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Sujet: regarde les :: Jeu 2 Avr - 23:50
regarde les@tallula sergueïeva
jour1


l'horloge au mur emplit la salle d'un sombre murmure. tic. tac. tic. tac. le dos est droit, raide, il suit avec une certaine perfection la courbe du dossier de la chaise. immobile au fond de cette dernière, les pieds sont bien ancrés dans le sol, et seul l'un d'eux s'agite lentement, à une cadence que tu es seul à maîtriser. tes mains jointes sont soigneusement appuyées sur le petit comptoir devant toi. en silence. tu n'es concentré que sur le tic-tac furieusement répétitif de l'horloge plantée au mur. ton index en bat distraitement la mesure contre ta peau. tic. tac. sans doute que ton pied suit inconsciemment la même rengaine.

tic. tac.

de l'autre côté de la vitre, la place est vide. les téléphones permettant aux deux espaces de communiquer sont bien en place. et ils le seront tout autant à ton départ. autour de toi, ça s'agite, ça murmure. de ton côté les voix des hommes résonnent. amusées, attentives, inquiètes. tu entends les soupirs, les respirations, les sourires, aussi, qui percent sur leurs lèvres à certaines intonations. pour ce qui est de l'espace réservé aux visiteurs, tu n'entends rien, tant les parois sont parfaitement isolées. tu ne peux que distinguer le mouvement des bouches, lire les mots sur ces derniers. chaque téléphone de ce foutu parloir confère aux détenus un semblant d'intimité. mais le tien n'est pas décroché. il ne le sera sans doute plus jamais.

alors, tu regardes le mur, en face, à peine déformé par le verre qui trône entre vous.  et tu attends. tu n'attends rien de particulier. tu attends simplement que les secondes ne s'écoulent, que les minutes ne passent. au rythme lent des tic-tac, qui résonnent à ton crâne. œil immobile, lèvres scellées.

tic.
tac.

Tallula Sergueïeva
Tallula Sergueïeva
ILS SONT CEUX QUI CHANGERONT LE MONDE QUE L'ON CONNAÎT, D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE.
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âge : 24 ans
situation : célibataire, trop seule, s'éloigne de tout le reste pour ne pas blesser de nouveau. Le contact humain comme un manque.
métier/étude : étudiante en musicologie à l'université - prodige musical, compositrice émergente - aujourd'hui reprend sa place parmi les rangs de la Bratva, princesse qui porte enfin la couronne

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Mes failles sont trop grandes
Je ne suis plus de taille.
Je sais que j'ai le coeur noir
Quand je marche et que même les lampadaires ne m'éclairent pas le soir

pouvoir : contrôle de la peur - sensation de malaise qui grandit quand elle arrive quelque part, ça démange, ça gratte, ça accélère le rythme cardiaque.
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Sujet: Re: regarde les :: Sam 4 Avr - 0:42
regarde les@Mikhaïl Kazantsev
jour1

T’es arrivée en avance, ton exam qui s’est terminé plus tôt, profiter du temps volé pour faire le trajet jusqu’à la prison. T’as prévenu personne (( t’oublie de prévenir plutôt )), ce qui se passe derrière les barreaux te concerne toi, et puis ton oncle. Personne d’autre.
Et tous les autres taulards témoins de vos discussions.
Pour peux qu’ils comprennent quelque chose aux mots lancés en russe, pour que les gardes ne vous comprennent pas, pour que personne ne puisse faire lien, le rapprochement.
clac, clac.
Le bruit des talons contre la pierre, laisser tes affaires à l’entrée, le sourire élégant que t’adresse au garde, Joe ou un truc comme ça, tu lui fais un clin d’œil quand il te rend ton sac, tu l’aime bien Joe. Il est gentil. Il fait passer à ton oncle ce que t’amène parfois, contre quelques billets, tout le monde à un prix.
clac, clac.
Alors que tu t’installe à ta place, le siège vide en face de toi, ton regard rivé sur la vitre. T’attend. Combien de temps ? Tu sais pas. Assez pour perdre patience. Assez pour tourner la tête et regarder autour de toi.
Assez pour le voir lui. Et le siège vide en face.
Comme un miroir, vos deux scènes qui se ressemblent.
Sauf que t’as rien à voir avec lui. Toi t’es libre et lui non. Et ça s’arrête ici.
Une voix dans ta tête qui te supplie de pas faire ça. Que t’as pas besoin, de soucis en plus, de conneries comme ça. Une voix dans ta tête qui te hurle de rester à ta place, de faire comme tu le fais si bien : jouer les saintes et les bon enfants.
Attendre que Gleb arrive, pour t’empêcher de déraper.
Ha. Cet échec. T’as déjà glissé.
T’assoir en face de lui, attraper le téléphone, le regarder droit dans les yeux.
glaciale
Tu pense qu’elle viendra après les saloperies que t’as balancé la dernièrement fois ? le russe qui t’échappe, tu sais qu’il comprend.
C’est le seul qui comprend.
Si tu parlais mieux à ta femme, t’en serais pas là à attendre comme un idiot
Le cœur qui bat. Tu sais pas pourquoi. T’aurais du fermer ta bouche. C’est pas toi ça Lulla.


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Sujet: Re: regarde les :: Sam 4 Avr - 11:14
regarde les@tallula sergueïeva
jour1


elle ne viendra pas. tu sais qu'elle ne viendra pas. qu'elle ne viendra plus. n'est-ce pas ce qu'elle a bien tenté de te faire comprendre, la dernière fois ? que quelque chose s'est brisé, que c'est fini. qu'elle a rencontré quelqu'un, comme elle dit.  c'est pas comme si c'était une grande surprise. au fond, elle t'aurait attendu toute sa putain de vie, sans jamais te retrouver. et y'a une part de toi, un peu censée, qui admet l'absurdité de la situation; se priver de vivre, par amour pour toi. mais t'es de ces types qui ont la défaite amère et les colères violentes. et peut-être que ça fait mal, d'admettre que sa passion pour l'uniforme n'englobe pas celui, criard, que tu portes sur tes épaules.

et puis il y a ce mouvement.
cette silhouette qui se glisse devant toi.

tu ne réagis pas immédiatement, quelques brèves secondes passent, avant que tu ne daignes poser tes yeux sur elle, puisqu'il s'agit d'une femme. la gamine sergueïeva. la nièce de gleb. la princesse de la mafia. t'es surpris, bien sûr, même si tu n'en montres rien, qu'un rapide haussement de sourcils témoignant de ta curiosité. et tu la fixes. silencieusement. et plutôt que de décrocher le téléphone, tu lis sur ses lèvres. tu pense qu’elle viendra après les saloperies que t’as balancé la dernièrement fois ? nouvelle expression furtive sur ton visage, amusée, cette fois. mais aussitôt évanouie. si tu parlais mieux à ta femme, t’en serais pas là à attendre comme un idiot

un instant tu te dis qu'elle ne manque pas de cran.
puis tu te souviens qu'une vitre vous sépare.
et qu'elle ne s'expose à aucun danger.

alors après d'interminables secondes, tu décolles le dos du dossier et inclines le buste, t'approchant lourdement de son joli minois. l'un de tes bras reste appuyé sur le comptoir, l'autre est venu à son tour saisir le combiné. sans jamais que tes yeux noirs ne se détournent des siens. je l'espérais assez vénale pour venir récupérer l'alliance. t'as la voix grave, rauque et le russe familier au bord des lippes. et si tu ne souris pas, c'est bien de l'amusement qu'on peut lire dans ton regard. tu respires, doucement, le timbre bas, comme un secret que tu confies, l'intimité d'un murmure. sa place est vacante, tu sais et tu la dévisages. ses yeux, ses lèvres, ses cheveux. elle, toute entière.

Tallula Sergueïeva
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Sujet: Re: regarde les :: Sam 4 Avr - 20:51
regarde les@Mikhaïl Kazantsev
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Pourquoi tu parles Tallula ? Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu bouge quand tu ne devrais pas ? Reprends toi princesse, repose le téléphone et détourne le regard, va attendre sagement Gleb de l’autre côté du parloir. Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Mais t’as ce truc quand tu rentre dans la prison, cette impression – paradoxale – que le poids sur tes épaules disparait, que tu peux être quelqu’un d’autre. Au fond c’est un peu ça, avec Gleb qui te laisse être qui tu veux, qui ne te juge pas. Parfois t’aurais préféré qu’il soit ton père. Les choses auraient moins été compliquées. Et il ne serait surement là où il est à l’heure actuelle, prisonnier.
Tu dérape. En face de lui, pour la première fois.
Première fois que t’ose le regarder vraiment en face.
Première fois que t’ose garder la tête haute.
Première fois que tu joues les femmes fortes, comme si ça voulait dire quelque chose.
T’as les mots qui sortent, ceux que tu rêverais de dire à tous les hommes de la Bratva, à tous ceux qu’on la violence facile, qu’on l’égo trop grand, qu’on la manie de briser les femmes en deux avec un regard, un sourire, un coup de poing.
T’as surement les joues qui rosissent un peu, sous l’effort, les sentiments, le cœur qui dégringole dans ta poitrine. Mais tu tiens ta position, incapable de partir maintenant que t’as lancé l’offensive. T’attends sa réponse, son mouvement, pour pouvoir le mettre échec et mat. Putain t’as quoi à prouver gamine ? Pas comme si tu pouvais l’enfoncer un peu plus loin, que la prison.
Il ne dit rien. Pendant un moment. Vos regards qui se croisent, y a quelque chose de brutal dans le creux de ses pupilles. (( Un jour tu demanderas pourquoi il est là )). Puis il décroche à son tour, trop prêt, tu remercie la vitre qui vous sépare d’exister, tu sais pas ce que t’aurais fait sinon, plus si fière que ça, de n’être séparé que par quelques centimètres de verre trempé.
je l'espérais assez vénale pour venir récupérer l'alliance. Tes yeux qui glissent à sa main, la bague à son doigt, tu comprends que le mariage n’a pas tenu depuis la dernière fois. T’as encore dans le crâne les images de la dispute, le rire de Gleb, les insultes de l’homme (( Mikhail )).
sa place est vacante, tu sais. Balancé comme ça. Comme si de rien n’était. La façon qu’il a, de te dévisager, de te regarder.
Tu devrais détester.
Tu devrais haïr.
Tu devrais pas réagir.
Garder le visage stoïque, t’as eu de l’entrainement, entre les remarques de Mstislav et les gestes de Logan, faire comme si rien ne t’atteignait.
Ne te touchait.
T’es la pire des menteuses
Hm, c’est une proposition ? Te rapprocher à ton tour, puiser dans tout ton self-contrôle pour ne pas baisser les yeux, pour ne pas le laisser gagner. Moi aussi tu finirais par m’insulter comme tu l’a fait ? Parce qu’il doit savoir qui t’es. Parce qu’il doit savoir que c’est dangereux de lever la voix contre toi. Que t’as toute une armée derrière toi. Et j’ai quoi à y gagner dans tout ça ? Rentrer dans la danse un instant, juste un peu, essayer, de tout lâcher


