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 embraser tes sens

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Sujet: embraser tes sens :: Mer 15 Juil - 1:17
@willow greenbriar

Tu termines ta cigarette sur le trottoir, observant tantôt la rue déserte, faiblement éclairée par quelques lampadaires, tantôt l'animation derrière la vitre. Tu pourrais fumer à l'intérieur, cela ne gênerait personne ; pourtant, tu restes immobile sur ton morceau de béton, à recracher la fumée en direction du ciel nocturne, le regard glissant sur les silhouettes présentes à l'intérieur. La nuit est tombée depuis quelques heures et le couvre-feu devrait être de rigueur. Pourtant, exceptionnellement, le bar devant lequel tu te trouves est encore ouvert, privatisé pour l'occasion, cadeau des grands patrons ((comme si vous étiez au-dessus des lois)) On vous a demandé de voir ça comme une récompense, après un combat loin d'être remporté. Mais c'est avant tout la permission de souffler brièvement, qui vous est accordée, sans doute pour décharger le pauvre psychologue de l'unité, débordé depuis un mois. Soupir sur tes lippes. Tu écrases le mégot sous ton talon et pousses la porte du lieu en toute discrétion. Tu arrives en retard, comme souvent. Tu arrives en retard et cela se remarque à peine. La chaleur moite de l'intérieur frappe ton visage de plein fouet et tu t'immobilises quelques instants sur le seuil, le temps de retirer ton sweet, que tu accroches négligemment au porte-manteau de l'entrée. Tu as repéré tes collègues depuis l'extérieur, ils sont pour la plupart debout, appuyés au comptoir ou sur les tables hautes. D'autres ont opté pour les tabourets ((tout aussi hauts)). Il faut dire que la journée a été éprouvante, le ménage au QG a été aussi dur moralement que physiquement et tout le monde ce soir semble usé, des cernes tombant bas sous les yeux.

Toi ? Tu te sens vide, tout simplement. Ton visage est égal à lui-même, car tu es de ceux qui n'ont pas été blessé, lors de l'intervention musclée de Persephone ou de la bousculade qui a suivi ; mais l'épuisement moral, invisible, te tient à la gorge avec une puissance inouïe. Tu arrives à hauteur de tes collègues avec un air tranquille gravé sur tes traits tirés, accueillant les remarques sur ton retard de bref hochement de tête et de légers sourires qui se fondent dans la masse. Une main sur l'épaule, une tape dans le dos, tous ont déjà un ou plusieurs verres à leur actif et tu devines aisément que tu as manqué à la fois les toasts portés en l'honneur des disparus, mais également les discours. Ce qui n'est en soi pas une mauvaise chose, tu n'as jamais eu suffisamment de mots dans ton vocabulaire pour t'exprimer à ce sujet. Tu passes brièvement sur les visages présents car déjà la plupart des agents t'ignorent ((tu n'es pas vraiment populaire)) et te diriges vers le comptoir pour demander ta première boisson. Une vodka somme toute banale et pas franchement bonne, pure et sans glace, que tu avales cul-sec. La chaleur irradie dans ta gorge, cependant atténuée par ton étonnante résistance à l'alcool, probablement héritée de ton sang et des gênes d'alcool présents dans ta famille depuis des générations. Tu enchaînes avec une bière, rapidement consommée à son tour lorsqu'un de tes collègues vient trinquer avec toi et entamer une conversation dénuée d'intérêt.

Et la soirée s'écoule ainsi, les verres s'enchaînent, les discussions aussi. On évoque la mémoire des morts et les vides qu'ils ont laissé. On parle de leurs familles, de leurs enfants. Certains parlent aussi des familles des mutants et le silence s'installe quelques instant avant que les esprits, échauffés par l'alcool, ne reprennent leurs interminables discussions. Quelqu'un a eu la bonne idée de démarrer le vieux jukebox ((sans doute l'un des derniers modèles des 70's)) et un son pop, léger, fait office de bruit de fond. Les verres s'enchaînent et, assis sur un tabouret au comptoir, tu observes du coin de l’œil quelques personnes. Luke n'est pas présent. Tu n'as pas vu l'accident directement, mais l'on t'a appris qu'un mutant lui avait cassé la cheville lors de l'attaque à Central. Sans doute est-il en train de combattre ses propres démons ((il faudra que tu ailles le voir)) Un peu plus en retrait, à l'autre bout du groupe, tu repères la silhouette de Willow, que tu n'avais pas remarquée jusqu'à présent. Tu parviens à capter son regard quelques secondes et tu as l'étrange réflexe de le soutenir sans esquisser le moindre signe, sans la moindre réaction, sûrement une seconde de trop, avant de te détourner. T'as mal au crâne, t'es fatigué et le mélange d'alcool a réchauffé ton corps. Pourtant après un instant d'hésitation, tu te lèves et, verre en main ((tu es revenu à la vodka)) tu te glisses vers elle d'un pas prudent.

Une main se glisse sur ton épaule, t'arrêtant dans ton élan, d'un type encore flanqué de l'uniforme et sans doute un peu bourré, qui te fait remarquer sur le ton de la plaisanterie que À ce qu'il paraît, ça a été compliqué de gérer la foule autour de l'estrade ? Il te faut quelques instants pour comprendre qu'il parle du 4, quelques secondes de plus pour assimiler ses propos et les digérer. Tu ne t'entends pas répondre lorsque ta vois s'élève finalement, sans doute un peu trop sèche, sûrement un peu trop brutale. Je suis programmé pour tuer, pas pour sécuriser des civils. Avant que, d'un mouvement d'épaule, tu te dégages de son emprise et reprennes ta progression.

