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 Cold never bothered me anyway.

Stanislas Gniewko
Stanislas Gniewko
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je suis arrivé(e) le : 25/05/2020
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Sujet: Cold never bothered me anyway. :: Dim 29 Nov - 17:52

Il est là Stan, dans une des pièces à l’arrière du club, là où il ne devrait pas être. Là où il est entré par plus ou moins effraction. Plus ou moins eh ? Parce qu’ils ne l’ont pas arrêté non plus. Certains diront qu’ils n’ont pas su, qu’ils n’ont pas eu le choix. Qu’il les aurait tués. Ils préviendront le brigadier, lui diront qu’il n’est pas lui-même. Qu’il leur a fait peur, qu’ils n’ont pas pu discuter, qu’il a les mêmes yeux que lorsqu’il se bat. Ils lui diront que c’est lui qui a envoyé les deux nouveaux chez l’infirmier, qu’il est incontrôlable. Peut-être qu’ils s’excuseront de pas l’avoir appelé, que la peur du géant passera au-dessus de celle du war dog, tant de peut-être pour une situation bien trop inédite.

Stanislas est accroupi dans un coin de la pièce, les yeux clos, l’air presque tranquille, presque... serein. Presque. Suffit-il de ne pas regarder son visage, taché par un sang qui n’est pas le sien, ses mains d’une couleur tout sauf humaine, et ce froid, polaire, qui vous prend à la gorge, ce froid qui plus que tout le reste annonce le danger, rend la pièce inhabitable plus de 10 mn. Il ne devrait pas rentrer Jet’, il devrait pas. Pourtant quand on ouvre la porte, Stan sait que c’est lui. Qui d’autre serait assez fou pour entrer ? Ils le craignent, tous. Il garde les yeux fermés le russe et il ne bouge pas, n’essaie pas de voir où peut être celui qui devrait le tirer de cet enfer. Celui... qui doit avoir ce que les autres n’avaient plus.

« Tes dealeurs Jethro … »  tu sais ce que t’envoie en bas de la rue, ceux qui prennent tous les risques, ceux qu’il a envoyé à l’hopital y’a pas 30 mn. Ceux-là Jet’. « Je ne veux pas leur faire de mal … » et pourtant hein Jet’. T’as vu comme il les a démolis, tu le sais, mais tu ne les as pas prévenus que ça arrivera ça hein ? Qu’à vendre ce putain de fruit défendu il se retrouverait face à des monstres comme lui. Tu ne les as pas prévenus non... Il l’a vu dans leurs yeux. Il a vu la terreur, la détresse. « J’ai pas la patience ces derniers temps, tu sais. » Des excuses, ou pas vraiment, il ouvre les yeux Stan, pour regarder ses mains ensanglantées. Rouge, bleu et fumante de ce gel qu’il ne contrôle pas. Qu’il n’a jamais contrôler.  « Il me faut de la Malum Jethro ou je vais tous les détruire. »
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Sujet: Re: Cold never bothered me anyway. :: Dim 29 Nov - 19:49


@stanislas gniewko

Tu as été appelé, Jethro, en catastrophe, par des types désespérés au téléphone. Tu n'as pas compris immédiatement où était le problème, commandant que l'élément gênant soit abattu, réduit à néant. Avant de comprendre, face aux hésitations, qu'il s'agissait de quelqu'un de la maison. Pire. Qu'il s'agissait d'un élément incontrôlable, terrifiant mais admiré tout à la fois. Le player one. Alors, tu te rends au club, préoccupé, les dents serrées. Le paysage défile à une vitesse affolante autour de toi. Le pied écrase l'accélérateur. T'as rien d'un sauveur, t'es pas de taille à l'affronter. Tu laisses volontairement le chasseur au placard, parce que t'as encore l'espoir que tu peux essayer de tout arranger. Que tu n'auras pas à le tuer. Quand tu arrives, on s'écarte prudemment sur ton passage. Sûrement que si le mutant n'était pas là, tu serais l'élément le plus effrayant, dans le décor rougeoyant du club de la bratva.

Tu pousses la porte, es assailli par le froid terrible qui règne. Comme deux mains menaçantes, il te saisit à la gorge et serre de toutes ses forces. Tu passes au-dessus, balaies la pièce du regard, le repères immédiatement, prostré dans un coin, les yeux clos, la gueule ensanglantée. L'espace d'un instant, cette vision te déchire les entrailles. Mélange de pitié, de honte, de colère et d'inquiétude. Et sa peau. Sa peau couverte de givre, bleutée par cette tempête qui hurle sous la surface. Danger. Danger polaire, palpable. Hurlant. Dernière mise en garde. Que tu braves, pas par inconscience, mais par courage. Tu n'as pas le choix en vérité. Pas d'autre choix que celui d'avancer. Alors, dans ton dos, tu refermes la porte. Tu t'enfermes avec l'animal enragé. Dans la gueule du loup, si ce combat doit être ton dernier, tu es prêt à l'affronter. Tes dealers Jethro Tu pinces les lèvres.

