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 Hygiène de l'Assassin. ((ft. Mikhaïl))

Il-Hwa Kim
Il-Hwa Kim
ILS SONT CEUX QUI CHANGERONT LE MONDE QUE L'ON CONNAÎT, D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE.
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Sujet: Hygiène de l'Assassin. ((ft. Mikhaïl)) :: Ven 24 Juil - 14:23





Cette année, tu vas fêter quarante deux ans. Ta peau commence à perdre de son élasticité, des rides se forment au coin de tes yeux, au coin de tes lèvres, discrètes mais présentes malgré tout. Le corps humain n’est pas fait pour durer. Il se fatigue, se brise, se fane, s’effrite jusqu’à devenir des cendres. L’odeur des cadavres décomposés s'accentue au fil du temps, comme un vilain souvenir qui hante tes facultés olfactives. Ce parfum de poudre à canon et de sang séché, la senteur d’un homme qui a trompé la vie avec la mort dans un élan de désespoir. Ton père était un lâche. Et chaque bougie qui s’ajoute à ton gâteau d’anniversaire est la preuve que tu n’as besoin de personne pour vivre. ((Même l’enfer ne veut pas de toi.))

Cette année, tu vas fêter quarante deux ans. Pourtant, tu ne te sens pas plus vieille ou plus jeune que l’année précédente. Tu ne sens pas le poids de l’âge sur tes épaules, seulement les conséquences de tes actes. Des mauvais choix, des actes manqués, des occasions perdues mais aucun regrets. La vie est ainsi faite, seule le progrès scientifique contribue à ton salut. Et personne ne pourra jamais t’empêcher d’avancer sur cette voie. Ni tes mauvais choix. Ni tes actes manqués. Ni tes occasions perdues. Ni tes quarante deux ans.

L’avantage de ton âge avancé -et encore, tu étais bien jeune comparée à certains fossiles du labo’- était que tu bénéficiais d’une expérience bien conséquente. Palmarès qui faisait saliver les étudiants naïfs, ils s’étaient bousculés pour goûter à ton enseignement, les bras tendus vers un idéal qu’ils s’étaient eux-même construit. Malheureusement pour eux, tu n’étais pas comme ils se l’étaient imaginer. Froide. Intransigeante. Impatiente. Tu ne répétais pas, il fallait suivre la cadence. Tu n’attendais personne, il fallait courir à ton rythme. Tu n’avais aucune pitié, aucun attachement. Les lèches-bottes, les branleurs, les pistonnés, les paresseux, la vermine n’avait pas sa place dans ton équipe. Et tel une cruelle impératrice, tu avais sans retenue couper les têtes des plus misérables.

Fin de journée, les couloirs du QG sont déserts lorsque tu quittes le bâtiment. Seuls quelques silhouettes imposantes rasent les murs, à l'affût de la moindre anomalie. ((Gorilles Obéissants.)). Le bruit de tes talons résonnent dans le parking, ta démarche droite scie impeccablement l’air. Et finalement, une ombre t’arrête, un visage plus ou moins familier se dessine dans la lueur d’un réverbère. Les cernes creusées, le teint pâle, la colonne vertébrale tordue, tu ne t’arrêtes pas pour si peu. « Ma journée est terminée. ». Un ton sans appel, les réclamations n’ont pas leurs places dans ton agenda. « Madame Kim … Reprenez-moi … Ce job, c’était toute ma vie. ». Et là, ça te revient vaguement, le souvenir d’une face condescendante, un étudiant persuadé d’être mieux que les autres. « Si c’était réellement le cas, vous seriez toujours parmi nous. Vous n’aviez qu’à être à la hauteur. ». « Madame Kim, si vous me donniez une autre chance, je- ». Ton soupire agacé brise sa voix mais il continue de te coller aux talons. « Je ne donne pas de seconde chance. Vous étiez prévenu. Sur ce. ». Tes doigts glissent dans ton sac pour y tirer tes clefs de voitures lorsque le garçon saisit brusquement ton poignet. « Ecoute-moi quand je parle, salope ! ».

La gifle fut si brusque qu’elle résonna dans tout le terrain vague. Ta joue brûle, ta peau rougit, et alors que ton visage se retourne délicatement vers ton agresseur, tes iris perçantes déchirent le rideau de tes mèches sombres. Salope. Salope. Salope. Et ton coup de poing s’écrase sans ménagement sur le nez du jeune homme dans un craquement douloureux. « Ne. Me. Touchez. Plus. Jamais. ». Tes jointures se sont ouvertes, elles brillent d’une couleur écarlate. Lui vacille, les paumes retenant la cascade d’hémoglobine qui s’échappe de ses narines déchirées. « Espèce de tarée ! ». Il est prêt à revenir à l'assaut. Et finalement, c’est la fin.


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Sujet: Re: Hygiène de l'Assassin. ((ft. Mikhaïl)) :: Mer 29 Juil - 12:11
@il-hwa kim

T'arrêtes pas d'y penser. Au 4 juillet, à la journée de rangement du QG, à la soirée qui a suivi. T'arrêtes pas d'y penser parce que c'était con, parce que ça devient compliqué, parce que tu te sens trop impliqué et trop engagé dans un système qui n'est pas le tien. Qui ne l'est plus depuis longtemps. Commencent à germer dans ton esprit des idées d'évasion, stupides pour l'heure, mais l'envie irrépressible de te tirer, quand l'occasion se présentera. Quitter l'état, le pays, pourquoi pas retourner en URSS et tenter de recommencer quelque chose, là-bas. Reprendre ta vie de zéro à plus de quarante ans. Brillante idée, Mikhaïl. Tu tires sur la clope à tes lèvres, tout en observant, les yeux plissés, le parking résolument désert. Tu t'accordes une pause, sans réellement interrompre ta ronde, toujours en poste mais t'octroyant quelques libertés. De toute façon, même ainsi, tu restes plus efficace que la majeure partie des agents de l'UAM. Flics recrutés en hâte, agents des différents bureaux gouvernementaux, espions. Ils sont rares au fond, les militaires expérimentés ((t'es même pas certain de pouvoir te compter dedans))

Et puis, il y a ces bruits de pas sur le béton, talons claquants et démarche pressée. Femme, de toute évidence. Et à la nature de ses pompes, certainement pas du type ranger ((quoique, tu pourrais te laisser surprendre)) mais plutôt section scientifique ou personnel civil. T'aperçois sa silhouette, éloignée, qui passe brièvement dans ton champ de vision; elle t'a certainement pas remarqué. Il faut dire qu'adossé contre le mur et vêtu de l'uniforme sombre de l'unité de sécurité, tu passes plutôt inaperçu. Même si elles te gonflent, les missions de sécu, t'es pas mécontent d'éviter le terrain, ce soir. T'as besoin de calme et de solitude, de laisser toute cette pression retomber. Tu balances le mégot à terre quand une seconde ombre passe, plus furtivement encore. Et même si tu ne le sais pas encore, cette apparition signe la fin de ta tranquillité.