Beaucoup d'hommes et de femmes sont déjà partis, d'autres sont encore présents, quelques rares individus dansent même au rythme de la musique. L'ambiance est un peu trop festive et un peu trop dramatique tout à la fois, aucun d'entre vous ne sait sur quelle émotions se reposer. Arrivé à hauteur de Greenbriar, tu te laisses choir dans la chaise à côté de la sienne et, sans un mot, mais le regard incandescent plongé dans ses yeux sombres, cognes ton verre au sien pour trinquer, avant de boire une gorgée sans cesser de l'observer.  Puis, sans un mot, tu tournes à peine le visage, lui présentant ton profil, pour observer les danseurs sans réellement les voir, le regard dans le vide et les avant-bras appuyés sur la table. Imperceptiblement, tes mâchoires ses sont crispées, cela se devine aux muscles apparents sur tes joues. Et le silence entre vous s'installe, car tu ne seras pas celui qui viendra le premier le briser. Sous la table ton genou heurte simplement le sien, volontairement, car le contact se prolonge quelques instants ((de trop)). Un ça va ? muet, un je suis là inaudible, comme on serre maladroitement une main le jour d'un enterrement.

Willow Greenbriar
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Sujet: Re: embraser tes sens :: Mer 15 Juil - 23:49
Il y a du bruit, des rires, des chants, de la danse. Il y a du bruit, des corps pressés les uns contre les autres et des verres qui circulent, l’odeur de la cigarette qui emplie l’atmosphère. L’impression d’être une étrangère, au milieu d’une foule de visages éphémères. Tes doigts sur ta tasse de café, quelqu’un qui y a versé un peu de whisky quand t’avais le dos tourné, la fatigue de réfléchir à chercher le coupable, la chaleur de l’alcool sur le bout de ta langue.
Tu ne devrais pas. Ce n’est pas toi. Non ce n’est pas toi du tout.
Et pourtant tu bois, ton café relevé, tu laisses l’alcool atténuer un peu le vide, réchauffer la glace qui stagne sous ta peau. A croire que tu l’as mérité.
C’est dangereux, trop de fois tu frôle la ligne, trop de fois tu finis par craquer, un verre ou deux, c’est déjà trop, c’est pas toi ça, et pourtant t’es là, incapable de refuser quand on t’offre une tournée, un shot de tequila, tu grimace, le sourire factice pour aller avec les autres, leur montrer que t’es comme eux, un de leur groupe, un membre de leur clan.
Menteuse.
Gagner leur confiance, au final tu ne joues peut-être pas autant le jeu que t’aimerais le laisser supposer, la journée passée à ranger le QG qui a été plus douloureuse que tu ne le pensais, ramasser les affaires des disparus te renvoie dans le passé, tes pertes scarifiées à même la peau, les trainées blanchâtres visibles sur tes bras laissés pour une fois à nu.
Je devrais rentrer
Que tu marmonne quand ton groupe commande une énième tournée, t’as la tête qui tourne un peu, la sensation désagréable que ton corps ne répond pas forcément autant que tu le voudrais, tes réflexes émoussés par l’alcool, par la fatigue, par le deuil. Sur ton cou, ta cicatrice qui se fait douloureuse, tes plaques qui pendent sur ta poitrine, bien en évidence, ce n’est pas la peur qu’on puisse s’en servir contre toi qui te feras les retirer. Au contraire tu les porte bien en évidence, avec fierté, pour montrer qu’il en faudra plus pour t’effrayer.
Non Willow reste encore
Supplié, par ceux qui pense que tu t’ouvres enfin à eux, l’envie d’en savoir plus alors que la conversation reprend, suivit d’un nouveau verre, tu as arrêté de compte. Le temps qui s’effrite, le temps qui passe, les premiers s’en vont, tu devrais les imiter. Mais tu n’as pas le courage de te lever tout de suite, l’impression qu’un poids immense pèse sur tes épaules, jamais tu ne pourras sortir de là. T’es piégée.
Eh. Tant pis. On n’est pas si mal ici.
Et dans la foule t’as le regard qui se perd. Le regard qui voyage. Le regard qui se pose, sur lui. Un haussement de sourcil, quand il ne détourne pas le regard, bataille silencieuse (( du moins tu vois tout comme une bataille )), avant qu’il ne brise le contact en se levant.
Il vient vers toi. Vraiment ? Merde il vient vers toi.
Les doigts qui se resserrent sur ton verre alors que tu le suis à travers la pièce, fronce les sourcils quand tu le vois se faire arrêter par un homme, la sécheresse de l’échange avant qu’il n’arrive finalement à ton niveau. Il se laisse tomber sur la chaise à côté de toi, sans un mot, tu ne dis rien non plus, ton souffle que tu retiens, parce que tu ne sais pas vraiment réagir. Relation étrange, une sorte d’entente, de trêve, depuis votre dernière discussion. Puis avec Luke, tous les trois. T’aurais jamais cru que t’accepterais de laisser un homme comme lui t’approcher, se glisser dans ceux que tu peux supporter. Et pourtant il est là, à côté de toi, à cogner son verre contre le tien.
Tu attends qu’il dise quelque chose.
Mais non.
Juste du silence.
Et puis sa tête détournée, tu peux apercevoir un muscle qui se tend au niveau de sa mâchoire. T’es perdue dans ta contemplation que tu ne sens pas le contact au début. Il te faut un temps, quelques instants pour comprendre.
Son genou contre le tien, trop long pour être une erreur, et ça t’arrache un sourire silencieux. Il ne te voit pas lever les yeux au ciel, il ne te voit pas faire semblant d’être offusqué, il ne te voit pas te tourner un peu plus vers lui, chercher de nouveau le contact, ton pied le long de sa jambe
Et puis merde. T’as quoi à perdre.
Je ne te pensais pas du type à rester aux soirées
Le silence que tu brises, alors que tu porte ton verre à tes lèvres, le gout du café mélangé au whisky que tu ne sens déjà presque plus te fait soupirer. T’es certaine d’avoir la bouche un peu pâteuse, juste un peu, et que ton intonation ne doit pas être aussi coupante que d’habitude. Tant pis. Tu continue.
Quelle connerie cette soirée…Mais hey, c’est l’administration qui paye
Ou le gouvernement, pour apaiser votre douleur, cotre colère, votre deuil. Pour apaiser votre peur aussi, vous redonner du courage. Technique aussi vieille que le monde, l’alcool et puis les soldats, comme les français pendant la guerre avec leur timbale de rouge. T’en es réduite à ça hein, pour te calmer ce soir.
Finalement on le prend ce verre
La promesse que vous n’aviez pas tenue, jamais le temps, jamais le moment, jamais l’envie. Jusqu’à ce soir. T’as le cœur qu’est pas beau à voir, et les sentiments aiguisést’as l’impression que t’étais roulée dans du papier bulle avant ça et qu’on te l’a retiré. Tous tes sens à vif, c’est douloureux et tu voudrais que ça s’arrête. Boire encore, un peu, juste un peu, te donner du courage.
Regarde moi
Soufflé tout bas. Comme une supplique. me laisse pas seule au milieu de tout ça.
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Sujet: Re: embraser tes sens :: Jeu 16 Juil - 1:17
@willow greenbriar