Je ne veux pas leur faire de mal… Trop tard. Avare en mots, Jethro. La colère palpable au fond de ta voix, dénuée de chaleur tout à coup, glaciale. Elle claque, elle fend l'air avec une violence inouïe, quoiqu'en apparence tu reste maître de tes gestes et de tes actions. Le revolver à l'arrière de la hanche, mais pas en main, sans doute as-tu encore l'espoir de pouvoir le raisonner. C'est trop tard, pour les dealers. Les voilà abîmés, traumatisés. Son propre camp. Tu aurais pu les prévenir, tu aurais dû sans doute. Mais aucun camé n'est aussi redoutable que Stanislas. Aucun n'a la capacité de foutre autant d'hommes à terre. Et surtout, comment auraient-ils pu se défendre et tirer sur un War Dog à la réputation virale ? Il est intouchable le Sibérien, sa légende précède ses pas. Tu te retiens d'ajouter, de continuer, que s'il ne voulait pas les blesser, il n'avait qu'à se contrôler, mais les mots restent gelés au fond de ta gorge. Le froid te coupe la respiration, insupportable. Tu frissonnes, sous ton blouson. Il les a démoli. Il les a envoyé à l'hôpital. Il a encore leur sang sur ses doigts. Tu devrais lui hurler dessus pour ça. Pour cette image dégueulasse qu'il renvoie. J’ai pas la patience ces derniers temps, tu sais. Je sais.

Un souffle, un pas en avant, dans sa direction. Ce n'est plus Stan qui évolue sous ses yeux, mais un monstre. Un monstre qui a brisé ses chaînes et qu'il te faudrait maîtriser. Mais comment ? Les mots n'ont aucun impact et la violence ne servirait qu'à vous blesser inutilement, tous les deux. Tu te figes, l'observes, les yeux plissés pour encaisser le gel. Il me faut de la Malum Jethro ou je vais tous les détruire. Je ne t'en donnerai pas. Le ton est ferme, sans appel, pas dénué d'une certaine douceur pourtant. Tu ne peux prendre ce risque. Pas celui d'accroître la dépendance, qui est déjà excessive; mais le risque de le voir crever sous la dose de trop ((tu deviens sentimental dans la pire situation)). Tu ne peux t'y résoudre pourtant. Le condamner. Pas lui. Sur la carcasse d'un autre tu pourrais ne pas te retourner. À l'enterrement de la sienne, tu ne sais pas comment tu réagirais. Ça te tuerait. Tu t'approches, encore, à un rythme ralenti par le froid. Les articulations, les muscles, la chair douloureuse. T'as l'impression de cramer tant l'air est glacial. Et cette sensation de brûlure par le froid que fait que grossir au fil des secondes. S'il te plaît, Stanislas, calme-toi. Tu t'es radouci, imperceptiblement. L'ordre flirt dangereusement avec la supplique.
Stanislas Gniewko
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Sujet: Re: Cold never bothered me anyway. :: Mar 1 Déc - 14:04

Trop tard oui. Bien sûr que c’est trop tard. Tu les as démolis Stan. T’es même pas sûr que l’un d’entre eux survivra. Et tout ça pour quoi ? Eh ? Pour rien. Parce qu’ils n’y pouvaient rien eux, s’ils avaient pas de stock. Ils ne méritaient pas ça. Et tu le sais, comme lui le sait.

Il comprend pas pourquoi Jethro ne l’a pas encore abattu. Pourquoi il ne criait pas. Pourquoi … il lui disait qu’il savait, comme s’il comprenait. Comme s’il pouvait comprendre. Si vraiment, il avait la moindre idée de ce qu’il vivait, jamais il ne lui aurait refusé cette foutue malum. « Je ne t'en donnerai pas. » Il ferme les yeux Stan, sentant les rires cognaient contre son crâne, le rire moqueur du gel qui n’est plus muselé, du gel qui se joue de chacun de ses nerfs, il est libre et le sera encore pour les prochaines heures. « Ça te tuerait » ah ! Pourquoi il en a quelque chose à foutre tout d’un coup ? Il ne comprend pas Stan. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire à Jethro qu’il crève ou non ? C’était un soldat comme un autre. Remplaçable comme tous les autres. Il n’était pas important, ne l’a jamais été, ne le sera jamais. Encore moins maintenant qu’il est attaché à ce que d’autre appel un don. Il n’avait plus rien à leur offrir qu’un danger de plus à devoir contrôler. « S’il te plaît, Stanislas, calme-toi. »  Y’a un rire qui sort de ses lèvres alors qu’il secoue la tête. Calme ? Comme toute ses années où il a montré cette façade beaucoup trop tranquille d’un homme que rien n’atteint ? Bien sûr, bien sûr que c’est ça Stan. C’est ce qu’on attend de toi. Ta violence et ton agressivité quand elle est utile, ton calme et ton obéissance le reste du temps.

