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 les héros y perdent la foi

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Sujet: les héros y perdent la foi :: Ven 31 Juil - 14:29
@pollux dewitt

Tes pas battent le pavé. Cigarette entre les lèvres. Semelles contre bitume. Clac. Clac. Air frais de fin de soirée. Blouson de cuir sur les épaules. Arme à une hanche, poignard à l'autre, souffle serein. Bonnet sombre rabattu sur le crâne, bouffe la moitié de ton front. Dans tes mains, revolver que tu fais habilement tournoyer autour de ton doigt. Un. Deux. Trois. Compter les secondes et les pas, un, deux, trois; aux aguets, l'impression douloureusement plaisante d'être suivi. Dans des rues parallèles, d'autres chasseurs qui quadrillent la zone, patrouille dissonante, toi, tu as annoncé que tu irais seul. Pas de boulet à ta cheville. Pas de bouclier. Toi et l'obscurité comme seule potentielle alliée. Les éclaireurs ont dit l'avoir aperçu, gamin aux cheveux hérissés, moins d'une heure auparavant. Il aurait tenté de les faire sauter, tu frissonnes rien qu'à y songer. Insomnie coriace, t'es sans doute un peu dopé, mais t'as le sourire carnassier au bord des lippes prêt à être dégainé. Tu adores ça. Simple prétexte pour te libérer de ce poids qui te compresse le cœur, les tripes, qui broie ta cage thoracique. Arpenter les rues pour faire le bien, mais pour le faire mal, excitation comme moteur, shot d'adrénaline dans les veines. Une justification parmi d'autres, il n'y aurait pas les chasseurs, tu en trouverais une autre. Combat clandestin ou consommation excessive, heures perdues au Red Club ou bouteilles qui s'enchaîne. En comparaison, la traque semble être une activité bien plus saine. Bien plus morale, aussi.

Tu te sens observé, la nuque pesante, frisson glacial le long de la colonne, qui remonte, qui remonte jusque dans ton crâne. Tu souris, le pas qui ralentit, fumée qui te suit comme un docile animal de compagnie à chaque taffe de nicotine, la respiration qui s'atténue un peu plus à chaque seconde. Le canon de l'arme que tu laisses traîner dans ton sillage, heurter une balustrade, marquer la cadence sur chacun des barreaux. Clang. Clang. Clang. Ça résonne dans la rue aux immeubles endormis, attire vaguement l'attention. Clang. Clang. Je suis là hurlent tes pas. Mais le silence se fait roi. Pourtant il est si proche de toi. Tout près. Tu en es certain. Finalement, tu t'arrêtes, jette ton mégot achevé sur le pavé, l'écrase d'un claquement de pied. Lumière des lampadaires bien pâle, tu t'es arrêté entre deux de ces derniers, tes traits restent balayés par la pénombre. Violence endormie au creux de tes sourires, tu lèves à peine le visage, observes les toits, lentement, tranquillité sourde; au fond de ton bide, la hargne est parée à mordre.

Montre toi. Suave, la voix trop basse pour porter réellement, à l'intention de personne, de la nuit, de lui peut-être aussi. Tu restes sur place mais pivotes lentement, jusqu'à ce qu'enfin ton regard se porte sur sa silhouette en retrait, éloignée et pourtant si proche. Tes bras qui s'écartent légèrement, à peine, comme on accueille chaleureusement une bonne nouvelle et, sur la gueule, un sourire rayonnant.

Enfin.

Au fond de ton regard, noirceur grandissante. Contraste saisissant avec le sourire que tu lui offres. Cible verrouillée, t'es pire qu'un clébard, quand il s'agit de ne pas lâcher. Et l'arme à feu semble tout à coup bien légère dans ta main. Tu ne te contenteras pas de simplement tirer.