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Sujet: Re: regarde les :: Dim 5 Avr - 1:04
regarde les@tallula sergueïeva
jour1


tu joues un jeu dangereux, mikhaïl, et tu le sais. la bratva a le bras long, même en prison, où son influence s'étend à une poignée de taulards. qui sait ce qu'il adviendrait de toi si tes petites plaisanteries venaient à être découvertes. sans doute n'est-ce pas le moment de te mettre gleb à dos, surtout pas alors que tu es dans ses bonnes grâces. mais tu ne peux t'en empêcher, lorsque devant toi se pavane la douce héritière de la lignée. la parfaite petite princesse aux épines acérées. aux yeux de glaces, à la peau blême. tu te délectes de voir la future reine s'essayer à des jeux d'adultes, tigresse incapable de rester à sa place, comme si le confort d'une prison dorée ne pouvait lui suffire ((mais tu es bien placé pour savoir que l'emprisonnement ne peut jamais contenter))

alors, tu te délectes de votre langue natale,
de son accent et de sa voix,
de ses joues qui prennent des couleurs sous tes mots.

c'est pas un combat que tu mènes. c'est une simple partie de cartes, un vulgaire divertissement, qui prend une toute autre dimension, tant sa capacité à rester si inexpressive te plait. t'aimerais briser le diamant, voir ce qui se cache sous sa beauté figée. hm, c’est une proposition ? pour peu que tu sois intéressée tu la regardes s'approcher avec un plaisir non dissimulé. car si ta gueule reste sérieuse, tes yeux à peine plissés laissent libre court à tes émotions. l'amusement flirte avec une certaine force d'insolence.

pour ce que tu risques, au fond,
ça ne fera pas grande différence.

moi aussi tu finirais par m’insulter comme tu l’a fait ? rictus au coin des lèvres, la joue qui se creuse brièvement. tu raffermis ta prise sur le téléphone, tes doigts glissent lentement à sa surface. tu me donnerais pas de raison de le faire, non ? défiance au fond des yeux. héritière ou pas, elle ne reste qu'une femme somme toute ordinaire. t'as jamais fait dans la différence de traitement ou dans le favoritisme. et j’ai quoi à y gagner dans tout ça ? et cette fois c'est un rire, franc, qui glisse hors de tes lippes, une seconde, peut-être deux, tout au plus. t'en profite pour la quitter du regard, faire durer l'instant, la faire languir en attendant une réponse, avant que tes iris sombres ne viennent à nouveau la dévorer vivante.

tu vois, j'ai pas grand-chose de plus à offrir de que mon inconditionnel amour en disant cela, t'as l'index de ta main libre qui est venu rythmer ta phrase, d'un bref tapotement sur la surface du comptoir. haussement de sourcils, menton qui se redresse lentement. même à travers la vitre, t'es plus grand. mais ça doit te changer de tes prétendants habituels, pas vrai ? t'as le combiné si près des lèvres que t'as à peine à hausser la voix pour te faire entendre. articulation proche du murmure.

et t'adores ça,
qu'elle ne te lâche pas du regard.

Tallula Sergueïeva
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Sujet: Re: regarde les :: Dim 5 Avr - 3:14
regarde les@Mikhaïl Kazantsev
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Il y a quelque chose de grisant. La même sensation que lorsque tu comprends que ton père ou tes frères n’ont plus d’influence sur toi, lorsque que tu te perds dans la musique, tes symphonies sur le papier. Ouais, ça a quelque chose qui y ressemble, quelque chose d’intriguant, de différent.
Tu t’es toujours refusé, depuis Elijah, de jouer dans cette cours-là, de danser avec les tiens, tes semblables. Et tu sais pas vraiment pourquoi aujourd’hui, tu décide de faire autrement.
Peut être qu’il aurait été préférable qu’il t’envoie chier comme cette femme avant, qu’il te sorte les mêmes insultes, qu’il ne soit pas si charmant. Mais faut croire que t’as éveillé un truc, qu’il a décidé d’accepter ton invitation à danser. pour peu que tu sois intéressée, sa voix, son regard, tu maitrise tes lèvres pour leur interdire le sourire, pour leur interdire le rire.
Tu restes si froide.
Glaciale.
Princesse glaçon qu’on t’appelle parfois, reine des neiges comme dans les contes pour enfant, pas forcément aussi mauvaise, mais tout aussi frigide. Du moins il parait. Ils sont pas nombreux à avoir essayé de passer entre tes jambes, un sort pas très désirable pour celui qui se fait prendre, par tes gardiens familiaux.
Mais y a quelque chose dans son regard, entre la violence et l’inaccessible, quelque chose d’intéressant (( fascinant ? Peut être )), qui te fait te rapprocher pour mieux le détailler. (( Il a une cicatrice sur la pommette droite et un reste d’hématome )).
tu me donnerais pas de raison de le faire, non ? Sourcil que tu redresse, le sous-entendu machiste qui crève l’atmosphère, mais ça ne te choque pas, ça ne te choque jamais, t’as grandit en entendant ce qu’une femme doit faire ou ne pas faire, pour son mari, une liste d’attentes longue comme le bras qui se résume souvent en soit belle et tais toi. Non j’ai bien été élevée par mon papa, décroiser et croiser les jambes quand tu dis ça, t’as le sourire qui fleurit malgré toi, le temps d’un instant.  Et tu reprends, en demandant ce qu’il pourrait t’offrir, un mariage foireux, fantasmé un instant, pour faire oublier l’horreur de la réalité, deux prisons (( une dorée et une rouillée ).
tu vois, j'ai pas grand-chose de plus à offrir de que mon inconditionnel amour. Dieu qu’il est bon, t’as le cœur qui rate un battement, sa voix et puis le reste (( surtout le reste )), la gestuelle qui veut tout dire, et pendant un instant tu remercie la vitre qui vous sépare. mais ça doit te changer de tes prétendants habituels, pas vrai ? Tes doigts qui serrent un peu plus le combiné malgré toi, t’as soudain un peu trop chaud, et t’es à deux doigts de le laisser voir qu’il gagne déjà. Mais tu te rattrape juste à temps.
Jouer la carte bluff.
Ton sourire amusé, le regarder comme s’il n’était pas grand-chose (( menteuse )), comme si des comme lui t’en voyait tous les jours. Et si j’ai déjà quelqu’un qui a déjà un amour inconditionnel pour moi ? le mal de cœur qui s’installe, tu pense soudain à Logan et ça te frappe en pleine figure.
Pourquoi tu fais ça ?
Avec un gars qu’a surement le double de ton âge ?
Qu’est là pour quoi ? Meurtres ? Surement ? Tu ne sais même pas. Ton regard rivé au sien, en silence, entre l’envie de te barrer et d’oublier tout ça, et l’envie de continuer à danser, encore un peu.
Juste un peu.
Oui ça change, d’habitude ils ne sont pas en orange, d’habitude ils ne sont pas derrière une vitre, d’habitude ils ne sont pas déjà mariés appuyer sur chaque mot, sur la différence.
Et dans le fond tu vois la porte qui s’ouvre, une silhouette familière qui apparait dans ton champ de vision. Alors tu pose ta main sur la vitre, comme si ça pouvait te permettre de la traverser. time’s up, je dois y aller tu t’autorise un dernier sourire, presque sincère. Pense à moi ce soir, et peut être que je penserais à toi un clin d’œil avant de raccrocher le combiné, tu montre ton doigts vide d’alliance, avant de te diriger vers ta place initiale, avant que ton oncle n’arrive, fait comme si de rien n’était.
Mais ce n’est pas rien.
Non. Ce n’est pas rien.
Et t’as le rouge qui monte aux joues un peu trop rapidement quand t’es hors de sa vue, la glace qui fond, et la sensation, que c’est toi qu’a perdu. (( Jusqu’à la prochaine manche )).