Sous tes yeux, les danseurs se pressent, les silhouettes se bousculent, moites, chaudes, usées. La fatigue et l'alcool mettent à l'épreuve les corps des agents qui, plus faibles, probablement plus éprouvés, se laissent aller sans complexe au rythme d'un tube des années soixante-dix. Le bruit saccadé de leurs pas résonne sur le sol. Mais tu entends également les souffles courts, par les lèvres entrouvertes, les brefs éclats de rire, les fredonnements de certains. Et puis il y a ceux qui parlent en dansant, absorbés dans une grande conversation, tout en se dandinant d'un pied sur l'autre. Il y a ce scientifique dont tu ne connais pas le nom, isolé, dans sa bulle ; et un peu plus loin, ces deux femmes qui n'ont de cesse de se frôler, en riant à gorge déployée. Tu les observes, parfaitement étranger à cette joie factice, à cette excitation, à cette façon, commune pourtant, de tourner la page et de passer à autre chose. D'oublier. Tu ne sais pas comment faire, toi. T'as jamais eu l'occasion de grandir, d'enterrer le passé avec les cadavres et de vivre d'autres choses. Tu es de ceux qui boivent et s'isolent, car leur moment n'est pas venu. Tes doigts sont enroulés autour du verre et tu apprécies le contact presque frais de ce dernier, face à ce spectacle de corps en sueur, d'être humains agités, secoués de spasmes frénétiques.

Mais en vérité, ton attention est scindée en deux. Si une part de toi semble absorbée par les danseurs, une seconde est orientée vers ta collègue, dont tu fuis pour l'heure le regard. Tu ressens sous la table la chaleur mordante de son genou, proximité électrisante et hautement improbable. Vous n'avez jamais été les meilleurs amis du monde et tu es à peu près certain que tu ne t'es attiré que récemment ses bonnes grâces. Pourtant, ce soir, elle est là, isolée du groupe, au moins autant que toi, prisonnière d'une soirée où il est bon de se montrer. Pour l'intégration, surtout. Parce que vous en avez besoin, aussi. T'as pas bien observé sa réaction quand tu t'es posé à ses côtés ((ou t'as trop bu pour que ça ait une quelconque importance)) T'as pas lu l'incompréhension au fond de ses prunelles, son hésitation quant à l'attitude à adopter. Sûrement que tu la déranges, sans doute va-t-elle te demander de dégager. T'en sais rien, t'es prêt à tout, notamment à te lever pour repartir, si elle te le demande. Mais il y a son pied, contre ta jambe, le contact qu'elle accepte, l'air de rien, qu'elle provoque à son tour. Tes doigts imperceptiblement se resserrent autour du verre. Tu ne la regardes pas pour autant.

Je ne te pensais pas du type à rester aux soirées Ça t'arrache un vague sourire, en coin, la joue qui se creuse sur le profil qu'elle peut observer. Tu pourrais lui retourner la réflexion, mais tu n'en fais rien, te contentes d'un vague mouvement d'épaules, haussement impuissant. T'as l'impression qu'elle s'est davantage tournée vers toi, tu dois halluciner. Tu n'es pas du genre à rester aux soirées, mais elle non plus. Les conditions sont sûrement exceptionnelles, pour vous deux. Tu joues avec ton verre, décrivant un imperceptible mouvement circulaire, pour que le liquide transparent se mettent à onduler. Tu te détournes d'ailleurs des danseurs pour regarder la vodka entre tes doigts. Quelle connerie cette soirée…Mais hey, c’est l’administration qui paye Nouveau bref sourire, te voilà qui termines ton verre cul-sec, le fait claquer sur la table sans le vouloir en le reposant. T'es bien d'accord avec elle, pour une fois. Sans lever les yeux, tu sors ton paquet de cigarettes de ta poche et extirpes une clope de ce dernier, que tu glisses entre tes lèvres ((t'avais presque arrêté de fumer, c'est con)). L'une de tes mains s'est glissée à ton autre poche, pour en sortir un briquet. Finalement on le prend ce verre Y'a le bruit du feu qui claque, le bout de la cigarette qui rougeoie, la fumée qui s'élève. T'as laissé le paquet sur la table, en évidence ((au cas où)) et t'inspires à plein poumon, l’œil qui dévie une nouvelle fois vers les danseurs, l'odeur de la nicotine qui remplace celle de la sueur, des parfums et des relents d'alcool. Tes doigts, discrets, attires à toi le cendrier sur la table.