Pollux Dewitt
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crédits © : corvidae (av) estelle (ic) + dr Lolo (dessin)
multi-comptes : tallula ; divina ; willow ; kaltrina
âge : 25 explosions
situation : chasseur d'étoiles filantes
métier/étude : unité formhault, petites mains, réparateur, bidouilleur, inventeur

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I think I'm going nowhere like a rat trapped in a maze
Every wall that I knock down is just a wall that I replace
I'm in a race against myself I try to keep a steady pace
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Boom, boom, boom, boom comme une bombe nucléaire
Entre mon père et ma mère, je suis né en temps d'guerre

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Sujet: Re: les héros y perdent la foi :: Lun 3 Aoû - 1:44
Les nuits ne sont pas sûres. Elles ne l’ont jamais été, mais ces derniers temps encore moins. Les nuits ne sont pas sûres, entre le couvre-feu stupide du gouvernement, l’unité am en patrouille, les petites frappes de sorties et depuis quelques semaines les Chasseurs qui s’y mettent aussi.
Tu déteste ça, ce sentiment d’insécurité dans les rues de la ville, alors qu’elles étaient censées t’appartenir, à toi, et puis aux autres, aux marginaux, aux différents. La nuit comme couverture, votre royaume. Alors tu fais ce que tu sais faire le mieux, devenir une ombre parmi les ombres, ultime bras d'honneur fait à la ville, te fondre dans la nuit pour exister.

Ce soir, comme trop de soir depuis la quarantaine, t'as prévu un peu de chaos.
Juste un peu, juste assez, la dernière réunion avec les autres du Cercle pour se mettre d'accord sur les attitudes à adopter, la suite des évènements. La malum, nouvelle drogue qui s'installe dans les rues, semble inquiéter les plus hauts placés. A raison. T'as jamais aimé la drogue, t'en as vu une myriade pendant tes voyages, de la feuille de coca à mâcher jusqu'à l'arrivée du crack sur le marché. Pas vraiment gros consommateur, l'héroïne qui a déjà fait trop de dégât autour de toi, t'es rancunier quand il s'agit d'armes mortelles déguisées en une jolie pilule ou quelques gouttes dans une seringue. Alors la malum, ça te fait grincer des dents, combien de temps avant qu'un des votre finisse crevé sur le pavé pour avoir voulu essayer ? Un antidote oui. Mais un antidote de la mafia... non. T'as finis par te proposer, remonter à la source directement, t'as jamais été du genre patient.

Dans la rue t'es silencieux, solitaire, depuis le 4 juillet les trottoirs se font de plus en plus déserts, à croire qu'en attaquant Arthur vous avez donné un coup de main à l'U-AM, et ça te frustre terriblement. Agile, tu commence à te hisser en hauteur, bâtiment après bâtiment, le vent frais de la nuit sur ton visage, t'as la capuche rabattue, cacher ton visage même pour les étoiles, ce soir tu joue les invisibles.
Il ne te faut pas longtemps pour retrouver ta cible. Une semaine déjà que tu le traque, t'as remonté jusqu'à lui, petit à petit, comme on se hisse au sommet d'une échelle : barreau après barreau. La Bratva t'es méfiant, intrépide certes, mais tu tiens à tes plumes, tu préfère observer de loin, passer des nuits à le suivre silencieusement, ses soirées au Red Club, ses réunions avec les Chasseurs, ses échangent et tout le reste. T'as déjà décidé qu'il te serait antipathique. Le genre de vieux qui devrait se retirer. Le genre de vieux qui veut rien lâcher. Le genre de vieux qui tire du mutant pour se sentir vivant. Le genre de vieux qui empoisonne les jeunes pour se sentir grand.

Montre toi. Dans la nuit sa voix qui porte juste assez pour que tu l'entendes, tu te laisse glisser vers le sol pour atterrir doucement au sol, bruit mat quand tes pieds touchent le goudron. Enfin. Qu'il reprend, et tu lui offre ton sourire le plus charmant, s'il pouvait voir ton visage, il verrait les fossettes qui se creusent sur tes joues, la lueur d'amusement froide dans tes yeux. Si t'étais si impatient de me voir chéri, fallait m'appeler....Je me sens coupable de t'avoir fait languir Alors que tu reste en retrait, ne pas approcher plus, tes yeux rivés sur l'arme, sur sa dégaine, sur tout le reste.
Tu n'as pas peur.
Non.
Tu n'as jamais eu peur.
Sale gosse qui n'a pas froid aux yeux, pire qu'une tête brulée, mais ce soir tu ne fonceras pas tout de suite dans le tas. Non. Pas ce soir. Avant, t'as comme une envie, de danser un peu. Le tango. Ca tombe bien, vous êtes deux.
C'est un flingue où t'es juste content de me voir ? moqueur, tu provoque, un peu, juste un peu, voir ses réactions, essayer de mieux cerner la situation.
T'aimeras pas te faire saigner. Encore moins par un vieux qui pense qu'à son âge le cuir c'est encore à la mode. pitié.