Tu n'entends pas le dialogue, tu t'en fous, t'es déjà en train de reprendre ta progression. Mais les voix s'échauffent, le ton monte et t'as pas besoin de vraiment tendre l'oreille pour comprendre. « Ecoute-moi quand je parle, salope ! » L'instinct prend le dessus, conditionné à obéir aux ordres, tu bifurques vivement pour rejoindre la zone du conflit. Tu vois le premier coup porté ((c'est lui, qui le donne)) Ne me touchez plus jamais puis le second ((joli uppercut)), mais la bataille n'a pas le temps de continuer car déjà, t'arrives à hauteur des combattants du soir. Tu te poses là, entre les deux, l'arme toujours en main, quand le type lance un nouvel assaut, comme si tu n'étais pas là. Tu le remets sur les rails d'un violent coup d'épaule, interrompant avec une violence inouïe sa course, et le forçant à reculer, de plusieurs pas, avant de braquer ton arme dans sa direction. Reste à ta place que tu balances, autoritaire, l’œil faisant un va et vient entre sa silhouette misérable au visage ensanglanté et à celui, glacial, de la femme. La scientifique. T'as le regard interrogateur, les mâchoires serrées.

Mais t'as pas le temps de lui demander si ça va ((après tout, elle s'est bouffée un coup)), que le type, beuglant une flopée d'insultes, les nerfs sans doute à vifs à cause de la douleur, revient à la charge. Tu perds patience, balances ton pied dans ses chevilles et lui assène un coup de crosse qui lui met le cul à terre, conscient, mais sonné. On peut aller régler ça à l'intérieur. Que tu souffles, plus pour elle que pour lui, en lui jetant un regard en coin. Parce que tu peux le laisser filer ou outrepasser la fonction première de l'UAM et le coller quelques heures derrière les barreaux. T'es pas un flic, t'enregistrera pas sa plainte, mais t'es plutôt doué pour jouer des poings. Et la taule est un sujet maîtrisé depuis des années.

Il-Hwa Kim
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Sujet: Re: Hygiène de l'Assassin. ((ft. Mikhaïl)) :: Mer 29 Juil - 18:41





((Salope)). Ça te ramène des années en arrière, dans un tout autre décors, une toute autre époque. Gyeongseong, 1948. Sept ans et presque toutes tes dents, les semelles pleines de boue, les joues qui te bouffent le visage, tu contemples le monde en sépia. Le visage de ta mère qui s’illumine d’un sourire, comme une suite de captures en rafale, la main du soldat qui l’agrippe déchire le souvenir dans un mouvement aussi désordonné que les coins cornés d’une photographie. Et tout commence à se froisser, tout commence à s’abîmer, les mots s’impriment dans ta tête, de vilaines taches d’encre indélébiles. « 미친년 ».

Comme un ouragan destructeur, un des gorilles de l’ombre s’est rué entre vos corps, tu as reculé d’un pas ou deux, comme une distance nécessaire. Tu n’aimais pas les gros bras. Ces brutes qui pensaient détenir le pouvoir par la violence, ils déboulent en grognant, persuadés qu’en dispersant leurs sueurs pleine de testostérone, ils parviendront à naturellement s’imposer à l’autre. Toi, tu t’en fiches qu’on te vienne en aide. Tu n’aimais pas qu’on le fasse. Tu préférais mourir, ruée de coup, plutôt que devoir te cacher derrière la carrure imposante des plus armoires à glaces qui déambulent autour de ce laboratoire. ((Besoin de Personne)).

Le corps bousculé de ton agresseur tangue dans l’espace, tes yeux perçant transpercent son visage défiguré, ils réveillent en lui la rage chaotique qui fait trembler ses cordes vocales. Le ton autoritaire du colosse ne semble même plus l’atteindre. « Je vais avoir ta peau, Kim ! T’entends ? ». Le choc des corps perturbe l’atmosphère, et au milieu de cet échange musclé, ton soupir explose comme des vaisseaux endommagés, bruit dérangeant de ferraille et dommages indésirables. Tu te baisses pour récupérer tes clefs tombées au sol tandis que la menace est finalement contrôlée.

« On peut aller régler ça à l'intérieur. ». Tu hausses un sourcil en époussetant ta jupe d’un air las. « Nul besoin. J’ai pas de temps à perdre avec ce genre de personne. ». Cette fois, le timbre de ta voix semble délibérément lourd, un coup de massue sur les doigts, il en faut peu pour que le gamin se relève en titubant, beuglant une énième menace à ton encontre. « On en a pas fini, toi et moi ! Je reviendrai. ». C’est ce qu’ils disent tous. Et finalement, ils crèvent tous au fond de leurs trous terreux. ((Quelle perte de temps.))

Il n’y a plus que lui et toi. T’as l’arrière de la paume qui pisse le sang, la lèvre gonflée, la joue bien rouge mais pas un regard pour ton bienfaiteur. Qu’attendait-il ? Que tu le remercie ? C’était son boulot, après tout. Un regard sur son arme, l’odeur de la poudre qui te revient dans une nausée désagréable. Souvenirs indésirables qui te font serrer les dents, t’es déjà agacée. « Vous n’avez rien de mieux à faire, là ? ». La flaque de sang. Le corps froid. La balle nichée dans la tempe. Et voilà que ton nez se mets lui aussi à saigner. « Putain. ». Ça t’échappe alors que tu bascules ta tête vers l’arrière. T’aimais pas être faible comme ça


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Sujet: Re: Hygiène de l'Assassin. ((ft. Mikhaïl)) :: Sam 8 Aoû - 16:33
@il-hwa kim

Jouer l'agent de sécurité n'est ni un plaisir personnel, ni une fierté. Tu n'as rien d'un héros et tu n'as certainement pas envie d'être perçu comme tel. Tu préférerais ainsi ne pas avoir à gérer ce misérable conflit, t'engager dans une course-poursuite infernale ou pouvoir tranquillement fumer clope sur clope parfaitement immobile sur une chaise aux abords des cellules. Au lieu de ça, tu fais la potiche, avec tes gros muscles et ton gros flingue au milieu de ce foutu parking. La soirée s'annonce trépidante. Pourtant, tu ne la quittes pas un instant du regard, essayant de déchiffrer ses pensées non sans mal. Tout ce que tu parviens à interpréter, dans sa façon curieuse de te dévisager, est une sourde animosité, devenue extrêmement familière avec le temps. L'uniforme provoque ce genre de réaction, l'a toujours provoqué en vérité. Qu'il s'agisse du treillis au Vietnam ou de l'uniforme orange criard de taulard. Porter celui de l'UAM, c'est simplement s'exposer davantage, avec un cible dans le dos hurlant à chacun de tes pas je suis l'ennemi de la liberté, abattez-moi. Tu ne t'en formalises pas. Tu es habitué, au rejet, quel qu'il soit.