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Sujet: Re: regarde les :: Dim 5 Avr - 12:21
regarde les@tallula sergueïeva
jour1


non, j'ai bien été élevée par mon papa ton regard qui glisse imperceptiblement sur son buste, au mouvement de ses jambes, avant de revenir à son visage poupin. papa. cher pakhan. une tournure de phrase et quelques mots qui te confirment qu'elle n'est qu'une enfant. que t'as probablement pas loin de quinze années de plus. peut-être même vingt. et qu'il y'a probablement que ça, qui la motive à te parler. ça et les barreaux qui vous entourent. ça et l'uniforme sur ton dos. la passion d'un risque un peu fou, une rencontre récréative. tu remarques le bref mouvement de ses doigts, à ses jointures blanchies un instant. c'est si court que tu pourrais l'avoir halluciné. mais t'as cet air satisfait sur la gueule et ton sourire en coin qui répond au sien. et si j’ai déjà quelqu’un qui a déjà un amour inconditionnel pour moi ? je te répondrai que c'est mal, de mentir que tu réponds dans un souffle. la vérité, c'est que t'en sais rien. mais t'as cette intuition, face à son regard. son attitude. t'es à peu près persuadé qu'autour d'elle ne gravitent que des êtres convoitant une certaine forme de pouvoir. et si tu te trompes, au moins auras-tu le mérite de remettre en doute sa belle histoire.

de la faire douter, elle.
((comme si tu valais mieux))

oui ça change, d’habitude ils ne sont pas en orange, d’habitude ils ne sont pas derrière une vitre, d’habitude ils ne sont pas déjà mariés tu te redresses, le visage qui se détourne légèrement sans que tes yeux ne la quittent. tu entrouvres les lèvres pour répliquer, mais la porte du couloir menant aux cellules s'ouvrent à la volée. ses doigts sur la vitre attirent toute ton attention. time’s up, je dois y aller ton regard glisse de sa main à son visage, à ses lèvres où se dessine un sourire. pense à moi ce soir, et peut être que je penserais à toi compte sur moi comme un rendez-vous volé. elle raccroche, ton bras rejoint l'autre sur le comptoir. tu gardes un instant le téléphone entre tes doigts, avant d'en faire de même. aucune alliance à son doigt. tu souris. une main sur ton épaule, l'un des gardiens. tu te lèves, au moment où gleb arrive. quelques mots échangés, il te demande si elle est venue. tes yeux noirs sont happé par la princesse russe, quand tu finis enfin par répondre, après un silence songeur.

non.
personne.


jour2


combien de jours, depuis la dernière fois que t'as franchis cette porte ? t'as pas compté. et en vérité, tu pensais pas la franchir à nouveau. que quelqu'un viendrait; pour toi. alors quand l'un des gardiens est venu te chercher dans la cour au moment de la pause ((récréation de grands enfants accablés par la chaleur)), t'as failli l'envoyer chier ((les meilleures plaisanteries sont les plus courtes)) t'as lâché sans conviction le ballon de basket à un collègue, et t'as noué les manches de la combi à ta taille. t'as même pas pris la peine de remonter l'uniforme sur tes épaules, sur le débardeur délavé de cette foutue taule. au lieu de ça, t'as docilement tendu les poignets, le temps du transfert. ton visiteur mystère, tu l'imagines avec la gueule de ton avocat, fidèle au poste, malgré les années. le genre de type capable de demander à te voir en toute amitié, pour prendre de tes nouvelles. t'es pas particulièrement touché par l'attention, tu te doutes qu'il ne fait ça que parce qu'il se sent redevable. après tout, c'est ton cas, qui a lancé sa carrière.

alors ça te fait chier, d'interrompre un temps libre pour sa sale gueule. surtout à cette heure, le parloir sera sûrement vide, à quelques personnes près. devant la porte de la salle, on libère tes poignets ((un restant de dignité)) et on te laisser aller seul jusqu'au numéro de place attribué. mais alors que t'approches, par la vitre blindée, tu reconnais sa silhouette attablée. à elle. immédiatement, ta morosité s'envole. et sur ta gueule abîmée ((points de sutures récents à ton arcade en plus d'hématomes atténués par le temps)), un rictus amusé vient prendre sa place. intrigué par sa venue, t'avances lentement, tires la chaise une fois à sa hauteur et t'y laisses tomber sans douceur, sans un instant la quitter du regard. et avec la même langueur, tu viens décrocher le téléphone et le glisser contre ton oreille. tu pourrais lui balancer un je t'ai manqué ou un tu ne peux plus te passer de moi. au lieu de ça, sans te départir de cet air désabusé, tu prononces, dans un russe rocailleux, lourd d'accent. je ne t'attendais plus parce que ce serait mentir, de dire que t'as pas pensé à elle, ces dernières nuits. et ça serait mentir plus encore, de dire que t'as pas espéré la recroiser.

à ton doigt,
l'alliance brille
par son absence.

Tallula Sergueïeva
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Sujet: Re: regarde les :: Lun 6 Avr - 0:22
regarde les@Mikhaïl Kazantsev
jour 2

T'y a pensé.
Beaucoup.
Beaucoup trop.
T'y a pensé pendant toute la semaine. Entre deux leçons de piano, entre deux parties, entre deux cigarettes, entre deux baisers échangés.
T'y a pensé. En boucle. Encore.
T'y a pensé au repas, quand t'es allée t'entrainer avec Abram, quand t'as retrouvé Kazimir. T'y a pensé.
Un secret rien qu'à toi.
C'est stupide, surement rien, pas grand chose. Quelques minutes volées, quelques paroles en l'air, un sourire, un défi, un rire. Ça ne veut rien dire.
Mais c'est déjà plus exaltant que tout ce que tu as actuellement.
Alors t'as fait tes recherches, une confidence à Mstislav, tu t'endette surement un peu plus auprès de lui, mais t'es trop curieuse et tu sais que le requin a tes secrets bien au chaud (( tout comme toi tu garde les siens )). Un dossier glissé sous tes partitions, t'as pas encore vraiment tout regardé.
Juste son nom. Son âge. Sa femme.
Mikhaï Kazantsev, 18 ans de plus que toi, une ex-femme américaine. (( ceci explique cela )).
Dossier refermé, tu l'as rangé dans un tiroir, peut être qu'un peux plus tard, tu voudras en savoir plus.
Mais pour l'instant, c'est suffisant.

T'as menti sur ton rendez-vous de l'après midi. A ta famille t'as prétexté une répétition, à Logan t'as inventé une activité avec Kazimir. Ta voiture que tu gare devant le centre pénitencier, lisser ta jupe, vérifier ton maquillage, toujours parfaite, impeccable jusqu'au bout des ongles (( parait que ça a son charme )).
Tu prends place dans le parloir, bien trop vide, peut être que t'as choisi cette heure sans faire exprès, un tête à tête fabulé, juste entre toi et lui. T'es ridicule.
Alors quand la porte s'ouvre et qu'il apparait, t'as le regard qui s'ancre automatiquement à lui, la partie qui commence, tu place tes pions, il place les siens, quand il s'assoit en face de toi. T'as les yeux qui dérivent sur son visage, les traces de violence, sur ses bras et puis le reste. T'as l'habitude de ça, quand tu traine chez les War Dogs, l'odeur du sang et de la violence, tu pourrais presque la gouter sur ta langue. Mais il a quelque chose en plus, quelque chose de différent.
Tu décroche le combiné, en symétrie.
je ne t'attendais plus
Pourtant tu devrais savoir qu'on aime vous faire languir
Un haussement de sourcil, t'as déjà le sourire qui pointe quelque part, le rush du risque, de l'inconnu, de la partie qui commence.
Finalement elle a été assez vénale pour récupérer son alliance ?
Désigner d'un signe de la tête son doigt soudain trop nu, comme pour reprendre la conversation où vous l'aviez laissé, comme s'il ne s'était pas passé tout ce temps, comme si vous ne vous étiez jamais quitté.


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Sujet: Re: regarde les :: Mar 7 Avr - 1:21
regarde les@tallula sergueïeva
jour2


pourtant tu devrais savoir qu'on aime vous faire languir tes yeux glissent sur sa peau, se perdent dans ses cils, dans la contemplation de ses lèvres. elle est maquillée. bien sûr, dans sa cage dorée, dans son univers du paraître, cela n'a rien de surprenant. c'est ce que l'on attend d'elle, au fond. mais le fait est qu'elle est maquillée. que ça la vieillit sans l'ombre d'un doute. qu'elle trimbale sans gêne ses jambes nues dans l'enceinte d'une foutue taule. et cet amas de féminité, jusqu'au bout de ses doigts peinturlurés, t'aimes à penser qu'il est pour toi. et tu trouves ça ridicule. ridiculement charmant, comme une adolescente s'apprêtant pour quelques minutes passées dans la même classe que celui qui lui plaît. à l'ombre d'un sourire sur son visage, tu réponds une inclinaison de la tête. le menton qui se rapproche de ton cou, comme si t'avais plus de chance de la percer à jour en regardant par en-dessous.

finalement elle a été assez vénale pour récupérer son alliance ? tes yeux noirs glissent jusqu'à ton doigt, que tu observes un instant comme si tu le découvrais pour la première fois. nu, après tout ce temps. éclat de rire dans un souffle, déjà avorté au fond de ta gorge à sa réflexion. tu vois et relevant le visage, ainsi que le regard, tu glisses ta main aux phalanges abîmées d'avoir trop cogné sur le comptoir, l'approches de la vitre sans que tes doigts ne viennent l'effleurer. au plus proche d'elle, au plus proche de sa propre main, de l'autre côté. la voie est libre proposition indécente que tu ne formuleras jamais. elle, son pouvoir enrobée de douceur, sa liberté. confrontée à ta violence, à ton emprisonnement, à cette déchéance humaine. dire qu'elle a été vénale serait la médire. après tout, elle est déjà sûrement bien loin de cette foutue ville, au bras d'un autre. son avocat, en revanche, avait visiblement des frais à rembourser.

et sans trop prévenir, un sourire se dessine sur tes lèvres, que tu pinces un instant, comme si tu cherchais à le retenir, ou à l'étouffer. ta main libre qui revient vers ton buste, s'éloigne de cette foutue séparation. l'iris brillant, la pupille aussi fine que celle d'un foutu félin. pourquoi tu m'as fait appeler, princesse car c'est bien ce qu'elle est. c'est bien ce qui te fait languir et qui t'amuse tout à la fois. côté visiteurs, une femme âgée entre, s'installe bien loin de vous, annonçant l'arrivée prochaine d'un autre détenu. penser à moi ne te suffisait plus ? que tu dis en reprenant ses mots de la dernière fois.

et si tu ne peux briser la vitre de ton poing,
tu la fais voler en éclat par ton regard.