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Sujet: Re: les héros y perdent la foi :: Sam 8 Aoû - 14:06
@pollux dewitt

Un frisson te parcourt d'échine lorsque tes yeux se posent enfin sur sa silhouette enfantine. Un corps encombrant qui a poussé trop vite, combiné à la voix d'un adolescent en pleine rébellion contre ses parents. Tu l'adores, immédiatement, à sa façon de se mouvoir dans la nuit, au son étouffé de ses pas sur le pavé lorsqu'enfin il regagne la terre ferme. Il te fait l'effet d'un animal sauvage défendant son territoire contre un rival audacieux; et le nom ironique de chasseur prend alors une saveur toute autre. Quel malheur pourtant, de ne pouvoir distinguer ses traits en détail. Qu'importe. Tu parviendras sans mal à abaisser sa capuche, lorsqu'il sera à portée de main. En attendant, tu profites docilement du spectacle, les bras ballants le long de ton immense carcasse. Pourtant, le garnement refuse de sortir de l'ombre ((son dernier rempart)), se terre dans cette noirceur. Clair-obscur en demi-teinte, au fond, tu ne peux lui en vouloir, toi même partiellement préservé de la pâle lueur des lampadaires. Entre tes doigts, l'arme avec laquelle tu joues, à peine, mouvements discrets et discontinus d'un revolver tournant entre tes doigts ((qu'il semble presque suivre du regard, sans doute attentif aux moindres détails qui t'entourent))

Franc-jeu Jethro, tu n'es pas ici pour te faire un ami.

Si t'étais si impatient de me voir chéri, fallait m'appeler… Ton sourire qui se perd, s'égare, se change en un rire bref, qui s'évanouit aussitôt dans l'obscurité, se brise contre les murs des immeubles alentours. Son impertinence, sa façon de t'appeler chéri qui grave sur ton visage un rictus carnassier et le ton qu'il emploie; charmant, chantant, presque sincèrement amusé par la situation. Tu vas adorer le haïr, tu vas réellement aimer ça et en d'autres circonstances, cela pourrait être parfaitement terrifiant. Tu devines sur son joli minois l'ombre d'un sourire, et tu ne peux t'empêcher de soutenir les billes sombres qui brillent vaguement dans la nuit. Je me sens coupable de t'avoir fait languir Tu dois aimer te faire désirer. Le ton sans équivoque que tu emploies, le choix peu anodin de tes mots; il y a de quoi. Quel trophée de chasse merveilleux il ferait, quelle bonheur cela serait pour l'ensemble des chasseurs; et quel succès il doit avoir avec son bagou, de ces types que l'on adore ou que l'on hait immédiatement.

C'est un flingue où t'es juste content de me voir ? Tu ne le quittes pas du regard, esquisses un simple sourire. T'es presque euphorique à l'idée de ce tête-à-tête, satisfait de ne l'avoir que pour toi. D'autres chasseurs auraient déjà lancé la chasse, tirés dans le tas. Non Jethro, pas toi. Le revolver à hauteur de hanche, geste lascif, suggestif à l'excès, le claquement métallique qui résonne dans la ruelle lorsque tu fais tourner le barillet en remontant le regard vers ses prunelles que tu vois briller dans l'obscurité. Tu portes le canon de l'arme à ton visage, le laisses frôler tes lippes, comme un gamin en train de réfléchir le ferait avec un crayon ((la différence est qu'une simple pression suffirait à achever cette délicieuse aventure)) Prendre le temps avant de répondre, faire mine d'envisager sérieusement cette possibilité, comme si la question méritait une réponse parfaitement calculée. Le canon claque contre tes dents lorsque tu les découvres pour lui sourire finalement. Mais je suis content de te voir, si tu savais. T'esquisses un simple pas de côté, n'augmentes, ni ne réduis la distance entre vos corps, tu t'éloignes simplement de la lumière, sans jamais le quitter des yeux, en suivant une courbe nette, comme un prédateur tournerait autour de sa proie, sans que cela ne soit pourtant trop explicite. Je regrette simplement que tu sois si timide. Moue légèrement contrite sur tes lippes. Je te dégoûte au point que tu ne veuilles pas me montrer ta jolie gueule ? Car tu en es certain; il n'a pas peur de toi.