Regarde moi Tu prends le temps de tirer une nouvelle fois, avant de tapoter le mégot et d'observer les cendres voleter jusqu'au plat. Alors, seulement, ton regard se lève vers elle. Tes yeux, noirs, se plantent dans les siens sans retenue, parce que tu sais pas faire dans la demi-mesure ; l'ignorer et briller par ton absence ou lui cramer le cœur d'un simple coup d'oeil. Y'a un sourire pourtant qui se glisse sur tes lèvres, lorsque tu la dévisages, conscient que ses mots ne sont pas un ordre, mais un appel au secours. Sous la table, tes jambes se sont étendues, encadrent les siennes sans même les frôler. Elle a ton attention, pleine et entière. Tu tournes encore au café froid, Greenbriar ? Et sans attendre la permission, tu tends la main vers sa boisson, ôte la tasse d'entre ses doigts et la porte à hauteur de ton visage. Ça sent le wishky ; tu souris en la reposant juste devant elle. C'était donc ça, ton secret. Tu as cette façon de l'observer, un peu par en-dessous, un peu du coin de l'oeil, comme un enfant insolent en tourmenterait un autre. Au loin, exclamation soudaine, des collègues qui s'esclaffent, des bruits de verres qui trinquent, un peu de bière renversée. T'as porté ton attention sur le remue-ménage tandis qu'entre tes doigts, la cigarette se consume lentement. J'ai l'impression d'être un étranger. Soufflé comme si elle n'était pas là pour l'entendre. Comme si t'étais seul et isolé. T'as mille fois articulé ces mots par le passé. Mais curieusement, cette fois, ton accent russe n'y es pour rien, quoiqu'il soit plus prononcé, avec l'alcool dans le sang. Ce ne sont pas tes origines, qui sont rejetées. C'est toi, toi tout entier. Qui tu es, pour ce que tu as fait, parce qu'ils redoutent les ouïs dire sans chercher à connaître la vérité. C'est sans doute mieux ainsi, elle est peut-être trop violente, la vérité.

Elle est belle. Que tu dis, en revenant à elle, un doigt qui se lève vaguement en direction de la cicatrice, dans son cou. T'en as pas, des comme ça, t'en serais presque jaloux. Mais déjà, ton regard glisse plus bas, se pose sur les plaques sur sa poitrine ; l'une d'elle est tordue. Les observer ainsi te rappelle le poids de celles à ton cou qui, en écho, semblent soudainement peser plus lourd. Toi aussi, t'as le passé accroché à la nuque. Toi aussi, t'as pas honte de les arborer à chaque heure de ta vie. D'ailleurs, tu cherches pas non plus à dissimuler ton intérêt pour ces dernières ; pourtant déjà, tu t'en détournes. T'as rien à dire, à ce sujet. T'as pas l'intention d'aborder quoique ce soit en rapport avec la vie militaire, t'as pas envie qu'elle te pose des questions. Pas ce soir. T'as pas envie de te battre. Une nouvelle bouffée de nicotine, ton regard qui s'embrase. Tu sais danser ? Que tu demandes tout à coup . Dans le jukebox, la musique a changé.

Willow Greenbriar
Willow Greenbriar
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Sujet: Re: embraser tes sens :: Jeu 16 Juil - 22:14
Le contact tu le fuis, depuis toujours, depuis trop longtemps. T’es tombée dans le piège une fois, t’as eu ton cœur brisé, éparpillé en milles morceaux pendant que lui était réduit en fumée. On te dit femme fatale, tu te dis femme trop seule, la chaleur des corps en horreur, l’attachement trop facile, tu dérape parfois le temps d’une nuit, quand t’es certaines que ça ne se reproduira plus jamais. Eviter de t’attacher, juste tes frères et toi, c’est déjà bien trop de monde à pleurer quand y en a un qu’est enterré. Tu ne veux pas, pas maintenant, commencer à faire de la place pour les nouveaux.
Mais c’est trop tard pas vrai ? Mikhaïl sait très bien que tu le pleureras s’il tombe demain. Il en va de même pour Luke. Trio étrange, ça te fait te crisper un peu plus. Tout mais pas ça.
Corps contre corps, lui qui ne dit rien mais tu vois son sourire qui se dessine sur son visage lorsque tu prends la parole, la façon dont il bouge (( si discret )) quand ton pied rencontre sa jambe, quand tu joue les innocentes, comme des gamins lors d’une soirée entre potes un vendredi soir.
Sauf que vous n’êtes plus des enfants depuis longtemps
Ton regard qui glisse contre son visage, ses mains, ses gestes, quand il vide son verre, allume sa cigarette. Pendant un instant, juste un mirage, l’alcool surement, tu vois ce que tu ne devrais pas. Mais c’est assez pour te faire craquer, balancer des mots que tu regretteras surement demain, parce qu’au milieu de cette foule y a que lui qui te semble réel, malgré tout ce que cela implique. Y a que lui qui résonne, que lui qui pourrait comprendre le néant que t’as caché entre tes côtes. Il a le même trou noir dans le regard, un bout d’âme laissé sur le terrain, le sang sur les mains, et les morts qui ne se comptent même plus sur les doigts. regarde moi. Juste une fois, juste ce soir. Pour te prouver que t’es pas seule, malgré tout ce que t’aimerais te faire croire.