Tallula Sergueïeva
Tallula Sergueïeva
ILS SONT CEUX QUI CHANGERONT LE MONDE QUE L'ON CONNAÎT, D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE.
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je suis arrivé(e) le : 27/01/2019
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pseudo : zoé
avatar : sophie turner
crédits © : lilousilver (av + aes) ; nan fe (art)
multi-comptes : divina & willow & kaltrina & pollux
âge : 24 ans
situation : célibataire, trop seule, s'éloigne de tout le reste pour ne pas blesser de nouveau. Le contact humain comme un manque.
métier/étude : étudiante en musicologie à l'université - prodige musical, compositrice émergente - aujourd'hui reprend sa place parmi les rangs de la Bratva, princesse qui porte enfin la couronne

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Mes failles sont trop grandes
Je ne suis plus de taille.
Je sais que j'ai le coeur noir
Quand je marche et que même les lampadaires ne m'éclairent pas le soir

pouvoir : contrôle de la peur - sensation de malaise qui grandit quand elle arrive quelque part, ça démange, ça gratte, ça accélère le rythme cardiaque.
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Sujet: Re: regarde les :: Lun 13 Avr - 0:41
regarde les@Mikhaïl Kazantsev
jour 2

T'es toujours sous-estimé, comme une fille trop silencieuse, trop discrète, trop timide, trop ennuyeuse. T'es souvent comparé à une jolie brise, à une prairie fleurie, à quelque chose de féminin et d'enfantin, de doux et de simple.
Ils oublient trop souvent d'où tu viens.
Que dans tes veines c'est glace qui prend trop de place.
Surement qu'ils sont trop nombreux à n'avoir jamais compris tes partitions, tes torrents de notes sur du papier à musique, et tout ce que tu voudrais leur hurler au visage pour qu'ils arrêtent de croire
que t'es juste
une de ces foutues poupées russes
juste la même à l'intérieur
encore et encore
jolie et maquillée
silencieuse
précieuse.

Alors peut être pour ça que t'es revenue. peut être pour ça que tu t'es dis, pourquoi pas, parce qu'il y a une sincérité étonnante dans la voix de Mikhaïl, plus sincère que tous les autres, et que ça te fait quelque chose. u vois oui tu vois, tu vois très bien, tu vois tout (( ou presque )), les cicatrices sur sa main, les heures passées à frapper des corps ou des sac de sable, et puis l'absence d'alliance, presque une absence de collier (( tu te demande où va sa loyauté )).
la voie est libre, t'as les sourcils qui se soulèvent, il t'arrache un demi sourire en coin, parce que c'est plus fort que toi, parce qu'il a ce quelque chose qui te donne à la fois envie de te marrer et de cramer, tu sais pas trop (( si différent de tous les autres, t'apprends )).
Je réfléchirais à l'idée, qui sait... te redresser un peu, tu secoue la tête comme si c'était une blague, alors que le mariage a toujours été un sujet sérieux pour toi, que tu t'es promis de ne pas faire comme ta mère, d'épouser ton contraire, un américain pur et dur, quelqu'un qui ne tient pas la vodka, quelqu'un qui te permettra de partir loin. [i]Pourtant juste à instant tu t'imagine un futur[i], et tu sais pas si ça te plais ou si ça te terrorise.

pourquoi tu m'as fait appeler, princesse , avec ses questions il te ramène à la réalité, tu tourne la tête pour observer la femme âgée qui rentre dans le parloir, un instant t'as peur que ton emploi du temps soit croisé avec celui d'Abram ou bien de Grisha, mais c'est juste une vieille dame surement venue pleurer un fils délinquant.
penser à moi ne te suffisait plus ? Ton regard qui revient automatiquement vers le sien, et puis ses yeux, et puis sa voix.
Quelque part, y a cette sensation de chaleur qui grimpe, le rouge sur tes joues qui doit s'installer, tu te maudit pour être aussi stupide.
Aussi cliché.
Aussi naïve.
Mais dire que tu n'as pas pensé à lui serait mentir.
Tu tousse un peu, essayer de retrouver un minimum de contenance, glisser une mèche derrière ton oreille alors que tu fais tout pour ne pas baisser les yeux.
(( Et tu te demande s'il peut entendre ton cœur )).
Je me suis dis que tu devais t'ennuyer ici, et que mon oncle n'est pas toujours de bonne compagnie
Comme si toi t'étais mieux. Quelle blague. T'inspire, tu calme les sentiments brouillons dans ta poitrine, reprend le contrôle.
Je t'ai manqué ?
Et t'aimerais qu'il te mente, t'aimerais qu'il te dise que oui, il s'est languit de ta présence, qu'il t'attendait. T'aimerais juste t'imaginer un instant, autre chose un coupe trop fade, avec un garçon trop fade, et des sentiments qui se décolorent avec le temps. Soudain tu te sens amère. Comme un goût d'insatisfaction sur la langue. Le regard dans le vide, tu pense au reste et ça te fait si peur, un futur sans saveur qui se dessine.
Pourtant c'est ce que t'as toujours voulu.
Alors pourquoi maintenant ?
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Sujet: Re: regarde les :: Jeu 16 Avr - 23:33
regarde les@tallula sergueïeva
jour2


tu sais pas exactement ce que tu cherches en elle. un jouet à briser, un passe-temps, un amuse-gueule. il ne fait nul doute que malgré ses épines ((les sbires à ses pieds)) la jolie rose reste une banale fleur que pourrais sans une once d'hésitation écraser entre tes doigts. alors pourquoi. pourquoi ces regards, pourquoi ces sourires, pourquoi ces instants que vous vous dérobez mutuellement. jeu malsain, un besoin réciproque de plus. plus que ce que la vie vous a donné ((ou pris, dans ton cas)). plus que les maigres miettes à vos pieds. t'aimes cette manière qu'elle a de cracher ses sourires avec difficultés, avec retenu, comme si le moindre éclat de vie devait défigurer la glace de son visage. et t'aimes qu'elle passe outre son éducation, qu'elle soit là, qu'elle prenne ce risque-là. ce risque, pour toi. t'exposant dans le même temps au danger.

besoin d'adrénaline que t'avais plus ressenti
depuis des années.

un des plus beaux cadeaux que l'on pouvait te faire. et c'est elle, qui te l'a fait. je réfléchirais à l'idée, qui sait les syllabes qu'elle fait traîner, le ton de sa voix, lent, dégoulinant. ménageant un suspens qui n'existe pas, auquel t'aimerais croire, pourtant. feuilleton inédit, divertissement que tu a l'impression de vivre en direct. l'héroïne répondra-t-elle un jour oui ? le mouvement de ses cheveux lorsqu'elle secoue la tête attire ton attention. t'as jamais fréquenté de rouquine, avant. tu t'imagines glisser la main dans ses mèches. mais à coup sûr, tu t'y cramerais les doigts. comme pour te sortir de tes songes, t'as l’œil qui dévie un très court instant vers la silhouette de la femme. son petit dos voûté, son air accablé. pas si vieille sûrement, déjà trop usée.

elle, la sergueïeva se met à rougir, s'agiter, une toux qu'elle étouffe entre ses lèvres rosées, un geste qu'elle fait l'air de rien. et cette vision délicieuse t'arrache un sourire, plus grand encore, plus franc aussi. ta lippe inférieure que tu mords à peine en la toisant. le doute se dissipe, s'envole. à sa réaction, tu devines sans mal que tu as visé dans le mille et cela te fait plaisir. t'aimerais en savoir plus, infiniment plus. dans quelles conditions, avec qui, la nature de ses pensées, aussi. mais ces espoirs là, tu préfères les fantasmer. sans doute serais-tu trop déçu en apprenant la vérité. je me suis dis que tu devais t'ennuyer ici, et que mon oncle n'est pas toujours de bonne compagnie effectivement

effectivement, tu t'ennuies.
effectivement, les taulards ne sont pas de bonne compagnie.
((tu es bien placé pour le savoir))

je t'ai manqué ? le téléphone que tu changes de main, que tu changes d'oreille, le fil qui passe devant toi que tu entortilles autour de ton doigt. et ce silence que tu laisses planer, un peu, ce visage que tu détournes, ne lui présentant plus que les trois quarts de ton visage fracassé. si tu m'as manqué dans un souffle, sourire en coin qui refuse de se dissiper, qui refuse obstinément de disparaître. tu es décidé. décidé à faire fondre la glace de son pauvre cœur prisonnier. tes coudes sur le comptoir, le combiné qui change de main encore. et ta gueule qui lui fait face, un peu plus proche de la vitre, comme on se penche pour avouer un secret. l'appareil si près de tes lippes que tu n'as qu'à murmurer. oui. oui, j'ai repensé à toi, quelques fois. le soir, surtout quand ils éteignent les lumières, que tu te retrouves seul, avec tes démons. le bout d'un doigt qui se glisse sur ta tempe. t'étais là, princesse, avec ta gueule d'ange, à m'faire languir comme tu le fais le doigt qui glisse le long de ta mâchoire, vient s'échouer sur la surface froide de la table. mais dans tes yeux, un brasier.