Et il aimerait. Il aimerait tellement lui donner à Jethro ce masque qu’il demande. Il crève de pouvoir lui donner ce qu’il veut. A la putain de place, il est là, les muscles saillants d’une énième tentative pour rappeler le gel vers lui, une énième claque de son don, une énième défaite qui le fait trembler, par douleur, en partie, par peur surtout. Parce que Jet est là, parce qu’il est trop proche, parce qu’il n’a pas la moindre idée de ce qui l’attend.

« Ne t’approche pas. »  Un grondement. Une menace. Comme celui de l’animal acculé. Parce qu’il ne sait pas Stan. Il ne sait plus de quoi il est capable. La seule certitude qu’il a, c’est que là, maintenant, il est plus froid qu’il ne l’a jamais été. La tempête qui le secoue n’est plus tout à fait interne, elle s’exprime. Elle est omniprésente, s’attaquant à la moindre parcelle d’humidité, elle s’impose, rappel qu’elle ne saurait être dompté, elle se rit des mots de Jethro, se rit de son espoir, de sa naïveté. Elle a brisé ses chaines le jour où son hôte s’est injecté pour la première fois ce foutue liquide ambré. « Tu n’as pas la bonne perspective Jethro. Aujourd’hui j’en ai démoli deux. Demain ça sera combien ? » Demain, c’est déjà loin demain. Le russe il peut sentir la peur qui s’invite au cocktail déjà trop explosif des émotions qui l’anime, parce que Jethro, il n’est pas assez prudent. S’il l’était. Il l’aurait déjà abattu. Alors il gronde le sibérien, il s’emporte dans un claquement de langue « Regarde autour de toi bordel ! » Regarde même juste devant toi. Sa carcasse, immobile et fumante, qui rend l’air presque irrespirable. Elle est erratique la respiration au russe, l’impression d’avaler des graviers à chaque respiration, le gel l’empoisonne jusqu’au fond de ses poumons. Il serre les dents un instant, baisse la tête, et avoue finalement.

« Je ne peux pas le contrôler Jet. » ça m’a déjà tué, je suis mort le jour où les météorites sont tombées. Tu n’as pas vu comme je suis froid Jet’ ? Tu le sens pas que je ne suis plus qu’un cadavre ? Qu’est-ce qu’il te faut de plus ? Il aimerait tellement avoir le courage de lui dire tout ça. De lui faire comprendre qu’il n’y’a pas d’issue. Qu’il n’y’en a jamais eu. Même … même ces nuits avec Rahim, combien de temps avant que son froid ne le tue ? Parce qu’il le sent Stan, devenir plus fort de jour en jour, plus froid, plus glaciale, plus dangereux. Il sent qu’il ne s’attaque plus qu’à lui, qu’il a dépassé les limites de son corps, qu’il ne peut plus le retenir. La malum… la malum c’était la seule foutue alternative. La seule qui lui rendait, juste au moins un peu de chaleur humaine, une chaleur qu’il n’avait pas l’impression de voler à d’autre. Elle était la seule capable de lui donner juste le temps d’un instant l’impression d’être humain.  
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Sujet: Re: Cold never bothered me anyway. :: Mer 2 Déc - 12:02


@stanislas gniewko

Ta patience aussi est éprouvée. Ta patience aussi est usée. Tu ne supportes pas la vision de son corps ramassé sur lui-même, fumant de froid, aussi figé qu'une putain de statue de glace. Il n'a jamais été comme ça, pas à ta connaissance en tout cas, et ce spectacle est éprouvant. Il te renvoie l'image d'un animal sauvage pris au piège, faible. Minable. Mais Stanislas n'est pas un minable. Et son pouvoir semble l'avoir compris, puisqu'il le défend avec hargne, une violence douce qui s'insinue par tous les ports de ta peau, lentement, dangereusement. Son rire aussi est comme une attaque, frontale. Les idées se bousculent, martèlent ton crâne : tu ne veux pas le voir crever. Il serait remplacé, bien sûr, il vous serait même possible de trouver un autre mutant à sa place, au don mieux maîtrisé, contrôlé et redoutable. Et ce sont les seules affirmations sur lesquelles le brigadier devrait se baser. Mais derrière le rôle, il y a l'être humain. Et Jethro, t'as jamais été aussi humain qu'en cet instant. Ça te fait mal de le voir essayer, échouer, baisser les bras.