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Sujet: Re: les héros y perdent la foi :: Mar 11 Aoû - 22:13
La provocation, encore et encore, dans ta voix, dans ton comportement, dans tes veines. sneaky little brat, indompté et indomptable, t'as jamais su tenir ta langue, même dans les situations les plus graves. Tu te souviens au Maroc, d'avoir finit à l'hôpital en te marrant, une lame entre les côtes, et ton oncle qui t'avait accompagné, le regard consterné. increvable idiot. Alors quand l'homme ouvre les hostilités, tu ne peux pas t'empêcher de répliquer, les mots sifflants, brulants, dans ta voix comme une moquerie lointaine. T'as déjà envie de le pousser à bout, de voir jusqu'où il peut aller avant de craquer, t'as envie de le voir fumer, exploser, t'as envie de le voir s'énerver pour avoir une bonne raison de l'exploser, littéralement. (( dans ta poche tout une armée de saloperies à balancer, à faire cramer )).

Tu dois aimer te faire désirer. Dans le noir sa voix qui s'élève de nouveau, en écho avec tes fausses excuses, et tu sens qu'il y a quelque chose de différent, dans la façon ton il prononce les mots, le sourire que tu devine à la lumière vacillante des lampadaires. seulement pour le premier rendez vous promis, te redresser légèrement, un rire silencieux qui t'échappe, et en plein jour il aurait pu voir la lueur d'amusement dans tes pupilles. (( et caché bien derrière, le feu de ta colère )).
Patiemment tu attend, pas question de faire le premier pas, t'as beau être impulsif, ce soir tu comprend bien qu'il ne va pas falloir jouer les têtes bruler, que ce n'est pas un simple chasseur comme ceux que t'as pu rencontrer. Il y a les années passées à côtoyer la Bratva, les informations sur lui, son importance, pas compliqué de remonter et de trouver des réponses quand on sait où chercher et à qui demander.

Il bouge, toujours son arme bien en évidence, tu ne la lache pas du regard, pas question de te faire tirer dessus comme un vulgaire lapin pour avoir oublié de faire attention pendant trop longtemps. L'arme qu'il porte à son visage, tout un jeu, excellent acteur, il fait son show et t'es le spectateur. Dans ta tête comme une sonnerie d'alarme, mais t'es déjà trop enfoncé pour reculer. Mais je suis content de te voir, si tu savais. geste obscène de son canon contre ses lèvres, et dans une autre situation peut être que t'auras apprécié la vision. Trop sensible pour les hommes un peu tarés, qui sont capable de te supporter
Je regrette simplement que tu sois si timide. alors qu'il s'éloigne légèrement de la lumière du lampadaire. Je te dégoûte au point que tu ne veuilles pas me montrer ta jolie gueule ? et ça a le mérite de t'arrache un nouveau rire, plus franc, qui résonne dans la nuit, entre les bâtiments. tu devais être vraiment bourré hier, si tu te souviens même plus de mon visage babe un pas, juste un, laisser tomber ta capuche pour dévoiler tes cheveux en bataille, le rouge délavé de la teinture, l'eye-liner sous tes yeux pour souligner ton regard soudain trop sérieux. moi qui pensais qu'on avait un truc toi et moi, tout ça pour ça ? damn it hurts la main à la poitrine comme si tu étais vraiment peiné, comme si ce n'était pas votre première rencontre. Mais je retiens que tu me trouve joli, ça au moins c'est constant, merci et le féroce de ton sourire, tes crocs qui luisent un instant, t'as pas peur, pas même du plus fou. Il faut un monstre pour tuer un monstre, ça tombe bien. Des fourmillement dans tes membres, tu sautille sur place comme pour te défouler, te réchauffer, alors qu'on est en plein été.
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Sujet: Re: les héros y perdent la foi :: Lun 24 Aoû - 0:18
@pollux dewitt