et plus loin dans la pièce, la femme vous observe du coin de l’œil. sourit, d'un air mélancolique, devant le spectacle tragique de ces deux amants séparés par la vie. si elle savait

Tallula Sergueïeva
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Sujet: Re: regarde les :: Dim 26 Avr - 1:56
Il a cette capacité, en deux regards, en deux sourires, en deux instants, à envoyer valser toutes tes fondations. C’est stupide, terriblement stupide, et tu le sais. Ca passe en boucle dans ta tête comme un avertissement, comme une alarme, encore et encore. Et toi qui ferme les yeux. Y a aucun avenir, aucun futur, rien à tirer. Au mieux il terminera ses jours en prison. Au pire ? Il finira planté, un surin entre les côtes, dans une rixe de couloirs ou une vengeance de gang. Tu le sais, t’es pas stupide.
Mais t’y peux rien.
Peut être que c’est parce que c’est l’un des premiers à ne pas te traiter comme une princesse. Peut être que c’est parce que c’est l’un des premiers à ne pas tout te passer, à ne pas te parler comme tu pouvais te briser à la moindre provocation, à être un brin honnête (( du moins t’ose espérer )). Il n’a pas grand-chose à gagner dans toute cette histoire. Surement que Gleb serait le premier à lui planter le fameux surin s’il savait. le sang avant les frères de prison. Ou alors peut être qu’il pense qu’entrer dans tes bonnes grâce te rendrais plus sensible pour tirer quelques ficelles afin de le sortir de là.
Qui sait.
Les pensées qui se bouscules, alors que tu le dévisage, le cœur qui bat un peu trop fort, les joues échauffées, tu maudis ta mère pour son héritage irlandais, la gêne trop visible que t’essaye de camoufler en provocant. Peut être que si tu le bouscule assez il ne remarquera rien. (( Si seulement )).
Je t’ai manqué ? Comme une amante éplorée, alors qu’il détourne le regard, ça te laisse le temps de le dévisager un peu plus, les cicatrices sur sa peau abimée, l’irrégularité de son nez qui a surement du être cassé trop de fois, et puis cette façon de sourire, à en faire crever une none de désire. (( merde )).
si tu m'as manqué, le cœur dans la poitrine, une de tes mains que tu cache sous la table, serrer le poing, la morsure de tes ongles dans ta peau pour te forcer à garder les pieds sur terre (( résiste )). Pas question de le laisser gagner.
oui. oui, j'ai repensé à toi, quelques fois. le soir, surtout. Heureusement que t’es douée Tallula. Heureusement que tu sais, faire comme ci, faire semblant. Ou du moins juste assez pour ne pas tout lâcher, pour ne pas finir écarlate à cause de ses mots.
A cause de ses gestes.
A cause du son de sa voix.
t'étais là, princesse, avec ta gueule d'ange, à m'faire languir comme tu le fais. t’as le cœur qui loupe un (( ou trois )) battements, incapable de détourner le regard.
C’est comme ça que tu l’as séduite ta femme ? le début de la phrase qu’est un peu tremblant, juste un peu, avant que tu reprenne le dessus, contrôler le tout. Toujours contrôler. Mordiller ta lèvre alors que t’ose enfin un sourire. un vrai. Ou une ébauche de quelque chose de sincère. T’es pas venue pour tout prendre rafler la couronne. T’es juste venue pour ne rien perdre. Mais personne n’a dit que vous ne pouviez pas être ex-aequo.
Avec des compliments déguisés en aveux et une confiance en sois visible à l’autre bout de la pièce ? Ton poing que tu relâche doucement, ta chaire qui pleure surement un peu, habituée aux maltraitances que tu lui fais subir quand t’essaye de pas perdre pieds, la douleur comme corde de sécurité.
Tu pense que ça pourrait aussi marcher sur moi ? T’es un peu curieuse, de savoir ce qu’il pense de toi, que si juste quelques sous-entendus murmurés au travers d’un téléphone pouvaient suffire à te faire tomber dans ses bras.
Ptêtre un peu, juste un peu.
Mais tu n’avoueras jamais, qu’il fait cramer quelque chose,
au creux de tes os.
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Sujet: Re: regarde les :: Mer 29 Avr - 0:02
@tallula sergueïeva

p r i n c e s s e. la seule en ce bas-monde à l'être réellement. la seule à porter un diadème invisible, fait de chair et d'os des ennemis de la mafia. la seule ayant le pouvoir de détruire d'un seul regard, un seul ordre. mène-t-elle seulement la danse, en vérité, ou les hommes sont-ils les seuls autorisés à régner, dans son univers ? princesse. pourtant, tu n'es pas ironique, lorsque ce mot s'échappe d'entre tes lippes, choisissant naturellement un surnom plutôt qu'un autre. et ce n'est pas de ta faute si les mots semblent bien plus sales, au bord de tes lèvres. si tu abîmes, détruis, souilles tout ce que tu frôles.

au fond, heureusement qu'elle existe
cette foutue vitre.

tu la devines réceptive à tes mots, à tes gestes. ses joues roses, ses yeux grands ouverts. tu devines son souffle, que tu entends à travers le combiné, les battements de son cœur. et sa main, sa main au poing serré qui échappe à ton regard, s'enfuit là où tu ne peux rien voir. tu l'imagines lisser nerveusement sa jupe, s'agiter, et cela te fait tellement plaisir. c’est comme ça que tu l’as séduite ta femme ? sa voix qui vacille, tes lèvres qui s'entrouvrent alors que t'avortes un nouveau sourire, alors qu'elle dévoile le sien. à quoi tu joues, mikhaïl ? es-tu seulement encore en train de jouer ? rien n'est moins certain, tandis que tu la dévores outrageusement du regard, ne cherchant pas à dissimuler cet éclat au fond de tes pupilles, l'amusement au coin de tes lèvres.

avec des compliments déguisés en aveux et une confiance en sois visible à l’autre bout de la pièce ? sourire qui fend tes lippes, joues qui se creusent sous l'impulsion de ce rire étouffé au creux du combiné, au fond de ta gorge, qui résonne doucement à son oreille. et ton menton qui s'incline, comme pour dissimuler le rictus qui te bouffe le visage, ou peut être pour le souligner davantage. tu penses que ça pourrait aussi marcher sur moi ? ta respiration qui s'apaise, lentement, que tu laisses traîner, un peu, en relevant tes yeux noirs, brillants, vers son joli visage. c'est elle qui m'a séduit confessé avec une étonnante sincérité. tes pupilles qui reviennent avec langueur aux siennes et malgré le ton redevenu sérieux, un rictus qui persiste. comme t'es en train de le faire

t'es toujours si proche de la vitre, tellement proche d'elle, de son regard que tu soutiens, de ses sourires trop rares. si loin pourtant. puis, comme si tu te souvenais soudainement de sa question, tu te redresses, un peu, à peine, dans ta chaise. j'pense que ça a déjà fait un petit quelque chose silence qui s'étire, les yeux qui se plissent, complices, avant que tu n'ajoutes mais que c'est loin d'être suffisant il lui en faut plus à la gamine, t'en es persuadé. plus qu'une attitude, plus que de la gueule. plus qu'un souffle volé, murmuré au creux de l'oreille. et toi t'as pas ce qu'il faut. t'es sans doute pas assez intelligent pour ce rôle, pas assez jeune, ni assez beau.

t'auras jamais ce qu'il faut.

et tout à coup, c'est la porte qui s'ouvre, t'arrache à ta contemplation un instant, l’œil qui glisse jusqu'au taulard qui entre, qui sourit brièvement à sa mère avant que son regard ne se porte sur toi, suspicieux. et toi, tu peux pas t'empêcher de soupirer dans un sourire, revenant à elle après quelques secondes, après que le détenu, suivi du regard, ne soit passé derrière toi pour aller s'asseoir plus loin. tu me mets en danger, tu sais évidemment, qu'elle le sait. nouveau silence, tes yeux qui se détournent un instant, tes lèvres qui se pincent, comme si tu cherchais tes mots. et sans prévenir, brutalement, après un dernier coup d’œil, te voilà qui te lèves, raccrochant dans un même geste ce foutu téléphone.

ton regard sur elle.
une dernière fois.
pense à moi
en russe, sur tes lèvres.
s i l e n c i e u s e m e n t

et tu rejoins le gardien, sans te retourner.
Tallula Sergueïeva
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Sujet: Re: regarde les :: Ven 1 Mai - 0:41
jour2