Ne t’approche pas. La menace perce au fond de sa voix, violente, et s'accompagne d'une vague de givre ((ou est-ce ton imagination ?)) Tu fermes et rouvres plusieurs fois les doigts, lentement, pour stimuler tes muscles engourdis. Si jamais il décidait, là, de t'attaquer, de te tuer, tu aurais sans aucun doute du mal à te défendre, à réagir. Et dans n'importe quel autre cas, jamais tu ne prendrais ce risque. Tu n'aurais sans doute pas abattu ce foutu mutant toi-même, mais donné l'ordre depuis des heures, que l'histoire ne s'ébruite pas, ne traîne pas, que le problème soit envoyé aux oubliettes en un coup de feu. Mais il s'agit de Stanislas et quoique tu en dises, ce gamin est l'une de tes faiblesses. L'un des seuls à qui tu donnerais une seconde chance. Et c'est exactement ce que tu es en train de faire, la respiration sifflante lorsque tu passes outre cette foutue mise en garde et te figes seulement après un pas supplémentaire. Mais il l'ignore, sans doute. Comment pourrait-il le savoir. Tu as toujours été si distant, si, ironiquement, froid. Tu aurais dû, il y a des années. Tu aurais dû lui dire qu'il est important. Qu'on peut remplacer l'homme, mais pas l'être.

Tu n’as pas la bonne perspective Jethro. Aujourd’hui j’en ai démoli deux. Demain ça sera combien ? Si tu continues comme ça, Stan, il n'y aura pas de demain pour toi. Et on ne sait pas s'il s'agit d'une menace, d'une constatation ou d'une mise en garde. Car à bien y regarder, tu n'es pas le plus dangereux pour lui en cet instant. Son pouvoir et cette putain d'unité anti-mutants sont sûrement bien plus nocifs que ta pauvre arme enrayée par le gel. Demain n'existe pas. En cet instant, il n'y a que lui, toi, et cette peur latente que vous partagez. Pour son avenir, à lui. Toi, t'as pas peur de crever. L'imprudence atteint son paroxysme lorsque, lentement, tu progresses encore, sans savoir réellement ce que tu cherches. Regarde autour de toi bordel ! Stoïque, tu inspires, douloureusement, clignes des yeux, en proie à un léger vertige. De combien de temps es-tu là ? Il te semble que cela fait une éternité déjà. Qu'importe. Tu l'observes lorsqu'il baisse la tête et ce qu'il te reste à faire te semble évident tout à coup. En l'assommant, tu pourrais parvenir à le neutraliser. Avec lui s'endormirait son pouvoir. Et alors, tu pourras l'emmener ailleurs, l'isoler, réfléchir à la situation. Ce que tu n'as jamais pu faire jusqu'à présent, trop accaparé par ton foutu commerce. Pour ça, t'aimerais lui dire que t'es désolé. Mais tu ne le feras pas.

Je ne peux pas le contrôler Jet. L'emploi du surnom te frappe de plein fouet. Confidence douloureuse qu'il te fait, en abaissant les dernières barrières qui vous séparaient. Tu serres les dents en réponse, un silence. Tu as tellement froid. Tu apprendras. La voix se veut rassurante, le ton, celui d'un ami. Mais le souffle est de plus en plus instable. On trouvera un moyen. Un antidote, quelque chose de réellement efficace, une alternative à la malum. Tu ne peux pas lui faire la promesse de le faire redevenir humain. Tu ne peux rien lui promettre en vérité, aucun résultat, aucune certitude. Simplement ta parole, qui sans doute en cet instant semble bien vide de sens, bien légère. Et pourtant, tellement sincère, tellement honnête. Brûlante de cette volonté, de cet acharnement dont tu fais preuve. Gniewko ne crèvera pas parce que tu n'as pas su le sauver. Je ferai tout, pour trouver comment t'aider, Stan. Mais tu n'en auras pas l'occasion, s'il ne se reprend pas.

Il est très humain, de rechercher le contact, mais tu n'es pas stupide. Tu ne vas pas tendre les doigts pour le toucher, au risque de perdre un membre, nécrosé par la température de cette foutue pièce. Pourtant, tu te baisses lentement, accroupi au sol, agissant comme tu avais face à toi un animal avec lequel tu tentes vainement de communiquer. Ses battements de cœur affolés alignés aux tiens. Et t'essaies, t'essaies de capter son regard, le souffle court, car l'effort est douloureux. Imperceptible froncement de sourcils, la colère qui fait battre ton cœur. Tu n'as pas le droit d'abandonner. Cela sonne comme un ordre ; mais c'est sans doute parce que tu n'as jamais su exprimer l'inquiétude autrement. Et ta proximité, ta façon de se sentir concerné par tout ça, te mettent cruellement en danger.