Tu tournes encore au café froid, Greenbriar ?
Sa voix. Son regard. Tu peux entendre la moquerie au loin, dans la façon qu’il a de prononcer ton nom, son accent et puis les braises. Comme une blague entre vous deux, ton café trop froid qu’il était venu te taxer, mais ce soir c’est un peu différent, un autre gout que la caféine, juste assez pour te faire voir flou une fois sur trois.
C’était donc ça, ton secret
Et maintenant que tu l’as découvert, je vais devoir te tuer
Ton sourire qui fleurit sur tes lèvres en écho au sien, la blague que tu lui renvoie, t’as besoin de ça ce soir, de vos échanges pleins de feu et de piquant, tout pour oublier le reste, atténuer l’absence. Tu porte ta tasse à tes lèvres, vider cul sec le fond de café, le goût âcre qui t’arrache une grimace que tu ne prends pas la peine de cacher. Cela ne sert à rien de faire semblant.
J'ai l'impression d'être un étranger.
Et tu comprends ce qu’il veut dire. Ce n’est pas tant vos origines différentes que l’absence de foyer qui fait mal. Au milieu d’une bande de gens qui vivent surement l’horreur pour la première fois, juste des bleusailles recrutées, t’as vérifié, y en a pas tant que ça qui tiendrons sur le long terme. T’en es certaine. A un moment donné ils en auront assez. Il ne restera plus que toi, plus que Mikhaïl, plus que ceux qui n’ont plus de remords depuis longtemps, à trancher une gorge ou à appuyer sur la détente. Bons chiens de guerre entrainés pour le combat
Ca sera toujours comme ça, peut importe le nombre de tournées payées
Que tu finis par répondre dans un souffle. Et tu sais que c’est la vérité. Jamais ils ne vous laisseront entrer.

Elle est belle.
Instinctivement tu porte ta main à ton cou, caresser le relief du bout du pouce, alors qu’il continue de te dévisager, tu sens son regard qui descend, s’arrête sur ta poitrine, et tu sais qu’il regarde autre chose que l’évidence, qu’il a surement repéré les plaques. Peut être qu’un jour tu lui raconteras. Et peut être qu’un jour alors il te racontera pourquoi il a fait ça.
Pourquoi il a trahi.
Pourquoi il a tué.
Pourquoi il a tourné le dos à sa famille.
Tu commence à te douter que c’est plus que ce que laissent penser les quelques lignes dans son dossier.
Et encore c’est pas la plus belle.
Le sourire provocateur, de nouveau tu fais pression contre sa jambe, un clin d’œil amusé. S’il savait, tout ton corps couturé, des restes d’opération foireuses, tes jambes, ton ventre, ton dos, tes bras. Pudique, tu ne dévoile que rarement ton corps, que lorsque c’est nécessaire, peu de gens pour voir la constellation d’éclats qui marquent ton derme. Et tu supposes que c’est surement pareil pour lui. Tu serais un peu plus alcoolisée que tu lui proposerais un concours, à celui qui à la plus grosse, sans idées mal placées. Mais il te prend te court, sa voix qui t’arrache de tes pensées, la musique qui te ramène à la réalité.
Tu sais danser
Tu me demande sérieusement ça ?
Ton sourire qui grandit, t’as envie de te marrer, fort, trop fort. Bon sang, s’il savait. Et vos vies cachées qui se dévoilent un peu, juste un peu, le temps d’une danse ou deux. Des heures passées à danser, parce que ta mère avait insisté, que si tu voulais frapper dans des sacs de sables tu devrais aussi apprendre à être un peu plus gracieuse, le sens du rythme qu’elle t’a rentré à coup de sandales. Pour ton mariage, parce qu’à l’époque elle était persuadée encore, qu’elle arriverait à te maquer, avec un indien respectable. Quelle blague.
Invite moi et tu verras bien
Le défi lancé, t’attends silencieusement, voir s’il va finir pas se dégonfler ou non. Tu ne sais pas vraiment, quoi espérer comme réaction.
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Sujet: Re: embraser tes sens :: Ven 17 Juil - 10:59
@willow greenbriar

La trêve entre vous ne sera sûrement pas éternelle. Et quelque part, c'est effrayant de songer que demain, dans quelques semaines ou quelques mois, Luke, elle, et quelques rares autres, seront définitivement sortis de ta vie. Tu évites de te projeter sur le long terme, tu évites de penser à l'après, qui est trop incertain. Mais l'alcool dans ton sang ouvre les portes de ces nouvelles réflexions; elle t'oubliera. Lorsque le gouvernement décrétera officiellement que l'unité anti-mutants n'est plus utile, quand il formera de véritables spécialistes du sujet, quand vous ne serez plus qu'une bande de pantins aux fils usés, elle sera renvoyée d'où elle vient. Tu l'imagines déjà remplir une nouvelle mission, sans doute dans un autre état, afin de servir une cause qui t'échappe, qui ne te concerne pas. Quant à toi, tu retourneras sans détour à la case prison - à vie - et vos chemins se sépareront définitivement, le temps d'un au revoir, à peine. Tu ne la connais pas suffisamment pour en être certain, mais au fond de toi, tu es à peu près sûr que l’attendre au parloir serait vain. Elle te pleurera si tu tombes, tu l’espères du moins, mais elle te laissera en arrière, si tu parviens à survivre ; comme tous les autres avant elle, comme ceux et celles et qui ont espacés les visites, jusqu’à disparaître. T’es seul dans ton enfer, Mikhaïl. Et si tu te conformes à ce que l’on attend de toi, tu crèveras seul. Est-ce que ça en vaut la peine ?