C’est surement stupide, d’imaginer quelque chose, pour deux visites et quelques dizaines de minutes. Pour des nuits de fantasmes et une réalité bien froide. C’est surement stupide.
Peut être qu’au fond il te fait penser à Elijah, peut être pour ça que t’arrive pas à détourner ton regard. Peut être pour ça que t’as si mal au cœur, que t’as l’impression que s’il n’avait pas de vitre entre vous, tout pourrait déraper en un instant. T’essaye de te trouver des excuses pour ce que tu ressens, pour effacer la culpabilité, pour ne pas voir l’évidence : gamine capricieuse avec sa lubie nouvelle, éphémère, jusqu’à quand ça t’intéressera ? Jusqu’à quand avant que tu ne te lasse ? De lui ? De ses regards ? De ses sourires ?
c'est elle qui m'a séduit
Sa femme, et quelque part ça ne te surprend pas. Des quelques fois où tu l’as vu traverser le parloir, une de ces tornades aux boucles qui tombent en cascade sur les épaules, de ces américaines qui font rêver le monde sur les écrans de cinémas, celles que tu ne seras jamais. Glaciale, princesse d’une autre terre, entre Irlande et Russie, mélange étrange.
comme t'es en train de le faire
Tu manque un battement, le sourire qui se fait plus grand, merde, tu te fais avoir. Baisser les yeux pour ne pas qu’il voit (( il a déjà vu, trop tard )), remettre une mèche derrière ton oreille, t’occuper pour essayer de ne pas penser à ces papillons qui dansent dans ton ventre. stupides sentiments, c’est comme si t’avais seize ans de nouveaux.
j'pense que ça a déjà fait un petit quelque chose
Qu’il affirme, dans sa chaise, cet air un peu suffisant de celui qui sait tout. Juste pour ça tu voudrais le démentir la chose, lui prouver qu’il à tort, te lever et partir sans rien lui laisser cette fois. Rien que pour ça tu voudrais, mais ça ne serait pas jouer dans les règles et ce n’est pas ton genre. Contrairement à ton père, tu tiens plus de Gleb, trop honnêtes tous les deux avec vos sentiments. Tu vois où ça a mené ton oncle, t’imagine un peu ou ça te mènera toi. Tu secoue la tête, incapable de te débarrasser de ce foutu sourire.
mais que c'est loin d'être suffisant
Qu’est-ce que t’en sais que tu souffle tout bas, le sourire qui se perd un peu alors que tu ferme les yeux un instant. Qu’est-ce que t’en sais hein ? De ce qu’il me faut ? Pourtant tu le contredis pas. Parce qu’au fond il a raison, que jamais tu ne te satisferas d’un homme derrière les barreaux à la gueule crasse et à la réputation tâchée. Que toi t’as été élevée pour finir sur un trône, une couronne sur le front, l’épouse d’un roi.
Silence. Et c’est lui qui brise votre équilibre fugace.
Tu me mets en danger, tu sais
Toi aussi tu me mets en danger
Parce qu’il suffirait d’un ordre de ton père pour te renvoyer en Russie, loin de tout ce que t’as construit. Mais ça ne sera jamais aussi douloureux que ce qui attend Mikhaïl si ton père apprend ce qui se passe. Et tous les sourires du monde ne pourront arranger ça. Il se lève, le téléphone raccroché, tu l’imite sans le quitter des yeux. Pense à moi murmuré sur les lèvres alors qu’il s’en va, lui offrir ça, juste un hochement de tête, pour lui promettre que tu le feras.
Le regarder s’éloigner, quitter la salle, et toi qui range tes affaires avant de retrouver la liberté. T’as un concert ce soir, surement que tu joueras, un peu plus fort que d’habitude.
Surement que tu joueras, en pensant à lui, dans sa cellule. (( t’es foutue Tallula )).

jour 3

T’as pas eu le temps ces derniers jours, ces dernières semaines, ce dernier mois. T’as pas eu le temps pour la prison, enchainer les auditions, les examens, les sorties, les histoires. T’as pas eu le temps, à cause de Kazimir et de ses crises, accompagner Logan à un gala ou bien tenir compagnie à ton père tous les soirs de la semaine. Pas une seconde à toi, pour souffler, la vie qui te pousse sans cesse, t’es au bord de l’apoplexie, t’as mal au cœur, mal à la poitrine.
Ce poids trop lourd chaque nuit.
Des insomnies à répétitions, le fardeau sur tes épaules, le stress, les cafés qui s’enchainent et tes mains qui tremblent pendant que tu composes. Il y a des nuits sans sommeil, des nuits blanches ou rien ne vient, l’absence d’imagination alors que tu tournes en rond. Des nuits où la curiosité reprend le dessus, ouvrir un tiroir et sortir le dossier. Tu t’étais promis de pas fouiller. Mais c’est plus fort que toi, lire un peu plus à chaque fois.
Au fond tu pense à lui. Comme t’as promis.
Tu pourrais être choquée, par ce qu’est encré sur le papier, par ses actes, par la vérité. Son crime contre son pays, tu souris à peine en l’imaginant fidèle au drapeau américain puis tu te rappelle qu’il a épousé un pur produit local. Un bruit dans la chambre, Logan qui se réveille surement, qui se demande où t’es. J’arrive que tu prétends, refermer le dossier, l’enterrer de nouveau. Reprendre ta vie.
Recommencer.
Puis y a ce jour où t’en as assez, comme un besoin, l’impression que tu vas hurler si tu reste dans le couloir à attendre pour ton examen de violon ou une connerie du genre. Tourner les talons dans le couloir en laissant ta place, ton violon sous le bras, tu ne compte pas les kilomètres pour rejoindre la prison. Tu ne sais même pas si l’heure des visites, si c’est le bon jour, s’il sera là.
T’essaye quand même.
T’installer sur la chaise, à attendre qu’on aille le chercher, tu te rend compte que t’as même pas pris le temps de te changer. T’es trop réelle cette fois, les cheveux tirés dans un chignon mal coiffé, les mèches qui s’envolent, le maquillage qui se fait la mal, un bouton de chemise qui menace de tomber. Ce genre d’apparence que tu laisse glisser seulement quand ça dérape à l’intérieur de ton crâne. T’essaye en panique de rattraper la chose, le rouge à lèvre pour camoufler tes cernes, ta fatigue, peut être que si c’est suffisamment rouge il ne verra pas tout le reste. Peut être que si c’est suffisamment féminin, il se concentrera sur ça, sur votre tango à deux, et te permettras d’oublier tout un instant.
Egoïste hypocrite.
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Sujet: Re: regarde les :: Jeu 7 Mai - 0:02
@tallula sergueïeva

Y'a comme de l'amertume sous ta langue, la sensation que le feu qui brûle tes tripes est en train de raviver quelque chose. Que ce foutu jeu, à deux balles et sans avenir, met un peu de piment sur une réalité bien froide. Et les murs de ta chère prison ruissellent de souvenirs que tu t'inventes. En un claquement de doigt, elle a ressuscité le désir, elle a créé l'attente et le regret aussi. Regret d'être à l'intérieur, quand le reste de l'humanité est au dehors. Et tu sais que c'est mauvais, putain, tu sais à quel point ça fera mal quand ça s'arrêtera, sûrement brutalement. À quel point tu seras en colère, aussi, contre elle, contre le monde entier, contre toi, surtout, d'être entré dans cette partie que tu ne peux de toute évidence pas gagner. T'es dans la case prison depuis une éternité, condamné à regarder les autres tourner sur le plateau, au rythme de leur misérable existence.

T'enrages.

Pour la première fois depuis des années, depuis que t'as accepté ta condition, t'enrages. Tu grognes face à la monotonie de ton quotidien, t'envoies chier le moindre être humain, quelque que soit son uniforme. Tu t'attires les mauvais regards et tu les ignores. Ceux de Gleb, qui planent dans ton dos car les ragots vont bon train ((seulement des ragots, basés sur le témoignage d'un taulard qui a du mal à parler depuis qu'on lui a déboîté la mâchoire)). Sans doute que si t'étais pas russe, tu serais déjà crevé. Sans doute que certains se méfient, se disent que tu peux encore tuer. T'es pas le genre à arrêter, quand tu te mets à frapper. En témoignent tes nombreuses convocations dans les bureaux des grands patrons, tes séjours à l'infirmerie et isolé du groupe. C'est d'ailleurs dans ta cellule, qu'on vient te chercher ce jour-là. Tu te dis que c'est pour retourner voir le médecin, vérifier les fils de ton avant-bras, entaillé dans toute sa longueur ((petite querelle qui a dégénéré)). Mais on finit par murmurer que tu es attendu au parloir.

Et y'a quelque chose qui se fige, en toi.

T'as pas compté les jours, depuis la dernière fois, tu pressens juste que ça fait des semaines que t'y a pas foutu les pieds. Et machinalement, le bout de ton doigt glisse sur cette partie de chair plus claire, sur ton annulaire. Est-ce que t'as l'impression de tromper ta femme ? Est-ce qu'elle a l'impression de tromper son entourage ? Est-ce que c'est aussi pitoyable qu'un rendez-vous amoureux, deux amants éplorés qui se retrouvent en cachette dans une chambre d'hôtel ? Ça t'arrache un sourire moqueur, alors que tu progresses dans le couloir. C'est plutôt avec la mort, que t'as l'impression d'avoir un rencard. Alors, quand on retire tes menottes, quand la porte s'ouvre, tu fermes ton esprit à ce simulacre de liberté. Et tu pénètres dans la pièce avec langueur, l'oeil baissé vers tes poignets que tu masses ((la bande autour de ton avant-bras, trop serrée)).

Tu te laisses tomber lourdement sur la chaise. BAM.
Tu ne la regardes pas.
Tu passes les mains sur ton crane aux cheveux ras.
Tu ne la regardes pas.
Tu te redresses, inclines le cou jusqu'à le faire craquer.
Sans jamais la regarder.
Jusqu'à ce que tu t'empares du téléphone.
Appuyant ton avant-bras blessé sur le comptoir.
Jusqu'à ce que tu lèves les yeux vers elle.