Le bruit des clefs qui s'entrechoquent résonne à peine entre les doigts de la femme. Nul besoin. Cette fois, c'est au bord de tes lèvres que vient mourir un soupir, réponse automatique à l'air las qui ravage son joli minois, sans doute aussi à cette sensation d'avoir fait tout ça pour rien. J’ai pas de temps à perdre avec ce genre de personne. Évidemment, le type est à terre, mais il se relèvera. C'est d'ailleurs ce qu'il entreprend de faire, alors, tu t'écartes d'un pas, l'observant d'un air hautain comme on regarde un insecte agonisant que l'on vient d'écrase. Ce combat n'est définitivement plus le tien ((il ne l'a jamais réellement été)) Une menace, ses pas qui s'éloignent, ta façon de le suivre du regard sans ne rien ressentir d'autre qu'une extrême fatigue. Fatigué par les paroles insensées d'écervelés persuadé qu'un coup de poing fait d'eux des guerriers. T'abaisses le canon de l'arme vers le sol poussiéreux dans un soupir.

Vous voilà seuls, silence de plomb. Après un instant immobile, tu l'observes finalement du coin de l’œil, l'iris rendu plus noir encore par l'obscurité. Elle pisse le sang. T'as rien à lui proposer pour essuyer tout ça, t'es pas une infirmerie ambulante. Tu serais plutôt du genre à lui conseiller de simplement serrer les dents. Mais tu ne dis rien. Sa lèvre finira par dégonfler, sa joue également. Dans quelques jours, cela sera comme si rien ne s'était passé. Vous n’avez rien de mieux à faire, là ? Un sourire indécent étire tes lippes, éclat de rire avorté, amer, ironique. Honnêtement ? Si, des tas de choses. Trouver un moyen de ne pas retourner en enfer, entre autre. Mais j'en ai pas franchement l'autorisation. Son nez se met à saigner, tu fronces les sourcils sans pour autant esquisser le moindre geste. Il ne te semblait pas que les échanges de coups avaient été si violents, dans ce sens. Putain. T'as toujours été le dernier effrayé par les types armés et quelque chose te dit que sur ce plan là, elle te ressemble sans doute plus que tu ne le crois. Elle ne semble pas alarmée par tout ça, simplement agacée que tu sois présent. Cela n'atténue en rien cet air vaguement amusé flottant sur ta gueule.

Tu tâtes vaguement tes poches, sans pour autant la quitter des yeux, sans vraiment prendre la peine de chercher. Tu sais déjà que tu n'as rien à lui proposer. Les mouchoirs ne sont pas intégrés au déguisement. Que tu glisses en désignant ton uniforme d'un vague geste de la main. Puis tu ajoutes, non sans un bref mouvement de tête pour désigner le bâtiment à quelques pas de là. Si vous voulez éviter de tacher votre beau chemisier, le mieux serait d'aller chercher quelque chose pour éponger tout ça. Tu passes sous silence le fait que, si tel est le cas, tu te dois de l'accompagner. Sait-on jamais, qu'elle s'écroule en chemin.

Il-Hwa Kim
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Sujet: Re: Hygiène de l'Assassin. ((ft. Mikhaïl)) :: Jeu 13 Aoû - 0:11





Malgré les apparences, tu avais tes propres faiblesses. Elles étaient rares, minimes, mais persistantes, tu aurais voulu les arracher comme des mauvaises herbes piétinées. De petites perles de glace que tu briserais entre tes doigts, tu laisserais les éclats gelés fondre sous ton regard ardent et il n’y aurait plus que la présence évidente de ta supériorité dans ce jardin desséché.

Ce n’était pourtant qu’une anomalie bénigne. Elle te collait à la peau depuis l’enfance. Une chaleur trop intense, une colère trop forte, une surchauffe dans le système, et l’hémoglobine tombait en cascade de tes canaux nasaux sans que tu puisses rien n’y faire. Une saloperie que ton père t’a refilé, comme si se tirer une balle dans la tête ne lui avait pas suffit, il fallait aussi qu’il t’en tire une dans le pied. ((Tu es injuste, Il-hwa.))

Ta main aveugle se glisse dans ton sac pour en tirer un mouchoir en tissu que tu plaques à la source de l’écoulement. Le textile s’imbibe du liquide rouge, tes yeux retombent lourdement sur le gorille en uniforme, un coup de massue imaginaire sur ses épaules, une balle fictive entre ses billes oculaires, ta voix sèche fend l’air en coup de couteau. « Les bavardages inutiles, en revanche. ». Ces soldats sans cervelles, le peu de fois où ils l’ouvraient, c’était toujours pour déblatérer des inepties plus grosses que leurs égos démesurés. Et ce grand gaillard, avec son air suffisant et ses épaules démesurées, tu n’avais qu’une envie. ((L’écraser.))

La mécanique qui encadrait tes journées était toujours bien réglé. Tu ne faisais pas de retour en arrière, tu ne faisais pas de changements de dernière minute, rien qui pouvait retarder ton planning impeccablement pensé. Tu replaces délicatement la lanière de ton sac sur ton épaule avant d’ouvrir le coffre de ta voiture. « Je passe mes journées un scalpel à la main. Un peu de sang sur mon haut est le cadet de mes soucis. ». Tonalité assassine, son commentaire sur ton chemisier t’arracherait presque un haut-le-coeur. A croire que les hommes s'entêtent à vous associer à ce genre d’inquiétudes futiles. ((Ridicule.)). Tu tires vers toi une trousse de secours, un coffre au trésor pour les plus endommagés, il y avait de quoi assembler le corps entier du monstre de Frankenstein. A croire que ce genre de situation arrivait souvent.