Regarde-moi dit-elle, le pied contre ta jambe. Regarde-moi, comme si elle espérait te ramener à la réalité, comme il te fallait t’accrocher encore, un peu à ça, à ce sentiment de compter, d’avoir la moindre importance pour quelqu’un. T’es pas dupe, tu te doutes bien que c’est elle-même, qu’elle tente de rassurer. Que le contact, si bref qu’il soit, est aussi une façon pour elle de ne pas sombrer. Vous êtes de ceux à l’attachement douloureux, de ceux qui doivent ravaler leur peine quand l’un des vôtres disparaît. Mais lorsque vous parvenez à briser les murailles érigées, la vulnérabilité prend bien souvent le pas sur le reste. T’avais ris, la dernière fois. Aujourd’hui, si elle te le redemandait, tu pourrais lui affirmer que, ouais, sans doute que tu parviendrais à chialer sur sa tombe, si une mission venait à déraper. Alors, tu laisses vos jeux d’enfants prendre le pas sur tout le reste. Tu la laisses jouer à l’attrape-cœur, le flirt plus ridicule qu’une amourette d’adolescents. Tu la laisses faire, parce que t’es celui qui a lancé les hostilités. Parce que t’es le premier à avoir enfoncé une porte pas franchement verrouillée, sans trop savoir ce que tu trouverais derrière. Un sourire, une parole réconfortante, la chaleur d’un simple regard ((et les vapeurs d’alcool)).

Et maintenant que tu l’as découvert, je vais devoir te tuer. Son sourire, complice, le tien en réponse. Dans un autre cadre, sur un autre terrain, tu lui aurais volontiers tendu l’arme pour en finir, une pointe de défi au fond de la voix. Mais tu te contentes d’un silence, les seuls que tu saches convenablement maîtriser, et d’un regard, lorsqu’elle termine sa tasse alcoolisée. T’observes ses mains, ses bras, l’usure de sa peau, toutes les marques qui échappent au tissu de ses manches et que la lumière du bar révèle avec pudeur. C’est amusant de constater que Willow te ressemble bien plus que tu ne pourrais te l’avouer. Des plaies à vif, similaires à défaut d’être identiques. Des combats qui se succèdent, pour elle ; une guerre perpétuelle, pour toi. La différence réside sûrement dans le fait qu’elle a traversé les terrains et les conflits au fil des années. Toi, t’as le cœur, l’âme et l’humanité restés au Vietnam. Ça sera toujours comme ça, peut importe le nombre de tournées payées Tu aimes son accent, étouffé dans un souffle, plus chantant que celui des américains ; plus rond, plus sucré. Tu aimes aussi son geste, la façon dont elle se détourne pour te répondre et sa manière de comprendre exactement ce que tes mots signifient, comme s’ils étaient parfaitement évidents. Comme si elle en comprenait véritablement le poids. Elle est la seule, à pouvoir comprendre, à partager ce sentiment. L’impression de n’être qu’un chien de combat ((t’as juste fait le choix de ronger ta laisse et t’as payé cher pour ça))

Et encore c’est pas la plus belle. Son sourire, provocateur, la façon dont elle caresse la cicatrice du bout du doigt ; puis sous la table, son pied, appuyant contre ta jambe. Instinctivement, tu te redresses un peu plus dans ta chaise, lui rends son regard appuyé. Tu ne peux qu’imaginer, les stigmates sur sa chair, les blessures qui se mêlent certainement aux tatouages, aux hommages indélébiles. Tu ne peux qu’imaginer, idéaliser tout cela, et le lui faire savoir d’un bref sourire, de ceux qui meurent sur tes lèvres avant d’avoir pu exister tout à fait. T’as toujours eu beaucoup d’imagination Mikhaïl, sûrement un effet secondaire de la prison. Mais déjà, tu évoques la danse ((et même toi ça te surprend)) T’es pas franchement un bon danseur, t’as plus esquissé le moindre pas dans un club depuis une éternité, plusieurs longues années, il ne te reste que de vagues souvenirs de tes permissions, lorsque l’uniforme était plus important que le talent, et suffisait à attirer les regards. Tu me demandes sérieusement ça ? Et tu hausses l’air de rien les épaules, devant l’hilarité qu’elle contient. Apparemment. Tu triches pas, tu fais pas semblant. Invite moi et tu verras bien Et à peine le défi est-il lancé, que t’écrases ton mégot au fond du cendrier.

