mais… Courte pause, tu reprends. … je peux encore choisir qui seront mes bourreaux. L'iris douloureux face à cet aveux, prononcé à mi-mot, comme ce secret que vous partagez avait été formulé. Toi aussi, beaucoup trop semblables dans vos détresses et pourtant si différents.

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