Stanislas Gniewko
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Sujet: Re: Cold never bothered me anyway. :: Dim 6 Déc - 17:40

« Si tu continues comme ça, Stan, il n'y aura pas de demain pour toi. »  Oh sans rire Jethro, peut-être que finalement c’est ce qu’il veut. Ne pas avoir de lendemain vers lesquelles regarder. Ou peut-être pas, une partie de lui sans doute ne rêve que de ça. Abandonner, en finir et prendre congé de tous. Une autre refuse totalement l’idée, et puis quoi ? Abandonner Rahim ? Abandonner Joaquim ? Abandonner la bratva et les Sergueïev ? L’abandonner lui ? Il ne peut pas. Alors il secoue la tête face au mot de l’homme. Aucun intérêt à s’inquiéter Jethro, il tiendra le coup. Comme toujours.  Malgré ta foutu imprudence, il sent que tu es trop proche, sent ta chaleur qui combat son aura, mais pas aujourd’hui Jet. Tu ne pourras pas le sauver aujourd’hui. « Tu apprendras. » Il secoue la tête, encore et encore. Ils ont tous les mêmes discours. Tu apprendras à le contrôler Stan’. Il faut que tu t’entraines Stan, tu ne peux pas le laisser gagner Stan mais ils ne savent rien. ((peut être parce que tu ne dis rien, parce que tu préfères te taire pour éviter de les inquiéter, parce que tu ne veux pas qu’il sache la torture insidieuse que représente ce qu’ils appellent un don)) Ils ne savent pas que t’as déjà essayé, au tout début, que t’y a pensé, que ne t’es pas complétement stupide à te dire si j’attends ça finira par disparaitre, ils ne savent rien. Ne comprennent pas que ta seule alternative, ton seul espoir, c’était la malum.

« On trouvera un moyen. »  Mais putain Jethro ! Le moyen on l’a déjà ! Il baisse la tête le russe, sa main passe dans ces cheveux, s’y accroche, pendant qu’un spasme le secoue. Il ne veut pas de ta pitié, ne veut pas de ton espoir. Il préférerait que tu lui balances le poison à la gueule en lui disant qu’il peut bien faire une overdose, t’en as rien à foutre. T’en a toujours eu rien à foutre. « Je ferai tout, pour trouver comment t'aider, Stan. » Mais pas ça. Non. Jamais ça. Il se fait plus petit encore, si c’est possible, se recroquevillant, sa seconde main à rejoint la première, contre son crâne, son visage complétement caché entre ses genoux, s’il pouvait, il fusionnerait avec le mur. Il ne veut pas l’entendre, ne veut pas le voir, ne veut pas encore le décevoir. Tout ce qu’il voulait c’était juste un peu de tranquillité sous forme de liquide ambré. Un peu d’humanité. Loin de ce qu’il renvoie actuellement « Tu n'as pas le droit d'abandonner. »  

Pas le droit. Encore et toujours des ordres. Auxquelles il a toujours fallu répondre. Auxquelles il a toujours répondu, même aux pires horreurs. Toujours été présent pour hocher la tête, se mettre au pas et suivre les mots du polonais. Ne jamais le décevoir, probablement que ça l’aurait amené à sa tombe d’ici quelques années, cette loyauté aveugle envers les figures d’autorité que sont les Sergueïev et Jethro. Qui aurait cru que des foutus cailloux tombés du ciel changeraient la donne eh ?  

Et comme à chaque fois, comme toujours quand Jethro est là, il refuse de le décevoir, refuse de ne pas au moins … essayer. Le gel n’est pas d’accord, refuse de voir sa liberté entravée, il gronde et tourbillonne pendant que le russe tente désespérément de se concentrer, de le rappeler vers son corps, vers son bras. Le droit, qui commence à prendre une teinte bien plus foncée que son voisin. Absorbant le gel qui hurle contre ses pores, le brûle un peu plus chaque seconde. Provoquant une douleur tel qu’il n’entend plus qu’un bruit blanc autour de lui. L’impression d’avoir ces tympans qui explosent en même temps que son palpitant qui s’emballent beaucoup trop. Il te l’a dit Stan, tu n’as pas le droit d’abandonner. Tu ne peux pas abandonner. Ses dents grincent, refusant de laisser passer le hurlement du russe. Il n’a jamais plongé sa main dans de l’acide, pour autant il est presque persuadé que la sensation ne serait pas différente.

Pendant un instant, un instant fou, il pense qu’il pourra tenir, qu’il a connu pire, que tout ça ce n’est rien, c’est dans la tête. Sauf que le gel ne s’arrête pas à son avant-bras, il monte, brûlant la chair sur son passage, grignotant la volonté de son hôte et Stan, Stan il ne peut plus. Il relâche. Relâche la vague de froid qui s’abat autour d’eux. Le gel devenant erratique, tourbillonnant autours de sa carcasse, claquant contre ses oreilles, lui rappelant qu’ici ce n’était plus lui qui menait la danse. Ça n’a jamais été lui. Il se redresse le sibérien, laissant tomber son bras presque détruit contre son corps, l’autre reste levé agrippant ses cheveux pour se donner un ancrage. Quand il ouvre les yeux, le voit si proche, trop proche, il perd pied. Il hurle.

 « Ya skazal tebe DERZHAT'SYA PODAL'SHE ! » *

Russe guttural comme rarement il l’a utilisé. Russe qui sonne comme un ordre. Russe que la glace prend comme un feu vert, russe qui emplie la pièce, presque autant que son cri, quand c’est Jet que le givre prend pour cible.