Alors que tu maudis l’univers de ne pas t’avoir fait ambidextre, tes iris revolvers tirent brutalement sur la face du soldat, tu lui tends des gants chirurgicaux. « Rendez-vous utile maintenant. Mettez ça, je ne veux pas de traces de vos doigts crasseux sur mon matériel. ». Finalement, tu l’observes, de haut en bas, ta langue claque presque contre ton palais. « A vue d’oeil, vous avez l’air d’être un ancien militaire, ça ne devrait pas vous poser de problèmes de désinfecter une plaie de ce genre. ». Tes mains, ce sont tes outils. Elles sont essentiels dans ton travail, tu n’as pas de temps à perdre avec l’incompétence du petit personnel. « Et faites vite. J’imagine que vous, comme moi, avons des choses plus importantes à faire que ceci. ». ((Tous des incapables.))


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Sujet: Re: Hygiène de l'Assassin. ((ft. Mikhaïl)) :: Mer 2 Sep - 22:08
@il-hwa kim

Les bavardages inutiles, en revanche. Touché. Tu arques un sourcil, rictus en coin qui dessine une fine ligne amusée le long de tes lippes. Elle a cette façon de se défendre — non, de t'agresser; assez surprenante. Tu ne lui as pourtant rien fait. Des comme ça, tu pourrais en envoyer au tapis tous les jours, foutue bourgeoise pincée, de ces scientifiques arrogants qui manient leur ego avec plus d'aisance sans doute que leurs outils. Qu'ils te font marrer, à se penser meilleurs en tout, partout. Tu te contentes d'un vague haussement d'épaules pourtant, ne réagis pas à l'agression. T'en vois franchement pas l'intérêt, et ça ne ferait qu'étirer la confrontation. Or l'un comme l'autre, vous n'avez vraisemblablement pas envie de continuer à faire connaissance. Et puis, en vérité, tu parviens à relativiser, prendre un peu de recul vis à vis de cette étrange situation. Il en faut, des génies, pour concevoir des armes. Et il en faut, de la chair à canon, pour les manier. Vous n'êtes sans doute pas si différents ou, à défaut, complémentaires. Sans toi, elle serait étendue sur le pavé. Sans doute que sa mère a simplement oublié de lui inculquer certaines valeurs ((et on en parle, Mikhaïl, de ce que la tienne ne t'a pas enseigné ?))

Tu profites de cet instant où elle te tourne le dos, le temps de fouiller son coffre, pour glisser la lanière de ton arme à ton bras, après avoir remis le cran de sûrement, et caler celle-ci dans ton dos pour te dégager les mains. Je passe mes journées un scalpel à la main. Un peu de sang sur mon haut est le cadet de mes soucis. Section Sirius, évidemment. Tu observes la trousse de secours démesurée par-dessus son épaule, entrouvres déjà les lèvres pour prendre congé, lorsque ton regard rencontre le sien. Encore un peu et elle te fusillerait sur place. Mais au lieu de t'insulter, la voilà qui agite sous ton nez des gants chirurgicaux; l'odeur te prend les narines et tes iris sombres passent des objets tendus à son visage pâle. Rendez-vous utile maintenant. Tu manques de lui demander si elle est sérieuse, mais elle l'est, visiblement. Mettez ça, je ne veux pas de traces de vos doigts crasseux sur mon matériel. Tu saisis les gants — non, tu les lui arraches sans douceur des mains — plus pour la décharger que pour en faire quoique ce soit. Sur l'instant, t'as du mal à voir où elle veut en venir ou, plus exactement, pourquoi elle te ferait subitement confiance. Et tes doigt crasseux l'emmerdent, profondément.

A vue d’œil, vous avez l’air d’être un ancien militaire, ça ne devrait pas vous poser de problèmes de désinfecter une plaie de ce genre. Tu laisses couler son regard sur ta carcasse et te voilà qui ricane, le rire semblable à un grondement, un simple souffle franchement amusé. J'ai vu pire. Que tu réponds en enfilant les gants habilement. Sans perdre une seconde, tu franchis l'écart qui vous séparait encore, vient là, proche du coffre et de sa frêle silhouette, emprisonnant sa main abîmée au creux des tiennes. T'observes ses jointures ouvertes, écarlates. T'as pas de mal à en distinguer les détails, t'étais pas pilote pour rien, t'as la vue adaptée. Et faites vite. J’imagine que vous, comme moi, avons des choses plus importantes à faire que ceci. Et si vous tentiez d'être plus aimable pour voir ? Je crois avoir quelque chose d'assez précieux entre les doigts. Que tu réponds du tac au tac en relevant le regard vers ses yeux noirs, par en-dessous, perçant. Pas une menace, non, mais le douloureux rappel que sa main un peu trop fine, un peu trop délicate, est prisonnière de tes paluches de meurtrier. Tu souris plus, les sourcils à peine froncés quand tu te détournes, récupères dans sa trousse de quoi désinfecter; une compresse rapidement imbibée de sérum phy.

T'as les gestes précis, mécaniques, quasi-automatiques. Comme si t'avais fait ça toute ta putain de vie, alors que ça fait plus de dix ans que t'as pas pratiqué. Que t'as plus fait ça, là; sauver des vies ((tu l'avais sans doute oublié Mikhaïl, mais t'as sauvé des types autant que t'en as condamnés)) Même si c'est pas la même gravité. Même si t'es pas en train d'évacuer un blessé, même si t'appuies pas sur une plaie sur ordre d'un médecin pour empêcher un type de se vider tout à fait. Ça revient avec un naturel effrayant, conditionnement qui ne s'effacera sans doute jamais. Tu nettoies la blessure, le sang, avant de désinfecter, en silence durant de longues secondes, le visage baissé vers ton oeuvre. Tu ne réfléchis pas. C'est presque agréable. C'est pas très prudent, de laisser votre outil de travail entre les mains du premier militaire venu. Tu parles du voix adoucie, plus basse, comme si tu voulais préserver l'instant, ou ne pas briser quelque chose. T'en as oublié la nature détestable de cette furie que t'es en train d'aider. Tout le monde n'a pas les bases. T'es presque doux dans tes gestes quand tu changes de compresses, à plusieurs reprises pour faire ça, avant de recouvrir proprement la blessure; pansement improvisé. Alors seulement, tu relâches sa main pour lui rendre sa liberté et entreprends de retirer les gants. De rien. T'as le ton sans doute aussi tranchant que le sien, mais un sourire en coin fleurit vaguement sur ta sale gueule lorsque tu rencontres à nouveau son regard.

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Sujet: Re: Hygiène de l'Assassin. ((ft. Mikhaïl)) :: Mer 2 Sep - 23:38





Il y a cette croyance populaire, aussi réductrice que véridique finalement, qui implique deux type de personnes. Le prédateur et la proie. Le chasseur et le chassé. Carnivore et Herbivore, celui qui dévore et celui qui est dévoré, on pouvait les déployer à l’infini, le résultat était le même pour toi. ((Tu as le contrôle.)). Tu as vite appris à montrer les crocs, à dévorer les entrailles avant que l’autre n’ouvre la gueule, la cadence va vite, tu n’as pas le temps de te laisser consumer. Alors tu écrases, tu déchiquettes, tu lacères, tu fais tout pour qu’à la fin, il ne reste rien. ((Que toi.))