Pour la découvrir, autrement. Haussement imperceptible de sourcil trahissant ta surprise. Et tu ne dis rien, entre vous le silence s'installe, on entend simplement le murmure de ta respiration dans le combiné, ton souffle doux. Tu l'observes, tu la scrutes, attentivement. Si fatiguée. Si fragile. Si humaine. Et passé la surprise de la découvrir ainsi, tu esquisses un sourire, qui creuse à peine ta joue, au coin de tes lèvres. Tu découvres enfin le mouvement de ses cheveux lorsqu'elle ne peut pas les dompter, la véritable longueur de ses cils, lorsque le maquillage s'est effacé. La couleur de ses joues, de sa peau, pâle, sous la poudre. T'as la pupille qui glisse sur son buste, sa poitrine, ses manches, qui observe avec amusement les plis de sa chemise, sûrement usée par la journée trop mouvementée qu'elle vient de passer.

Et après un interminable silence, tu murmures enfin, relevant les iris vers elle dans un battement de paupière. Je vais m'habituer à tes visites. Silence. Ton expression figée dans cette tranquillité de façade, sous ta chair, ça bouillonne et ça s'enivre. Ça fera mal, quand décideras que tu en as assez. Parce c'est elle, qui a le pouvoir. Mal. Mal, entre tes lippes, ça veut tout et rien dire. Peine, colère, remords, ça se mêle curieusement, ressort sans difficulté. M A L. ((silence)) Tu changes de sujet. T'es belle. Comme ça, naturelle, en bordel. Quand elle fait son âge, sans son maquillage.

Belle, la princesse, quand elle porte pas la couronne.

Tallula Sergueïeva
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âge : 24 ans
situation : célibataire, trop seule, s'éloigne de tout le reste pour ne pas blesser de nouveau. Le contact humain comme un manque.
métier/étude : étudiante en musicologie à l'université - prodige musical, compositrice émergente - aujourd'hui reprend sa place parmi les rangs de la Bratva, princesse qui porte enfin la couronne

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Mes failles sont trop grandes
Je ne suis plus de taille.
Je sais que j'ai le coeur noir
Quand je marche et que même les lampadaires ne m'éclairent pas le soir

pouvoir : contrôle de la peur - sensation de malaise qui grandit quand elle arrive quelque part, ça démange, ça gratte, ça accélère le rythme cardiaque.
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Sujet: Re: regarde les :: Jeu 14 Mai - 0:47
Il y a comme un moment de battement, quand tu le vois arriver, à l’autre bout de la pièce. Un moment où t’hésite. Un moment où tu te dis que c’est pas une bonne idée, que t’aurais pas du craquer de nouveau. Un moment où tu piétine sans t’en rendre compte, ton talon qui claque contre le sol, dans un rythme incessant. Pars. Et tu pourrais. Faire le chemin dans l’autre sens, reprendre ta voiture, conduire ailleurs, passer une heure ou trois chez Rula pour oublier, à raconter des conneries et à prétexter que vous êtes normales.
Tu pourrais faire tout ça, mais tu n’y arrive pas.
Il se rapproche. Ton tapement nerveux qui s’arrête.
Ton regard qui fuit, t’ose un instant pour le regarder, l’étudier, noter les changements qui se sont opérés depuis la dernière fois : Il a l’air usé. Quelque chose de différent dans l’air. Tu ne sais pas quoi.
Quelque chose de différent quand il se laisse tomber sur la chaise. Quelque chose de différent quand il passe les mains sur son crâne. Quelque chose de différent quand il fait craquer son cou et que tu grince des dents. Quelque chose de différent dans sa peau, son bras, le pansement. Quelque chose de différent dans ses yeux absents. Une lueur qui vacille, qui menace de s’éteindre.
Tu ne dis rien. T’as pas vraiment réfléchi à tes mots, à la suite de tes pensées. Tu ne dis rien parce que tu te sens un peu trop vulnérable sans tes armures factices. Il n’y a rien pour te protéger, si ce n’est ce rouge pathétique, qui s’accorde surement à la couleur de tes joues, ta peau trop pâle d’avoir passé des heures enfermées dans le noir à composer, tu voudrais disparaitre. Mais c’est sans succès.
La flamme qui vacillait dans ses yeux se renforce, tu le devine à la façon qu’il a de te dévisager, alors tout ce que tu peux faire c’est garder la tête haute comme tu le fait si bien, essayer de l’affronter, lui prouver qu’il peut laisser trainer ses pupilles où il veut, ça ne touchera pas tant que ça.
Je vais m'habituer à tes visites.
Tu ne dis rien. Tu sais que c’est stupide. Tu le sais si bien.
Ça fera mal, quand décideras que tu en as assez.
Tu me donne beaucoup trop de pouvoir si tu pense que c’est moi qui décide
Dans un souffle ça t’échappe, regard triste, sourire fragile, si demain tu ne viens pas, ça ne sera pas à cause de ta décision, ce sera surement à cause de celle de Grisha, de Gleb, d’Abram, de Kazimir ou de Logan. Que des hommes pour décider à ta place : sois belle et tais toi, comme un pantin assise sur les genoux d’un paternel aux envies Napoléoniennes, t’obéit en silence, dans la peur de sa colère, tonnante.
T'es belle.
C’est toi qui va faire mal
Trop sincère, t’as les mots qui coulent sans retenue, tu ne sais pas trop pourquoi. Un brin de nostalgie, dans la façon dont ton cœur s’emballe, quand il te complimente. Tu ne sais même pas apprécier, baisse les yeux, replacer une mèche rebelle derrière l’oreille, t’as les pieds qui butent contre ton violon.
C’est toi qui va faire mal tu sais ? Quand tu dis des choses comme ça, je pourrais presque y croire, et au final ça nous laissera quoi ?
Peut être que t’es un peu trop réaliste ce soir. Peut être aussi que t’es fatiguée. Usée. Les menaces de Kazimir qui grondent dans ton crâne quand tu ose espérer, tu sais que ton frère n’aura qu’à lever la main, pour que Mikhaïl se fasse écarteler.
Qu’est-ce qui t’es arrivé au bras
Que tu finis par demander, changer la conversation, quelque chose de plus anodin, ou quelque chose comme ça pour vous éviter un trop plein de sincérité.

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Sujet: Re: regarde les :: Mer 27 Mai - 15:00
@tallula sergueïeva

Il a des jours avec, et des jours sans. Des moments où ça pèse sur la poitrine, à vous en couper le souffle, des moments où ça s'étrangle dans la gorge. Des moments où la monotonie prend le pas sur le reste, où la morosité remporte la bataille plus rapidement encore que la haine. Question légitime que l'on est en droit de se poser. Vivre, oui, mais vivre pour qui ? Pour quoi ? Aux barbelés succèdent les grillages, et aux grillages les barreaux. Encore et encore. Inlassablement. La même routine sans autre variation que le sang versé. Le sang et ça. Et elle. Sous la table, ta jambe bouge, invisible, à peine. Le genou tangue, droite, gauche, droite, en silence, le rythme incertain. Et tu attends. Tu attends sa réaction, sa réponse, ses mots, sa surprise. Tu attends de lire sur son visage les expressions qui trahiront le fond de ses pensées. Et cela ne tarde pas.

tu me donnes beaucoup trop de pouvoir si tu pense que c’est moi qui décide Son sourire, le tien, en retour, à peine visible, au coin de tes lippes, que tu dissimules tardivement d'un mouvement de tête, d'un profil que tu lui présentes, de tes yeux qui se détachent un court instant de son visage, viennent effleurer le mur à ta droite, avant que tu ne reviennes à elle, à nouveau sérieux. Tu ne dis rien, à ça. Car au fond, tu veux bien la croire, quand elle te dit que d'autres décideront pour elle ((pour vous)). Pourtant, tu es certain, sans pouvoir te l'expliquer, qu'elle se lassera de ce jeu avant que ce dernier ne soit tout à fait remarqué. Croyance fermement ancrée dans ton esprit, ça te tord les tripes. Et t'as rien à répondre à ça.

Jusqu'à ce qu'elle reprenne, jusqu'à ce que ses mots te fassent arquer un sourcil, surprise à peine dissimulée. c’est toi qui va faire mal Sa sincérité et la spontanéité de ses mots te heurtent de plein fouet. T'as pas l'impression d'être si important, t'es même à peu près certain que tu ne l'es pas, persuadé que tout ça n'est qu'un jeu pour elle; pour toi aussi au fond, quoiqu'il prenne de plus en plus d'ampleur au fil des jours. Ce manque naissant, non pas d'elle, mais de ces instants volés, de cette routine qui vole en éclat, de ces visites et l'illusion de compter, un peu. c’est toi qui va faire mal tu sais ? T'as les mâchoires qui se contractent, quel que part sous la surface de ta peau. Non, non tu ne sais pas. quand tu dis des choses comme ça, je pourrais presque y croire Pourquoi tu n'pourrais pas ? Que tu souffles, sans vraiment attendre de réponse. Car il n'y a rien de correct qui puisse être dit après ça. Parce que tu la connais, la réponse, aussi. Y'a qu'à observer ta main, l'absence d'alliance, votre premier échange.

et au final ça nous laissera quoi ? Tu pinces les lèvres, le visage sans doute bien expressif, aigre tout à coup. Sa fatigue, la tienne, curieuse lassitude qui vous étreint sans prévenir. Mais déjà, elle se détourne de la conversation entamée. qu’est-ce qui t’es arrivé au bras ? Et tu veux lui montrer, que tu n'es pas dupe. Que tu comprends sa manœuvre, que tu vois clair dans son jeu. Fuir les sujets importants, elle qui ne peut jamais se dérober quand il s'agit des responsabilités. Toi aussi, tu fuis. T'as forcément fuis quelque chose dans ta vie, puisque t'es là. De l'autre côté. Alors, tu ne réponds pas, pas immédiatement. Tu la fixes, en silence, laissant ce dernier s'installer entre vous, prendre de l'importance, se gorger de ces non-dits qui vous brûlent les lippes ((à quel moment c'est devenu si sérieux entre vous ?)) Qu'elle la lise, cette foutue sincérité au creux de tes traits, sur ta gueule insolente. On peut te reprocher bien des choses, Mikhaïl, sans doute des choses horribles, oui. Mais pas cette franchise incendiaire qui a cramé tes ailes. Cette impulsivité tellement vraie, tellement crue.