* Je t’ai dit de ne pas t’approcher

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Sujet: Re: Cold never bothered me anyway. :: Dim 6 Déc - 19:19
@stanislas gniewko

Les secondes passent et Stanislas se ramasse un peu plus sur lui-même, son visage disparaît au fil des secondes, happé par son propre corps. Il ressemble à un gosse, un enfant abandonné sur le bord d'une route, qui n'a que son propre corps pour se préserver de la pluie. Des s'il te plaît dans ton regard, même s'il ne peut plus les voir. L'inquiétude qui transperce d'autant plus que tu es certain qu'il ne peut la lire. Qu'il ne puisse déchiffrer cette faiblesse qui est la tienne, cet attachement insoupçonné, que tu effaces encore et toujours depuis des années. Mais tu le vois, qui essaye de se battre, encore. Tu le vois, lutter. Et y'a pas de déception, dans tous ls sentiments contradictoires qui s'acharnent dans ton esprit. Y'a de tout, sauf de la déception. Parce qu'il ne baisse pas les bras. Et que c'est tout ce que tu attends de lui en cet instant. Tes pupilles se posent sur son bras, les tremblements qui le secouent et devant sa souffrance, tu as le réflexe de t'approcher encore, lentement, comme si tu pouvais essayer de la soulager par ta seule présence. Conneries. Tu ne peux rien faire pour lui. Le gel hurlant à vos oreilles avec plus de forces que précédemment en est la preuve. La preuve de son échec. Alors, tes yeux croisent son regard. Et tu te fais la réflexion que tu n'as jamais vu des iris aussi bleus de toute ta vie.

Ya skazal tebe DERZHAT'SYA PODAL'SHE !
(( mais c'est trop tard, pas vrai ? ))

Les yeux qui s'écarquillent de surprise plus que de peur, lorsqu'une vague bleutée, presque blanche, s'élève brutalement dans la pièce, émanant de son corps et fondant dans ta direction. Tu n'as pas le temps de reculer, tout juste esquisses-tu un mouvement en arrière. L'onde te frappe de plein fouet. Ta main, d'abord, qui s'était portée à ton arme par réflexe, est la première victime. Le froid s'insinue dans tes doigts, dans tes muscles et dans tes veines avec tant de violence que tu n'as d'autre choix que de la laisser tomber au sol, avant que celle-ci ne s'engourdisse totalement, dangereusement rougie, presque mauve. Mais le pire est sans aucun doute cette sensation, qui t'envoie valser à travers la pièce.

Ton corps, criblé d'éclats de glace, heurte le mur et retombe dans un bruit sourd, lourdement, sur le sol, à quelques mètres de Stanislas. Ton crâne vrille un instant sous le choc. Il te faut quelques secondes pour reprendre tes esprits, saisir ce qu'il t'arrive. Et quelques unes supplémentaires pour identifier la douleur, le mal qui s'acharne sur ta carcasse. Par automatisme tu as porté la main là où le givre est le plus agressif, à ton cou. Pour sentir sous tes doigts un liquide poisseux et chaud malgré la température de la pièce. Alors tu comprends. T'as été frappé par la glace elle-même. Grêlons aussi fins que du sable, tranchants et incisifs, venus se loger là où la chair était à nue ; sûrement que son visage aussi, est balafré. Maintenant que les plaies sont ouvertes, le froid peut s'y infiltrer.

Et c'est exactement ce qu'il fait. Tu as la sensation qu'une main glaciale enserre ta gorge et t'étrangle, un peu plus à chaque seconde. Tu suffoques. Tes deux mains sont montées à ton cou, appuient sur ta peau pour éviter tout risque d'hémorragie, pour contrôler la perte de sang, que, trop engourdi, tu ne peux évaluer. Sûrement que c'est pas si grave, pas si dangereux, pas si mortel, juste impressionnant ((tu le saurais, si t'étais pas si anesthésié)). Mais tout ce que tu peux voir, c'est le sol écarlate ; tout ce que tu peux sentir, c'est le poids de l'hémoglobine sur tes paupières. Et ce froid, ce putain de froid qui te coupe le souffle, qui prend la forme d'une brûlure terrible. Tes lèvres entrouvertes essaient d'happer l'air, tandis que ton corps roule sur le carrelage, se débat contre cette putain de sensation. Celle que le givre tente de glacer ton sang à l'intérieur même de ton corps, sous ta chair. Qu'il s'attaque à la moindre source de chaleur, la moindre source de vie, à commencer par tes poumons.