Tu le sens bien, son mépris, jusqu’au bout de son rictus ridicule. Il doit te prendre pour ces scientifiques arrogants, ces mêmes qui agitent les mains dans l’air en espérant avoir l’air intelligents. Elle peut bien penser ce qu’elle veut, l’armoire à glace, si elle est pas capable de faire la différence entre ces péteux et toi, c’est qu’elle est pas bien futée non plus. Tu le savais, que t’étais arrogante. Tu te connaissais, tu connaissais tes défauts, tes qualités, mieux que personne. Mais tu n’allais pas t’en excuser. Si tu ne prenais pas la peine de dissimuler ton arrogance, c’est que tu pouvais te le permettre. Après tout, tu valais mieux que lui, que les autres, que tout ceux qui suivaient derrière. Au fond, même lui, il le sait.

Ta main mobile tapote légèrement les restes d’hémoglobine perlant au bout de tes narines, le soupire agacé qui fait trembler ta lèvre inférieure. S’il y a bien une chose que tu détestes, ce sont les personnes qui discutent. Les personnes qui dans l’action, bégaient, se plaignent, grognent, ronchonnent, commentent, tu n’avais qu’une envie, prendre ton aiguille et recoudre leurs bouches pour qu’ils se la ferment une bonne fois pour toute. « L’amabilité, c’est pour ceux qui ont du temps à perdre. Ce qui n’est pas mon cas. ». Le reste de sa phrase t’arrache un gloussement soufflé, las, méprisant. « Précieux ? Utile, oui. Précieux, non. ». Avoir tes deux mains, c’était utile. C’était confortable. Une main en moins, les choses seraient plus délicates mais pas impossible. La chose précieuse, ici, ce n’était pas ta main. ((Mais ta tête.))

Comme une épée de Damoclès au dessus de sa tête, tes yeux perçant scrutent chacun de ses micro-mouvements, prête à grogner sur le moindre faux pas. Tu ne l’admettrais probablement pas à voix haute, mais il fallait croire que tu étais tombée sur un spécimen pas aussi incapable que les autres. Il fallait croire que tu avais quand même un peu de chance, au milieu de ce gros merdier. Il était méticuleux, attentif, précis, l’absence de tes mots sonne presque comme un compliment muet pour cet individu. Il fallait dire que tu n’étais pas non plus une femme démonstrative, il fallait savoir lire tes regards, écouter tes silences, interpréter tes soupirs. Tu étais une machine complexe dont on avait perdu le mode d’emplois. C’était aux autre de s’adapter, pas à toi de t’abaisser.

Tes pupilles reviennent sur son visage en fendant l’air, on aurait presque pu entendre le bruit des lames oculaires traverser l’espace pour déchirer ses pupilles. « Désinfecter une plaie, ce n’est pas la mer à boire. N’importe qui aurait fait l’affaire. ». Il y a cette lueur étrange qui dérange, au fond de tes yeux. Cette espèce d’étincelle qui pique le regard, qui fait douter de tout, celle qui dit : Tu n’es pas spéciale. Je le suis. Et finalement, tu te racles la gorge, les mots t’écorchent à peine la bouche. « Au moins, je n’ai pas eu à guider qui que ce soit. ». Il faut plisser les yeux très fort pour lire les sous-titres, le message caché, le code dissimulé dans cette simple phrase. ((Bon Travail.))

Mais le temps n’est pas aux compliments, tes talons claquent déjà sur le bitume alors que tu ranges méthodiquement ton matériel, tout remettre en place, rien qui dépasse, tout à sa place. Sans te retourner, sa voix tire sur ton oreille, quémande à demi-mots des remerciements qui ne viendront jamais, il peut rêver. « Vous voulez une médaille, peut être ? ». D’un coup, ça fait bourdonner tes lobes, le bandage pourrait presque te brûler la peau. ((Service Rendu, Service Dû.)). Le coffre claque, fait trembler le véhicule, coup d’oeil sur ta montre, ton ton est sans appel. « Qu’est-ce que vous buvez ? ». Eh bien, Il-Hwa ? On pourrait rêver. Serais-tu en train de l’inviter à boire un verre ? ((Tu n’aimes pas être redevable.))



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Sujet: Re: Hygiène de l'Assassin. ((ft. Mikhaïl)) :: Mar 3 Nov - 9:34
@il-hwa kim

T'es calme, t'es calme comme tu ne l'as plus été depuis des années. Pourtant, tu ne te sens pas en sécurité à ses côtés, tu ne l'es absolument pas d'ailleurs. Pas qu'elle représente la moindre menace, mais elle est de ces personnes devant lesquelles il est impossible de baisser la garde. Trop risqué. Trop dangereux. Comme un chien enragé, dressé pour le combat, elle te sauterait au cou en un instant.

Ça doit te manquer, tout ça. Ça, ce sentiment, là, qui traverse ton corps dès l'instant où tu commences à t'occuper de sa plaie. La sensation d'être véritablement utile, de servir à quelque chose et, quelque part, d'être bon, dans ce que tu fais. T'étais un des meilleurs, sur le champ de bataille, un des meilleurs dans les airs. On a essayé de l'effacer de ta mémoire, à coup de condamnations et de barreaux derrière lesquels on t'a fait disparaître. Mais la vérité s'impose d'elle-même, alors que tu aides cette citoyenne. Tu étais un bon soldat, Mikhaïl. Et c'était bien la seule chose que tu avais réussi dans ta vie. Bon pour tuer, autant que pour sauver. Une espèce d'ange de la Mort couvert de boue et de sang. Tu donnerais cher, pour retourner sur le front et pour y crever, comme c'était prévu quand tu t'es engagé. L’amabilité, c’est pour ceux qui ont du temps à perdre. Ce qui n’est pas mon cas. Tu as relevé tes yeux sombres vers les siens un instant, sans perdre cet air amusé, lui faire comprendre d'un simple regard que tu la méprises profondément et que son comportement ferait d'elle une cible de choix au Vietnam.