Tu flirtes avec le danger, tu flirtes avec cette sensation délicieuse, l'adrénaline angoissée et anxieuse au fond des veines. Le sentiment enivrant et réjouissant qu'absolument tout t'échappe, que rien n'est sous contrôle. Voilà bien l'un des seuls aspects de ta vie que tu aimes voir foutre le camp. C'est tellement plus excitant ainsi. seulement pour le premier rendez vous promis son insolence accueillie avec ces mimiques sur ta gueule, ces sourires par centaine qui se meurent inlassablement, oscillent à chaque battement de paupière. T'en as bouffé des revers et des coups droits, t'en as bouffé des saloperies dans la gueule pour quelques esquisses d'amusement, pour des éclats de rire mal placés. Ça t'a jamais empêché de reproduire les mêmes erreurs, ça t'as jamais empêché de recommencer, encore et encore. C'est pas ça qui te mettra à terre. T'es trop coriace. T'as jamais su retenir tes lippes, même aux enterrements de tes semblables. C'est pas ce gamin qui changera quoique ce soit, non, loin de là.

Alors tu souris, moqueur.

Ses mots sifflent, s'agitent, peu menaçants. Un jeu plus qu'un danger, l'arme à ta main contre son pouvoir bien caché. Les dés ne sont pas lancés, la partie ne fait que commencer. Sa façon de se redresser, sa posture, la courbe de son dos, la forme de ses jambes que tu devines sous ses vêtements; rien n'échappe à ton regard volontairement traînant, que tu laisses glisser sur son corps avec trop d'attention. L'adversaire est de taille ce soir, car un mutant ordinaire ne te confronterait pas. Un mutant ordinaire aurait fui depuis longtemps devant la menace, pris ses jambes à son cou et foutu le camp pour sauver sa vie ((et tu l'aurais probablement abattu d'une balle dans le dos)) Celui-ci est bien plus confiant, bien plus prétentieux, un agitateur. Il sait probablement de quoi il parle, il sait probablement des choses. Il est suffisamment préparé pour t'affronter ((ou suffisamment fou pour le faire)) Dans les deux cas, cela te plait.

Car tu t'en fous, toi, de ses aspirations. Tu te fous de savoir son importance ou qui il est; tu laisses ces traques à l'UAM. Tu n'es pas là pour ça, tu n'es pas là pour te faire justice. tu devais être vraiment bourré hier, si tu te souviens même plus de mon visage babe Oh, non, j'ai fait ça ? Le ton plaintif. Tu l'encourages, car après tout, les enfants ont besoin d'encouragements. Son rire qui s'atténue, ce pas qu'il esquisse tandis que tu ne bouges pas, que tu ne cherches pas non plus à te figer, restant parfaitement détendu ((toute anormalité pourrait le faire fuir)) Il y a ses cheveux en bataille et les reflets rouges sang séché, ses yeux soulignés de noir, son style décalé et ton sourire en réponse. Lovely. Dans un souffle, comme on découvre le tableau d'un maître ou le corps d'une jolie femme. moi qui pensais qu'on avait un truc toi et moi, tout ça pour ça ? damn it hurts

Ton haussement d'épaules en guise de réponse. Mais je retiens que tu me trouve joli, ça au moins c'est constant, merci Ton cou que tu étires lorsque tu inclines la tête, ta carcasse qui se redresse lentement. Te redécouvrir comme si c'était la première fois me rend, comment on dit, extatique ? L'anglais mal articulé, le barillet du revolver lancé dans une danse folle. D'une main habile, mais le geste lent, tu viens mettre en arrière le bonnet retenant tes cheveux, dévoilant un peu plus de ton visage au sourire paisible. J'espère que tu me pardonneras, vous êtes si nombreux… Et un instant tu ne sais plus si tu parles encore d'amants ou de mutants mis à mort. Le ton que tu emploies est brûlant, ta voix lointaine. Le provoquer un peu plus. Déclencher la tornade, rendre la chasse plus amusante. Qu'est-ce que tu aimerais le voir courir.

Sourire carnassier sur tes lèvres insolentes.
Ça me fait presque de la peine d’abîmer un si joli visage.
Et tout à coup l'arme qui se lève en sa direction.
Pour mieux le mettre en joue.