Tu ne lui laisses pas le temps de te dévisager, incrédule ; dans un mouvement souple, tu te lèves, sans que ta chaise ne fasse de bruit en raclant le sol ((tu sais être discret, quand tu le veux)). Sans un mot, en soutenant simplement son regard, l’amusement gravé à même la gueule, tu contournes la table entre vous et viens te planter à ses côtés. Et puis après une seconde de battement, il y a ta main que tu lui tends, paume levée vers le plafond. Tu te penches à peine, le dos courbé dans une simili-révérence, avortée avant de devenir tout à fait ridicule. Tes yeux ne se détachent pas des siens, tandis que tu abaisses un peu la tête, taquin, l’observant par en-dessous, comme un garnement à la boum de l’école ((mais qu’est-ce que tu en sais, t’as jamais connu ça)) Je ne me cherche pas d’excuses, mais je préfère te prévenir : je ne suis pas franchement un bon danseur. Ta voix comme un murmure, des braises ravivées par le ton employé, un secret inestible que tu ne partagerais qu’avec elle. Au fond, il y a un peu de ça, l'ivresse qui te force à confesser, te livrer avec une certaine tendresse. Et puis, sa main se glisse dans la tienne, tes doigts se referment avec douceur sur sa peau. C’est la première fois que tu la touches, frontalement, volontairement, ouvertement. C’est la première fois que tu es le plus tactile de vous deux. Mais quelque chose me dit que, toi, tu caches bien ton jeu

Et la complicité s’installe dès l’instant où elle se lève, où d’un mouvement doux, tu l’attires vers toi ((contre toi)) pour l’entraîner auprès des danseurs. Une main frôlant son corps, l’autre délicatement refermée autour de ses doigts, une simple pression pour lui faire savoir que tu es là ((t’es pas seule, Willow)) Pas un instant tu ne la quittes du regard, le visage baissé vers son sourire, amusé par l’absurdité de la situation, heureux aussi de pouvoir la vivre. Comme si suivre le rythme pouvait gommer le reste. Mais tu t’en fous du reste, tu t’en fous, de la musique. Tu la laisses mener la danse en profitant simplement de sa présence. Parce que ce soir, y’a rien d’autre qui compte.

Willow Greenbriar
Willow Greenbriar
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Vu du ciel, l'Enfer est comme le Paradis

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Sujet: Re: embraser tes sens :: Ven 31 Juil - 0:05
C'est si facile, de se laisser prendre au jeu, d'oublier un instant les règles que tu t'es posée, d'oublier le reste, l'entourage. C'est si facile, surtout quand Mikhaïl est en face, avec son sourire en demi-teinte, la fossette qui se creuse quand il étire ses lèvres presque timidement, vous deux dans votre bulle. Juste vous deux. C'est si facile, de ne pas penser à la réalité, quand il y a ton corps si près du sien, sa chaleur qui s'échappe pour t'envelopper, tu le devine parfaitement. Vos blagues, vos jeux, vos joutes. Pour la première fois ce soir t'accepte un peu plus de lui que d'habitude. Pour la première fois ce soir, tu ne pense plus à son dossier, à ce que les mots en rouge veulent dire.
Cette journée a été éprouvante, à ranger les affaires des défunts, pas les tiens, mais juste assez pour rendre douloureuse chaque ligne tatouée sur ton bras, chaque cicatrice, chaque souvenir. Alors il y a comme un besoin de tout éteindre ce soir, pied contre jambe, coeur contre coeur, l'alcool dans les veines, t'as les joues qui chauffent doucement.

Il y a le rire quand tu menace de le tuer, tes secrets révélés, lui qui rigole en retour, l'enchainement de vos mots, de vous morceaux de vie à moitié dévoilés dans un murmure. Une cicatrice, une vieille habitude, une plaque sur la poitrine. Au fond vous ne savez pas grand chose de l'autre mais, il y a quelque chose d'inexorable là dedans, comme la sensation d'être à la maison. Tu le comprend, il te comprend. Sentiment étrange, tu as toujours fais de ton mieux pour rejeter la terre entière, comptant sur les doigts de ta main les vrais. Mais quand il t'invite à danser, tu n'as pas le coeur à le rejeter.
Apparemment
qu'il te répond un peu trop sérieusement. Surement qu'il ne se doute pas, personne ne se doute de toute façon, s'ils savaient les heures passées à danser, pour pouvoir ensuite frapper dans le sac de sable, égalité dans l'éducation de la part de tes parents. Tu le défie. Il s'exécute. Tu le suis du regard alors qu'il se lève, qu'il te tend la main. Un moment d'hésitation avant de glissa ta paume dans la sienne. (( la chaleur de sa peau )). Et tu finis par te redresser. 9a tangue un peu, l'alcool surement, tu ne tiens pas beaucoup, c'est ça de passer 37 ans à tourner à l'eau et aux jus d'oranges plutôt qu'au vin. Mais tu n'a spas non plus assez bu pour te rendre incapable. En équilibre sur tes talons, une des rares robes présente dans ta garde robe, tu n'as pas honte de ta féminité, tu sais juste que les gens autour de toi ne sont pas habitués.
Je ne me cherche pas d’excuses, mais je préfère te prévenir : je ne suis pas franchement un bon danseur.
Le murmure qui t'arrache un sourire alors qu'il reprend doucement.
Mais quelque chose me dit que, toi, tu caches bien ton jeu
Qui est-ce qui a vendu la mèche ? Je sens qu'il va falloir que je fasse du ménage dans mon entourage
De ta main libre tu imite le geste d'une décapitation avant de secouer la tête en rigolant doucement. Rire qui se meurt lentement quand il t'attire contre lui, te raccrocher un peu plus, le laisser vous amener sur la piste de danse.