Précieux ? Utile, oui. Précieux, non. Le silence s'installe entre vous, confort certain alors que tu t'affaires. Et même si tu sens son attention happée par tes gestes, même si tu la sens prête à bondir à la moindre erreur, tu as l'arrogance d'estimer que tu n'en feras aucune. Cette confiance aveugle et absolue en tes capacités, au moins dans ce domaine. Qu'elle cherche le dérapage, qu'elle l'attende, qu'elle le souhaite, ce n'est pas entre tes doigts qu'elle pourra se défouler sur la petite bête. À vrai dire, tu ignores tant et si bien la violence de ses regards que tu es presque surpris de les retrouver si noirs lorsque tu lèves enfin les yeux, pour entendre sa réponse. Désinfecter une plaie, ce n’est pas la mer à boire. N’importe qui aurait fait l’affaire. Tu grimaces plus que souris, affrontes sa mine terriblement fermée avec l'ironie pincée sur ta sale trogne, une façon de l'observer frôlant l'irrespect, comme si tu la défiais en permanence. Evidemment, tu es un idiot de militaire, bon qu'à exécuter les ordres les plus simples et les plus bateaux. Tes yeux se lèvent au ciel quelques secondes. Elle ne t'atteindra pas avec les poignards brillants au fond de ses prunelles. Il t'en faut bien plus pour te faire saigner. Tu t'es battu pour son pays, t'as indirectement sauvé sa vie ((ou buté ses ancêtres, va savoir)) Tu sais ce que tu vaux, Mikhaïl. Sûrement pas grand-chose, mais bien plus qu'elle ne semble l'estimer.

Au moins, je n’ai pas eu à guider qui que ce soit. Les mots semblent lui cramer les lèvres, tu souris en réponse. Tu pourrais répliquer, ironique, mais tu décides de te taire et d'accepter le compliment sous cette forme. Avare, à se faire violence, existant malgré tout, quelque part, entre les lignes. Tu sais lire les silences, tu les utilisais à outrance, à travers le parloir. Et déjà elle s'éloigne, retourne ranger son matériel, s'agiter avec une vivacité surprenante, tandis qu'au creux de ta paume, tu chiffonnes les gants et les glisses dans l'une des poches de ton uniforme. Pour les jeter, plus tard. Vous voulez une médaille, peut être ? Un éclat de rire, bref, dans un souffle. S'il vous plait oui. L'amusement palpable, comme une blague saisissante. On t'a privé de celles que tu aurais pu avoir, y'a comme de l'amertume sur la toile, sous la peinture de ton visage; t'abandonnes la partie, tu lâches l'affaire. T'ajustes l'arme sur ton épaule et t'éloignes d'un pas déjà. Les lèvres qui s'ouvrent, te voilà articulant pour prendre congé, lorsque le coffre claque comme un coup de pétard et que sa voix résonne, acide. Qu’est-ce que vous buvez ? Tu restes interdit.

я мечтаю * Articulé dans un souffle, tu détournes le visage pour observer le parking, les alentours, comme si tu cherchais un témoin, quelqu'un pour t'affirmer que, non, tu ne rêves pas. Vous êtes en train de me proposer un verre La question n'en est pas une, le ton est profondément amusé et sur ton visage, cet air d'enfant. Ta langue glisse un instant sur tes lèvres, t'as pas franchement envie de t'infliger ça, pourtant l'idée que ça l'agace autant que toi te séduit fortement; t'as toujours été un peu maso sur les bords, mais t'es visiblement pas le seul. Tu pinces ton nez, soupires. Tes yeux parlent pour toi : pas évident d'avoir une dette à payer n'est-ce pas ? Toi non plus, tu ne supporterais pas. Je suis russe ma'am, je peux tout boire. Au cas où elle ne l'avait pas remarquée, le petit morceau de tissu mal cousu sur ta poitrine, ton nom de famille imprononçable pour le commun des mortels. Sans parler de la langue employée et de ton accent omniprésent. La perspective d'un verre en sa compagnie ne t'enchante pas, mais celle de l'alcool te réchauffant la trogne, en revanche. Lui dire de choisir ce qui lui sera le moins pénible serait absurde, tu t'abstiens. Pas ce qui lui fera plaisir, mais ce qui lui sera le moins pénible. Et tu es à peu près certain que ça serait de ne pas être là. De ne surtout pas perdre son précieux temps avec toi.

Ne vient-elle pas de se jeter, seule, dans la gueule purulente et dégueulasse du loup que tu es ?


* je rêve
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Sujet: Re: Hygiène de l'Assassin. ((ft. Mikhaïl)) :: Dim 22 Nov - 20:48




Les hommes sont exaspérants. Tu ne sais pas si c’est une caractéristique qu’ils ont en commun ou simplement le hasard de la vie qui fait que tous les mâles qui ont croisé ton chemin étaient des pauvres idiots futiles, mais c’est un fait. Les hommes t’ennuient. Les hommes t’agacent. Tu irais même jusqu’à dire qu’ils te répugnent. Avec leurs voix rauques, leurs mains trapues, leurs silhouettes disgracieuses. Avec leurs égos en carton, leurs manières de primates, leurs condescendances injustifiées. Les hommes avaient trop longtemps pris pour acquis le piédestal sur lequel la société avait tendance à les poser. Et tous ses petits sourires, ses petites moqueries, ses remarques taquines, elles te donnaient l’envie de l’écraser entre tes doigts comme le misérable insecte qu’il était. Et pourtant, tu n’en feras rien. Car les hommes ne méritent pas tant d’attention.

Tu ne le regardes pas se pavaner comme s’il avait accompli les travaux d’Hercule, trop occupée à tout remettre en place. Et pourtant, sans même le voir, tu devines ses œillades moqueuses, la condescendance du sexe égoïste, tu aurais presque envie de tirer sur la manivelle de frein et ravaler les mots arrachés à ta bouche. Il marmonne, il s’agite, tu le regardes, l’air las, la cigarette qui te glisse entre les lèvres, la flamme qui l’embrasse en silence. Ce qu’ils pouvaient être dramatiques, les hommes. Toujours à hurler vers les cieux en espérant qu’on les entende, à se plier en quatre en priant pour qu’on les détende. ((Ca te fatigue.)). Il continue son cinéma, le molosse, il veut te faire répéter, comme s’il ne comprenait pas l’anglais, tu pousses un soupire dans un nuage de fumée odorante. « J’attends une réponse. ». Vraiment, les hommes sont exaspérants.

Vos regards se confrontent, le message est passé. Tu arrives à lire dans ses iris, tu arrives à capter les sous-titres. ((Et ça te donne envie de lui crever les yeux.)). Finalement, sa voix rauque résonne, les cendres de clope s’éparpillent dans l’air, s’écrasent sur le morceau de parking. Je suis russe ma’am, je peux tout boire. Tu lèves les yeux au ciel, la porte arrière de la voiture s’ouvre pour accueillir sur sa banquette ton sac, les clés restées coincées entre tes doigts. Sans un regard, tu lui lances. « Montez. ». Aucune patience, tu es déjà enfoncée dans le siège conducteur, le moteur qui commence à peine à ronronner.