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Sujet: Re: les héros y perdent la foi :: Dim 6 Sep - 19:20
Dans une autre ville, dans une autre situation, dans une autre réalité, peut être que vous vous seriez entendu toi et lui. S'il n'y avait pas vos étiquettes collées sur vos fronts, chasseur et proie, la rancœur qui empêche tout attachement. Pourtant surement que tu l'aurais aimé. Oui. Ce genre de grande gueule à la provocation facile, l'envie de les fracasser ou bien de les embrasser, un peu entre les deux, t'as toujours été attiré par le chaos vivant.
Mais la question ne se pose pas ici.
Non.
la question ne se pose pas.
Parce qu'il a une arme qu'il pointera sur toi, et qu'il a dans le regard, une lueur un peu trop meurtrière.
Parce que toi t'as dans tes poches, de quoi faire sauter un bâtiment, et dans ton cœur, la vengeance qui réclame son tribut de sang.
Oh, non, j'ai fait ça ? Il joue les étonnés, répond à ton jeu par un autre jeu, votre danse mortelle et tendancieuse. T'en a le coeur qui bat un peu trop vite, le frisson du danger qui te rend intrépide. Lovely compliment sur ton apparence, c'est pourtant pas un mot souvent utilisé pour te décrire. Plutôt du genre trash, déchet, punk, tout ce qui se trouve entre et autour. Clin d'oeil appréciateur, tu reprends ta provocation, parce que tu refuse de le laisser prendre le dessus avec ses mots.

Te redécouvrir comme si c'était la première fois me rend, comment on dit, extatique ? Tes soupçons se confirment, un peu trop fou pour le commun des mortels, le genre de gars que la mafia doit avoir du mal à tenir en laisse, il a les crocs qui brillent dans la nuit et t'es certains qu'au moindre faux pas il viendra les planter dans ta gorge. J'espère que tu me pardonneras, vous êtes si nombreux… Et voila, de nouveau ta rage intérieure, quand il prononce ces mots, parce que tu sais les sous entendu, parce que t'as suivi ces derniers jours, parce que t'as vu ses actions et que t'es certains d'une chose : en cet instant tu le hais terriblement.

Ça me fait presque de la peine d’abîmer un si joli visage. Ton rire qui fend  la nuit, comme s'il venait de dire la meilleure blague de tous les temps, comme si ses mots n'étaient pas déjà chargé de trop de violence, de sous entendus, de promesses dégueulasses. T'en fais pas mon visage a vu bien pire que ce que tu pourrais lui faire. Parce que tu n'as pas peur, parce que oui t'as connu pire, terriblement pire, parce qu'il y a eu des fois où t'as cru que tu allais juste crever là, sur le pavé, ton visage explosé, ton nez fracturé, tes pommettes fissurées. Désolé chéri mais j'pense pas que tu puisse abimer grand chose ce soir, sauf peut être ton dos ? T'as le sérieux dans ton regard, les yeux rivés sur l'arme, sur lui, sur les deux. Tu sais qu'au moindre geste brusque il tirera. Pas la première fois non plus que tu te retrouve face à un canon de révolver. Ca te procure toujours la même sensation
comme des papillons dans le ventre.
Putain, t'es irrécupérable Pollux. Masochiste au sang chaud, quand le danger te ferait presque le même effet que tirer son coup avec la personne de tes rêves. Respire, respire, respire. Ça va aller.
Parce que t'essaye de faire quoi avec ton joujou ? Me tirer dessus ? Me refaire le portrait avec tes gros poings ? Allez viens, je t'attends, sois pas timide T'esquisse un pas de danse, avant de tendre la main en avant, comme pour l'inciter à te rejoindre. Tu devrais faire gaffe l'ancêtre, tu sais pas sur qui tu peux tomber, les nuits sont dangereuses tu sais, depuis qu'il y a le ciel qui nous est tombé sur la tête. L'autre main dans ta poche t'as déjà tes doigts autour de quoi te défendre, si jamais il se décidait, à essayer de venir t'amocher.
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Sujet: Re: les héros y perdent la foi :: Dim 8 Nov - 20:34
@pollux dewitt