Au fond t'as même pas envie d'écouter la musique, t'as les yeux rivés dans ceux de Mikhaïl, et c'est soudain peut être un peu trop sérieux, un peu trop proche. Pendant un instant tu te demande ce que tu fous, tu te dis que tu devrais tout laisser tomber et t'en aller.
Dans ta poitrine, le vide qui proteste.
Mais t'es bien incapable de t'écarter, de lacher sa main, de le lâcher lui. Alors à la place tu prends un peu le relais, la cadence que tu suis instinctivement/
Laisse moi guider
Du haut de tes talons tu fais presque sa taille, et tes yeux dans les siens, t'es incapable de détourner le regard, soudain trop proche, t'as les mains qui voyagent, alors que tu l'invite un peu plus près, que tu lui montre les pas, que tu lui fais sentir le rythme.
Ca va jaser demain je pense
Alors que tu passe tes bras autour de son cou, combler le vide entre vos deux corps, t'as la tête qui tourne légèrement, les joues rosies par l'effort, par la danse, par l'alcool.
Enfin s'ils s'en souviennent
Et demain toi aussi, tu voudras surement avoir tout oublié.
Mais pas ce soir.
Pas ce soir non. Bon sang.
Comme quelque chose qui s'est cassé, un besoin trop grand, tu le maudis intérieurement pour être venu, pour avoir tout déclenché. Définitivement tu le hais. (( menteuse )).
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Sujet: Re: embraser tes sens :: Ven 31 Juil - 18:21
@willow greenbriar

Tu la soutiens, vaguement, avec douceur. Pas qu'elle menace de tomber, pas qu'elle ait trop bu, vous êtes encore loin du coma éthylique, simplement pour être là. Pour avoir les deux pieds dans le moment présent, cette connerie que tu n'arrives jamais à maîtriser. Là, avec elle. Contact discret, léger, pas encore trop prononcé ((tu pourrais reculer, elle pourrait fuir, ôter sa main de la tienne, te rejeter))  Au lieu de ça, il y a un sourire qui vient orner ses lèvres, y'a le bruit de ses talons sur le sol ((Greenbriar en talons, l'information est suffisamment inédite pour être soulignée)) et le froissement de sa robe au moindre mouvement. Qui est-ce qui a vendu la mèche ? Tu hausses vaguement une épaule, attitude nonchalante. Je sens qu'il va falloir que je fasse du ménage dans mon entourage Elle rit et tu ris avec elle, doucement, devant son geste. T'aimerais lui répondre que tu ne parleras pas, pas même sous la torture, mais tu préfères en rester là. Ces mots entre vos lèvres auraient un sens bien trop réel, seraient bien trop concret et t'as pas envie de ruiner l'instant avec ton cynisme. Tu préfères l'attirer à toi, l'attirer au centre de la piste de danse, vos corps miraculeusement épargnés par ceux des danseurs déjà présents. Aucune collision malgré l'espace assez étroit, à croire que pour la première fois, tu ne passes pas inaperçu pour les bonnes raisons.

Elle soutient ton regard et tu t'en détournes une unique fois, sourire penaud, gêné, presque enfantin sur les lippes, pour vérifier que tu n'écrases pas ses pieds. T'as du mal à rester tout à fait sérieux, à te perdre tout à fait dans ses yeux, c'est trop étrange, trop anormal, t'es trop dans ton esprit, prisonnier de ta propre tête, incapable de faire taire les trop nombreuses pensées qui t'envahissent. Laisse moi guider Dit-elle alors, comme si elle parvenait à percevoir toute cette agitation qui bouillonne sous la surface, qui bouillonne toujours en vérité, à chaque seconde, à chaque minute, mais que tu ne laisses que trop rarement voir. Cette même énergie qui perce dans tes prunelles, quand t'égorges ton supérieur ou quand t'abats un mutant. Tu adoptes son rythme, ignorant la musique, la laisse mener la danse comme un gosse s'abandonne aux bras de sa mère. T'as jamais eu trop de mal à lâcher prise, t'es pas totalement dans le contrôle. Si tu résistes encore à l'autorité, tes égaux ont toujours su s'attirer ton écoute et ton respect. Alors tu lui adresses un vague sourire, t'approches un peu plus.

Ca va jaser demain je pense La chaleur de son bras autour de ton cou, ton sourire en guise de réponse, avant que tes yeux ne la quittent un instant pour observer les tables un peu plus loin. Quelques regards tournés vers vous, tu reviens à son visage aux joues roses. On a l'habitude Pas de je. On. On, car elle aussi. Toi plus frontalement qu'elle, sans doute, car les agents s'attaquent plus aisément à un homme, mais tout de même. Vous, les monstres de foire, freakshow ambulant face à ces spectateurs dont vous partagez le quotidien. Et ces paris balancés dans vos dos; qui le premier se cassera la gueule face à un mutant ou se retournera, telle une bête sauvage, contre son propre camp. Et si tu savais à quel point je m'en fous Glisses-tu dans un soupir, d'une voix basse, comme on partage un secret. Enfin s'ils s'en souviennent Ton rire qui résonne un instant avant que le calme ne revienne, avant que tu ne presses davantage sa silhouette contre la tienne, ta main qui s'égare dans son dos, flirt avec ses hanches sans jamais s'y poser tout à fait. Alors. Demandes-tu finalement, sans cesser de soutenir son regard. Qu'est-ce que tu as écris sur moi, dans ton joli carnet ? Curiosité ravivée par le poids de son bras autour de son cou, par la chaleur de son corps sous tes doigts. Comme si cette proximité interdite invitait à la confidence ((sans doute est-ce le cas, au fond))

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