Ce genre de geste ressortait de ton ordinaire. Proposer un verre à un homme que tu venais de rencontrer sous prétexte qu’il t’avait aidé ? Il aurait été moins étrange que tu l’ignores avant de lui rouler sur les orteils. Il a fallu que ce soit un membre du décor "Professionnel". Une personne que tu peux croiser tous les jours, une personne avec qui tu peux avoir à faire, un jour ou l’autre, une personne de cette catégorie. Et bien qu’il soit, selon ta propre expertise, en bas de l’échelle hiérarchique, il restait un échelon de tout un système dont tu faisais également partie. Pourtant, tu n’aimais pas mélanger privé et boulot. Voir des collègues en dehors du labo’. Les voir sans leurs blouses blanches et leurs piles de papiers. Mais voilà, le pire, ce serait d’avoir une dette envers lui. ((Et il en était hors de questions.)).

A peine a-t-il eu le temps de claquer la porte que tu as entamé une marche-arrière des plus brutales, le bout des doigts a effleuré le rétroviseur interne, la cendre de nicotine s’est entassée au fond de ton cendrier. Les yeux sur la route, les deux mains sur le volant, ta voix a inondé la caisse dans un timbre capital. « Que ce soit bien clair. Je choisis l’endroit. Un verre. Au comptoir. Pas de questions. Je ne vous raccompagne pas et inversement. ». Ta conduite est précise, un peu trop rapide, ton pied n’a pas décroché de l'accélérateur. Tu n’avais pas envie de perdre ton temps. Plus vite ce problème sera réglé, plus vite tu pourras oublier son existence et revenir à tes préoccupations primaires. ((Toi-même.))

La pédale de frein s’enfonce sous ta semelle alors que la couleur rouge du feu de signalisation brille dans tes iris. Imperturbable, tu te contentes de replacer tes mèches corbeau à leurs places. « Et surtout. ». Le mégot s’écrase au fond du cendrier, ton regard vient directement le transpercer, comme si les lames que formaient tes pupilles étaient venues directement dépecer la peau de son visage. « Je ne suis pas intéressée. ». Rien que d’imaginer les mains baladeuses de certains de tes confrères qui se croyaient plus irrésistibles que le commun des mortels, tu sentais encore la colère et le dégoût te prendre la gorge. ((Les hommes.))





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Sujet: Re: Hygiène de l'Assassin. ((ft. Mikhaïl)) :: Sam 5 Déc - 16:36
@il-hwa kim

J’attends une réponse. Il n'est pas trop tard. Pour dire que c'est une connerie, que c'est parfaitement stupide, faire demi-tour, retourner s'enterrer dans la routine, cette patrouille qui n'en finit pas. Tu ne devrais même pas envisager la possibilité d'échapper à tes geôliers, ils sauront bien te pister avec le bracelet à ta cheville si jamais ton absence est remarquée. Mais l'occasion est trop belle. Et l'envie de fausser compagnie à ce morne quotidien, trop forte.

Montez. Son ordre claque, impatient, et tu a un sourire sans joie en retour. Un dernier regard pour le bâtiment à l'autre bout du parking. T'ouvres la portière côté passager, retires l'arme de ton dos, que tu appuies un instant contre la carrosserie, puis la veste de l'uniforme. Tu ne peux pas te permettre, dans le climat actuel, de te trimbaler seul dans les rues avec des vêtements aux couleurs de l'UAM. L'arme n'a rien de choquant, surtout pas avec l'apparition de petits groupes citoyens prêts à se défendre contre les mutants, mais l'uniforme en solo, c'est autrement plus dangereux. Alors seulement tu t'engouffres dans l'habitacle, la veste négligemment roulée sur tes genoux, l'arme bloquée entre ta jambe et la portière ((tu vas pas la laisser sur le parking, t'es pas inconscient ; et elle n'aura clairement pas la patience d'attendre que t'aies déposé tout ton bordel)). Et t'es à peine installé qu'elle démarre déjà, en trombe, ce qui a le mérite de t'arracher un nouveau sourire.

T'avais pas connu conduite plus désastreuse et précipitée qu'à l'armée. Pourtant, vous êtes pas sur une route en pleine jungle ou un terrain vague à découvert, vous êtes même pas officiellement en zone de guerre. Elle risque pas spécialement sa vie à l'extérieur, par contre à se déplacer comme ça, elle risque la tienne. Mais t'es pas spécialement angoissé. T'es même pas à te cramponner dans tous les sens, t'as le regard qui se perd sur le paysage, en te faisant la réflexion que c'est peut-être une tentative d'enlèvement bien orchestrée. Que ce soit bien clair. Chef, oui chef te brûle la langue, mais tu t'abstiens en tournant la gueule vers son profil absorbé par la route. Je choisis l’endroit. De toute façon, à cette heure-ci et avec les mesures en vigueur, doit pas y avoir beaucoup de choix. Que des endroits squattés ou protégés par l'UAM, deux-trois bars clandestins. Avec un peu de chance, elle vous emmène pas dans un traquenard. Un verre. Jusque là, vous êtes raccords; t'aurais sans doute pas dis non à plusieurs mais. Au comptoir. Tu réajustes tes pensées ; elle conduit imprudemment, mais plutôt bien. Voilà plusieurs mètres que vous êtes partis et vous n'avez encore écrasé personne.

Pas de questions. Ça te fait sourire doucement. C'est de toute évidence mieux comme ça. Tu ne saurais même pas quoi lui demander, et t'es pas certain que ce qu'elle a à raconter pourrait t'intéresser. Quant à toutes ces choses qu'elle ignore sur toi, tu préfères les garder pour ta trogne. Tu pourrais la faire fuir, ou pire, elle pourrait te mépriser davantage encore si elle savait. Je ne vous raccompagne pas et inversement. Je n'en avais pas l'intention Que tu murmures en observant à nouveau la route, le feu qui passe au rouge. Elle freine et tu contrôles simplement le mouvement de l'arme entre tes doigts, qu'elle ne valse pas à tes pieds. Et surtout. Tu ne reviens à elle qu'en sortant le poids de ses iris sur ton visage. Je ne suis pas intéressée. Tu la dévisages une seconde, peut-être deux, incrédule, dans un silence de mort, avant que les vannes ne s'ouvrent. Un éclat de rire d'une franchise terrible, surpris et amusé par la situation, par cette probabilité que tu n'avais pas franchement envisagée. Tu te détournes d'elle, regarde le trottoir pour atténuer le côté grotesque de sa non-proposition. Non, vraiment, l'idée de coucher avec elle ne t'a jamais effleuré.