Il n'a pas peur, il ne tressaille pas. Tes mots et tes gestes le laissent de marbre, comme si la terreur inspirée chez les autres ne pesait rien sur sa personne. Pourtant dieu sait que tu appuies de toutes tes forces sur ses épaules, pour le faire ployer sous ton regard. La chasse n'a plus grand-chose de divertissant lorsqu'elle évolue de cette manière. Lorsque l'individu en face est prêt à mourir, à rendre son dernier souffle. Tu le dévisages avec une attention exquise et tes yeux se plissent, à peine, attentif à ses réactions. Un mouvement de tête, de côté, comme un clébard cherchant à appréhender l'ordre de son maître. Amusant Susurré du bout des lèvres, tu commentes la scène comme si tu en étais extérieur, simple spectateur perdu dans l'assistance. Curieux, devrais-tu dire, ou encore plaisant, excitant. Il n'a pas peur de toi. Il devrait, pourtant. Mais qu'il soit si différent te plaît au fond. Cela te plaît terriblement. S'entêter, résister. Ils sont rares ceux qui refusent de s'écraser entre tes doigts. Mutants ou membres de la mafia, les visages se confondent dans ton esprit quelques fois.

T'en fais pas mon visage a vu bien pire que ce que tu pourrais lui faire Son œil dans les ténèbres est aussi sombre que le tien, noir comme les armes que tu portes. Dans ce regard, dilaté, dansent le reflet de la lune et l'éclat de quelques étoiles téméraires qui ne craignent pas de briller en son sein. Et son rire résonne alors, si franc, si impétueux, si spontané. Tu devrais froncer les sourcils ou en être blessé sans doute, t'énerver de tant d'impertinence et pourtant tu esquisses un sourire déformé par l'expression d'extrême assurance qui fend tes traits. Je n'en doute pas Qu'on a déjà cherché à l'étaler sur le pavé, le réduire au silence, ne plus se laisser happer par ses sourires isolent et son air narquois. Combien d'ennemis doit-il avoir, le garnement. Désolé chéri mais j'pense pas que tu puisse abîmer grand chose ce soir, sauf peut être ton dos ? Et c'est ton tour de rire, de lui adresser de ces sourires rayonnants qui bouffent ton visage, sincèrement amusé par la tournure de phrase et par celle que prennent les événements. C'est une invitation ? Si seulement. Tu es persuadé que vous pourriez bien vous amusez, tous les deux. Au lieu de quoi, tu cherches à lui ôter la vie ((et lui la tienne)) Le monde est mal fait, et peut-être que tes regrets se lisent, dans la façon que tu as d'inspirer, dans le pli de tes lèvres lorsque ton sourire s'atténue, dans l'éclat de tes prunelles lorsque tu l'avises à nouveau. Oui, le et si prend tout son sens, mais une réalité alternative ne peut être envisagée. Pas cette nuit. Une autre, peut-être, lorsque tu ne porteras pas ta peau de prédateur.

Parce que t'essaye de faire quoi avec ton joujou ? Me tirer dessus ? Me refaire le portrait avec tes gros poings ? Allez viens, je t'attends, sois pas timide Ses provocations sont accueillies avec un vague sourire. Il commence à se mouvoir, tes doigts se resserrent autour de ta prise. Ta langue sur ta lèvre inférieure, le regard qui glisse le long de son corps pour mieux remonter à son visage. L'une de ses mains est glissée dans sa poche, le geste n'a rien d'anodin. Il cache quelque chose. Mais tu ignores ce que ça peut être. Une arme, peut-être. Qui expliquerait l'absence de crainte. Peut-être es-tu en danger, peut-être vas-tu crever ce soir ? Cette pensée t'arrache un sourire plus grand encore, comme une colonie de fourmi dans les jambes et au creux du ventre. Tu devrais faire gaffe l'ancêtre, tu sais pas sur qui tu peux tomber, les nuits sont dangereuses tu sais, depuis qu'il y a le ciel qui nous est tombé sur la tête. La danse s'accélère. Mortelle. Terrible. Tu veux danser gamin ? Que tu lui dis finalement d'une voix claire; avant que d'un ton bien plus grave, tu n'ajoutes dans un souffle. Je vais te faire danser.

Hostilités engagées.

Et les premiers coups de feu partent, visent ses pieds, ses jambes, tandis qu'à ton tour, tu te mets en mouvement, prêt à une riposte de sa part. Qu'il te fasse sauter à coup de super-pouvoir. Et l'idée saugrenue que ce soir vous allez probablement vous envoyer en l'air ne fait qu'accroître le sourire sur ton visage.

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