De toutes les morts envisagées, c'est pas celle-là que tu pensais voir l'emporter. Les yeux ouverts, tu cherches du regard ton arme, si éloignée de toi. Mais t'as l'impression que le froid s'attaque aussi à tes yeux, que le gel tourbillonne autour de ta silhouette et te frappe sans discontinuer. Tu vois trouble ; alors il te faut clore les paupières. Ne te reste qu'une option, celle de t'éloigner de lui, de ramper pour augmenter la distance entre ta carcasse et la sienne. Et t'aimerais pouvoir bouger, te relever, sortir de cette foutue salle. Mais t'as tellement froid désormais que ton corps ne répond plus. Quinte de toux, rendue sifflante par le manque d'oxygène. Ton myocarde menace de jaillir hors de ta poitrine, tes mâchoires se serrent. Tu es un enfant de l'hiver, Jethro, mais tu ne pensais pas qu'il finirait par avoir ta peau. Alors, t'essaies, une dernière fois de le raisonner, d'articuler son prénom, les lèvres bleuies par le froid et la voix hachurée. En russe. Ar - rê - te Stan, Stan, Stan. G - am - in… ((et l'espace d'un instant, t'as la sensation de remonter le temps))

Stanislas Gniewko
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Sujet: Re: Cold never bothered me anyway. :: Dim 27 Déc - 16:52


Il y a deux voix dans son crâne, deux hurlements. Dualité qui l’a toujours définie. L’ultra agressif, appâté par la violence et l’odeur du sang, l’animal qui ne supporte pas la faiblesse, qu’elle soit sienne ou qu’elle se montre chez les autres. Celui qui lui hurle de terminer Jethro. De prendre sa place, de monter que dans ce monde ça n’a jamais été autre chose que la loi du plus fort. Il ne t’a pas écouté Stan, n’a pas suivi tes ordres. Ce n’est que le juste cycle de la vie bonhomme, Jethro vieillit, t’es plus fort que lui. T’as plus à le prouver maintenant. Détruis-le. Démolie le. Crève-le. Il ne mérite que ça. Il n’a pas eu la force de t’achever quand il en avait l’occasion. Faible homme. Il ne mérite pas ta pitié. Il mérite de finir comme tous les autres. Comme tout ceux qu’il t’a fait démolir. He knows the rule Stan. Il sait. Mieux vaut par ta main que celle d’un autre.

L’autre elle hurle. Elle hurle. Tu lui fais du mal. Tu lui fais du mal. TU lui fais du mal. TU LUI FAIS DU MAL STANISLAS. ARRÊTE Pas lui, tous mais pas lui. T’as pas le droit de faire ça. Ce n’est pas qu’un connard de brigadier, il n’est pas les autres. Tu peux le perdre lui aussi. Pas après Sasha. Tu ne peux pas l’anéantir comme t’as annihilé ton ami. T’as pas le droit. Stan, réveille-toi. Stan écoute le. Il sait, il a compris. Stan arrête. T’as rien à prouver. T’as rien à lui prouver. Il sait ce que t’es. Il connait le monstre, il connait le chien. Stan. Arrête.

« Arrête... Gamin. »

Il a un genou au sol le sibérien. Quand s’est-il levé ? Lui-même ne le sait pas. Le gel le sait lui. L’a presque porté, proche de celui qu’il considérait encore il y a un peu comme un titan inébranlable.  Proche de celui au sol qui se tient la gorge. Le sang au sol lui donne un spasme qui parcourt son corps entier. Comme si, soudainement, il se rendait compte des dégâts qu’il pouvait causer, qu’il avait déjà causé. Jethro qui a une respiration sifflante comme jamais. Un autre que lui qui le met dans cet état et il l’aurait détruit. Avec une autorité qu’il n’avait pas il y a encore quelques secondes le sibérien rappel le gel vers lui. Bataille invisible entre l’homme et les éléments.
Tant qu’il se battait pour lui, il perdait. Toujours. Un autre élément était entré en compte.
Jamais il ne laissera la glace faire du mal à ceux qu’il aime.
Terrible tremblement qui le secoue, terrible aura confiné autour de son corps. Il se redresse, recule, vocifère en russe contre chaque morceau de givre qui tente encore de toucher le brigadier. Sa vision est claire, il appelle chacun des morceaux de glace, dompte le froid comme rarement. Encaissant sa rage, bien trop habitué à avoir le corps démoli, ça faisait longtemps que le gel ne lui faisait plus peur. Même douleur qui le prend au bras qu’un peu plus tôt, même impression d’avoir de l’acide dans les veines mais la vision… la vision de Jethro au sol.
De Jethro qui git dans son hémoglobine.
De Jethro qui peine à respirer.
Sa vision qui se brouille ce n’est pas forcément à cause du gel ou de la colère, probablement de la peur viscérale qui le prend aux tripes, de la peur de ce dont il est capable, de la peur de le perdre, là maintenant. Il se recule, s’éloigne, lui donne de l’air, de l’espace «  Je suis désolé Jethro. » Désolé de te laisser là, de te laisser crever, de pas savoir venir t’aider, d’être trop faible pour ça. Partir à reculons, ouvrir la porte, sur le club bien trop chaud, sur les yeux bien trop nombreux. Sur les armes bien trop à porter de main.