Pardon. Souffles-tu enfin, alors que le rire se tasse, se change en un rictus amusé ; et que le calme revient progressivement. Tes doigts glissent sur tes lèvres, comme pour dissimuler ton sourire, alors que tu ajoutes. Je ne veux pas vous vexer, Tu t'en fous un peu de la vexer en vérité. c'est pas contre vous, vous êtes très bien. Physiquement. Et encore, tu dis ça par automatisme, tu l'as pas exactement bouffée du regard, pas pour le moment du moins, trop occupé à essayer de survivre à son air accusateur. Pour ce qui est de la personnalité, tu ne peux pas décemment dire qu'il s'agisse d'une belle personne, d'une femme délicate et pleine de charme ; de celles que l'on exhibe à une soirée guindée. Une veuve noire démoniaque serait plus juste. Ou une mante religieuse. Ce genre d'insecte un peu dégueulasse qui décapite les mâles après l'accouplement. C'est que tu tiens encore ((un peu)) à ta trogne. Mais ça serait mentir de dire que ce type de nana caractérielle n'est pas ta came. Y'a qu'à voir ta tornade d'ex-femme. La sulfureuse gamine qui venait te visiter en prison. Ou plus récemment — mieux vaut ne pas y songer. Je suis pas intéressé, ça ira. En tournant vers elle un regard en coin, brillant, encore amusé par l'absurdité de la situation. J'sais pas exactement comment vous me voyez ma'am, mais je ne suis pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge. Surtout pas sur elle.

Il-Hwa Kim
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Sujet: Re: Hygiène de l'Assassin. ((ft. Mikhaïl)) :: Ven 19 Mar - 12:23



Ils auront beau articuler toutes sortes de discours avec toutes sortes d’arguments pour les alimenter, tu connais les hommes. Entre eux et toi, c’est la guerre, c’est la victoire à celui ou celle qui prendra le contrôle, celui ou celle qui parviendra à manipuler les autres au service de son propre intérêt. Les hommes se fichent bien des apparences, c’est secondaire. Ils auront beau débattre des heures durant sur l’importance de la profondeur d’un soutien-gorge ou de la qualité d’un port de tête, au final, la seule chose qu’ils recherche, c’est un trou où déverser leurs semences. ((Ca te rend malade.))

Alors que son rire se cogne au plafond de ta voiture, tu guettes tranquillement le moment où le feu passera au vert, ton attention envers le déchet déjà envolé. Dès l’instant où la couleur change, ton pied s’enfonce dans la pédale pour reprendre ta course folle mais impeccablement maîtrisée. « Pardon. ». Tu hausses un sourcil sans le regarder. Pourquoi s’excuse-t-il ? Ce n’est pas toi qui allais être offensée par les gloussements gras d’un vulgaire homme, après tout. « Je ne veux pas vous vexer, ». Cette fois, tu plisses les yeux. Te vexer ? Tu pourrais presque en rire, toi aussi. Pourquoi te vexerais-tu si tu n’intéressais pas un individu de son envergure ? Tu étais plutôt soulagée. C’était une situation problématique évitée. Tu pensais qu’il s’arrêterait là, mais il semblerait qu’il n’ait pas fini de parler pour ne rien dire. « C'est pas contre vous, vous êtes très bien. ».

Cette fois, c’est à ton tour de rire. Pas un rire bruyant et exagéré comme ton passager, mais simplement un petit souffle des narines, discret et condescendant. Les hommes étaient si prévisibles et égocentriques. Toujours à penser que les femmes pouvaient s’offenser de ne pas leur plaire. Ils semblaient persuadés que votre seul objectif commun à toutes étaient de les contenter par votre apparence, vos charmes et tout ce qui pouvait en découler. Si les femmes mettaient du rouge sur leurs lèvres, c’était pour attirer le regard des hommes. ((Foutaise.)). Si les femmes portaient de la lingerie, c’était pour que les hommes prennent plaisir à la retirer. ((Foutaise.)). Si les femmes regardaient les hommes, d’une façon ou d’une autre, c’était pour leur faire passer des messages subliminaux, leur transmettre leur désir pour eux. ((Foutaise. Foutaise. Foutaise.)). S’il savait que toi, c’était l’attention de tes consœurs, que tu recherchais. ((Pas la sienne.))

La route se dégage, chacun des virages exécutés par ton véhicule semblent calculés au millimètre près. Tes doigts s’autorisent à reprendre le mégot laissé à l’abandon au fond de ton cendrier, une bouffée, puis deux, tu le reposes et la fumée s’écrase sur l’arrière du pare-brise. « Je suis pas intéressé, ça ira. ». « Nous sommes sur la même longueur d’ondes, dans ce cas. » que tu réponds à la suite, sans détacher tes yeux de la route. Finalement, la destination se dessine dans ton champ de vision, tu entames religieusement la procédure d’arrêt. Une fois immobile, tu sens son regard sur ton profil. « J'sais pas exactement comment vous me voyez ma'am, mais je ne suis pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge. ». Tu lui fais alors face, replaçant le cylindre de nicotine entre tes lèvres. « Ça ne regarde que vous, la manière dont vous utilisez votre pénis. » Qu’est-ce que ça pouvait bien te foutre ? Tu sors de la voiture après avoir récupérer les clés et ton sac, verrouillant les portes une fois qu’il en sera sorti. ((Inintéressant.))

La brasserie en question est un lieu assez lugubre, sans pour autant être crasseux. Il semblait peu fréquenté, voire peu fréquentable, le barman droit comme un i derrière son comptoir, un homme déjà saoule au fond de la salle, un couple dissimulé du côté des banquettes. Tu prends place sans attendre l’armoire à glace, l’employé se glisse jusqu’à votre niveau, il t’adresse un sourire plat, mais familier. « Bonsoir, Winona. Heureux de vous voir … accompagnée ? ». L’homme affiche une mine légèrement surprise, à peine dissimulée. Bien que tu connaisses les raisons des prémices de cette incompréhension, tu espères simplement que ton invité prendra cela pour une solitude habituelle brisée. Et non pas le fait que tu sois accompagnée par un homme. ((Plutôt qu’une prostituée.)).  « La même chose pour moi. Et peu importe ce que Monsieur commandera. » dis-tu en désignant vaguement Mikhaïl d’un geste de la main. Tu t’installes en écrasant nerveusement ton mégot dans un cendrier. ((T’avais besoin d’un verre.))




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