Ne pas savoir quitter le brigadier des yeux, et gronder, gronder avec fermeté, gronder avec une rage qui ne laisse aucun doute quant à la sanction s’il n’est pas écouté, prendre l’aura terrifiante de celui qui est actuellement au sol pour imposer un respect qui ne lui est pas dû.

« Appelez un médecin. »  Personne ne bouge, personne ne semble comprendre la gravité de la situation. «  Appelez un médecin parce que s’il meurt. » Rien que le mot lui fait mal. Le mot et la vision devant lui, lui font mal. Non. Non… Jet ne peut pas mourir. Il ne mourra pas.

Un dernier regard vers le brigadier, avant de se tourner vers les autres. Vers les bratoks qu’il avait déjà terrifié un peu plus tôt. Vers ceux sur qui il gronde, ceux qui n’osent même pas le pointer de leurs armes tant le regard du sibérien les clous sur place.

« I’m coming back for you.” Regard qui parcourt l’assemblé. Menace claquante, menace terrifiante “  For all of you.

Mais là, là il fuit, il fuit parce qu’il ne peut échapper à la glace plus longtemps, il fuit parce que le gel est trop dangereux, il fuit parce que s’il est loin, il ne lui fera plus de mal.
Il fuit.
Comme le chien qu’il a toujours été.

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Sujet: Re: Cold never bothered me anyway. :: Dim 17 Jan - 22:24
@stanislas gniewko

Pendant un instant, un très court instant, t'es plus à Minneapolis. T'es loin, très loin de tout ça. Tu marches dans les ruines de Varsovie, gamin, les pieds nus qui se coupent sur les moindres débris, la gorge et le nez mordus par le froid de l'hiver. Pendant ces quelques secondes, tu retrouves un brin d'insouciance, même si tu l'as jamais vraiment été, un peu de tranquillité. Là-bas, t'as connu l'enfer, la guerre, les meurtres. Rien de très réjouissant. Mais avec du recul, tu te demandes si ce que tu traverses en cet instant n'est pas terriblement similaire à tout cela. Voire peut-être pire. Car alors, les ennemis étaient de parfaits inconnus que tu n'avais pas humanisé. Dans le cas présent, l'ennemi, quoiqu'ayant perdu de son humanité, est un ami. Est peut-être plus que cela. Est suffisamment important pour que tu aies hésité à l'abattre, toi qui n'hésites jamais. Toi qui fais passer le code, l'honneur et les règles avant le cœur. Toi qui est programmé pour régler les soucis de la façon la plus efficace qu'il soit. Souvent après cet incident tu te demanderas pourquoi, pourquoi tu n'as pas tiré. Mais peut-être n'auras-tu jamais de réponse à cette question. Ou peut-être que tu ne voudras jamais entendre cette dernière.

Mais au présent.
Au présent t'es simplement en train de crever.

T'as les doigts crispés à ta gorge, le regard vitreux, quoique tes yeux soient encore ouverts. T'y vois mal, t'y vois flou, mais t'essaies pourtant, de rester conscient, de ne pas perdre une miette de ce qui se passe. De la silhouette de Stanislas que tu vois bouger dans un coin, comme si tes mots l'avaient enfin touché. Il s'approche, le russe. Et ton oeil, sûrement aussi affolé que celui d'une tête de bétail mené à l'abattoir, ne le quitte à aucun moment. A-t-il compris ? Ou vient-il t'achever ? Dans les deux cas au fond, tu lui en es reconnaissant. Mourir serait une bonne façon de mettre fin à tes souffrances, puisqu'il ne peut se contrôler. Tes lèvres entrouvertes semblent articuler quelques mots incohérents. C'est son prénom en vérité que tu murmures, lorsqu'il se tient à tes côtés. Mais alors que tu penses ton heure venue, tu vois le russe s'éloigner, se débattre et tu comprends. Tu comprends que tu viens de lui apporter la motivation nécessaire, ce qu'il faut pour qu'il se batte, encore. Que tu es cette motivation. Je suis désolé Jethro. Y'a ta main qui se tend vers lui, vaguement, comme si tu essayais de le retenir alors que ton autre bras s'appuie sur le sol, essaie de soulever ta carcasse épuisée, loin du sang et de ce foutu carrelage. Mais tu peux pas, t'es trop faible, tu retombes lourdement. Et même alors qu'il recule et s'éloigne, alors que tu prononces une nouvelle fois son prénom, tu ne peux le retenir. Appelez un médecin. Appelez un médecin parce que s’il meurt.

Si je meurs, quoi Stan ?
Tu te retrouveras seul ?
C'est ça, qui t'effraie ?
Moi ce qui me fait peur,
c'est de voir ce que ce pouvoir te fait.
C'est de te voir reculer, fuir.
C'est de ne pas être en mesure de te suivre
et de te mettre en sécurité.

Tu sombres avant que sa silhouette ne disparaisse tout à fait.

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