Puis, comme on se réveille après un long sommeil, tu te redresses un peu, lentement, le dos qui vint docilement s'appuyer contre le dossier de la chaise cabossée. Et tes yeux descendent jusqu'à ton bras bandé, l'observent avec un certain détachement, avant de revenir à elle. Tu prends ton temps, étires l'instant, comme si cela pouvait prolonger sa visite impromptue. Ou peut-être est-ce une langueur naturelle qui revient à la charge, une garde qui se baisse tandis que tu passes ta vie aux aguets. Une connerie. Que tu réponds finalement, sourire amer sur les lèvres, qui s'étire, creuse ta joue, redonne à ton visage cet air taquin. Ça arrive souvent ici, tu sais. On a tous un testament de prêt. Et de sourire franchement, parce que c'est rien, parce que c'est vrai et parce que, en vérité, le tien est prêt depuis que tu t'es engagé. T'as simplement rajouté des lignes ((que t'as ensuite effacées)). C'est pas grand-chose. Non, c'est rien. C'est jamais important. J'ai pas encore mis ton nom dans le mien. Tu te détournes, regarde un court instant ta main vierge d'alliance, avant de revenir à elle.

Tallula Sergueïeva
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Sujet: Re: regarde les :: Mer 17 Juin - 0:48
T'aimerais pouvoir te glisser dans sa tête, juste un instant pour y lire ses pensées, te voir à travers ses yeux. T'es curieuse, de comment il t'imagine, de comment il te voit. Il s'imagine surement des choses, et surement qu'il a raison pour la plus part, mais pas sur le fait que t'ai assez de pouvoir pour décider quoi que ce soit face à Grisha.
Le mal au coeur.
Amertume.
Et toute la lassitude trop présente, ça t'épuise.
serre moi contre toi
Mais il y a la vitre, et puis tes mots, les siens, la danse qui reprend, tu ravale tes caprices, t'es plus une enfant, tu n'as pas à exiger des choses en ignorant les conséquences, et t'autoriser ne serait-ce qu'à imaginer la suite avec lui pourrait juste vous détruire.
et surtout lui

Pourquoi tu n'pourrais pas ? et ta réponse qui se meurt dans ta gorge, parce qu'il sait très bien que tu ne peux pas croie à ses propositions, à ses mots, à ses aveux. Tous les deux vous êtes perdus dans votre propre illusion, comme si la prison pouvait vous protéger dur este, comme si ça lui permettait de te dire des choses comme ça.
continue, j'ai envie d'y croire.

T'as mal au coeur Tallula. Mal partout, dans la poitrine jusqu'au bout des doigts. Un vide qui se forme, en plein milieu de la poitrine, gouffre béant que Mikhaïl creuse un peu plus à chaque fois qu'il te regarde. Il ne s'en rend pas compte, surement, inconscient de l'effet qu'il peut avoir sur un palpitant presque encore adolescent, dans sa façon qu'il a de bouger, de s'étirer, montrer, et toi t'as les yeux qui se perdent sur son corps, avant de revenir à ses bandages. Concentre toi.
Une connerie.
Menteur
que tu répond du tac au tac, parce que les conneries ne sont pas au niveau des poignets, et que les conneries ne sont pas synonyme de rasé de près par la faucheuse.
Ça arrive souvent ici, tu sais. On a tous un testament de prêt.
Menteur
Que tu répète alors que tu sais pertinemment que c'est vrai. T'en as déjà trop parlé à Gleb, de ces histoires, à en pleurer quand il t'explique, que demain peut être, il ne sera plus là.
J'ai pas encore mis ton nom dans le mien.
Tricheur
Soufflé du bout des lèvres, la fatigue et l'épuisement qui achèvent de bousiller tes barrières, alors que tu cache un instant ton visage au creux de tes mains. le noir pour te couper de la réalité, tu respire calmement, un deux trois, avant de nouveau arriver à le regarder.
Et tu me lèguerais quoi ?
Reprendre le jeu avant la chute, t'as du mal à soutenir son regard, machinalement tu remet une mèche rebelle derrière ton oreille, la pointe de ton talon qui vient taper dans ton étuis à violon.
Tu sais que tu peux me donner le nom de celui responsable de cette connerie
Soufflé tout bas.
T'as la glace dans le regard.
T'as la peur dans le ventre.
T'as la colère dans les veines. irrationnelle.
Je connais des personnes très douées pour réparer les conneries
et le silence qui s'installe, t'ose enfin croiser de nouveau ses pupilles, qu'ils ache que t'es pas aussi fragile que t'en as l'air, princesse des loups, t'as les crocs acérés, et quand la peur te pousse à l'impensable, tu connais le prix à payer.
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Sujet: Re: regarde les :: Ven 3 Juil - 11:53
@tallula sergueïeva

menteur Évidemment. Évidemment. Mais dans ton monde, dans ton univers aseptisé, un coup de lame est une connerie, un regard en biais est une connerie, un mot de trop balancé avec aplomb est une connerie. Dans ton monde, il n'y a que ça, qu'un amas de conneries plus ou moins graves. menteur Non, tu ne mens pas, tu n'en as pas besoin, la réalité est suffisamment sinistre et effrayante, tu n'as pas besoin d'en rajouter. T'avais son âge, la première fois que tu l'as rédigé. T'as un pied dans la tombe depuis tout ce temps, attendant sans appréhension une heure qui tarde à arriver. tricheur Et la voilà qui fuit — qui te fuit — se réfugie au creux de sa paume, noie ses yeux de ce vide, de ce noir, que seule sa main peut lui apporter en cet instant. Sans doute espère-t-elle qu'ainsi, elle disparaîtra, elle t'échappera définitivement. Mais ce n'est pas le cas. Tu continues de l'observer, alors même qu'elle ne te voit plus. Ton regard, poids écrasant sur ses épaules, sur sa poitrine, sur tout son être jusqu'à la faire suffoquer. Et quand elle relève les yeux, t'es là, tu réponds présent, tu captes ses iris avant qu'ils n'aient le temps d'errer, avant qu'ils ne te fuient, encore. Et tu me léguerais quoi ? La réalité vous rattrape, une nouvelle fois, violemment. Il y a ce silence qui s'installe, ta réponse qui tarde, bien que l'on devine les mots se former derrière ce léger sourire, de ceux qui n'étirent qu'un coin de tes lèvres, trop brefs, trop intimes. Et dans un souffle, ce Rien qui fuse enfin. Avant-bras reposé sur la table, la main qui pivote à peine, les doigts qui s'écartent, une paume vide tournée vers le ciel. Il se résume à ça, ton testament. Rien de tangible, un compte gelé dont tu n'as aucune utilité, quelques vêtements civils que tu ne portes plus depuis des années. Tu souris pourtant lorsque tu reprends de cet air désabusé Juste mon bon souvenir. Le jeu continue, reprend de plus belle, sur un ton de confidence auquel tu ne crois pas. Qu'un souvenir perdure, qu'il soit agréable à qui que ce soit. Surtout pas à cette enfant venue hanter tes rêves. Et une vieille alliance qui n'intéresse personne À part elle, peut-être. L'alliance d'une autre, l'alliance de celle qu'elle ne sera jamais. T'es lucide, Mikhaïl, quoique tu aimes te noyer dans ce monde chimérique que vous vous inventez chaque seconde un peu plus. Pas d'argent, ni de gloire, ni de succès, seulement une vieille médaille, des honneurs bafoués. Rien de banal, rien de commun à lui offrir. Mais t'aimes à croire que ce rien rend les choses bien plus intéressantes. Que ce rien constitue un tout, en vérité.

Elle esquisse ce geste familier désormais, cette mèche replacée derrière son oreille et tu la regardes faire avec un air amusé flottant sur le visage, simulacre d'attendrissement face à une routine, face à ce tic que tu as déjà repéré, identifié, qui n’apparaît en vérité que lorsque la gêne surpasse le reste, lorsque le silence s'installe; sans doute que les silences lui sont désagréables. Sans doute qu'ils le sont lorsque tu es son interlocuteur. tu sais que tu peux me donner le nom de celui responsable de cette connerie Tu aimerais dire que tu n'es pas surpris par sa remarque, mais en vérité, tu l'es. Tu arques un sourcil avec une nonchalance traînante, le temps d'assimiler l'information. Ses yeux glacés dérivent, tandis que ton esprit s'agite. Instinctivement, tu resserres ta poigne, autour du téléphone, reposes tes coudes sur la table, te rapproches imperceptiblement, les épaules arrondies par cette volonté étrange de l'isoler du monde; d'occuper tout l'espace pour dissimuler son visage, étouffer cette confidence naissante ((comme si ces visites n'étaient pas déjà suffisamment illégales)) je connais des personnes très douées pour réparer les conneries Et la proposition tombe, enfin, t'effleure en même temps que son regard, avec défiance, une colère sourde qui t'échappe. Il y a ton souffle, qui résonne dans le combiné, tranquille. Il y a le tic-tac de l'horloge au mur, les voix étouffées de quelques taulards, les regards des gardiens qui s'égarent. Que pourrais-tu répondre à ça au fond ? L'appeler princesse et lui confier ironiquement que tu sais te défendre seul ? Non. Non, tu ne souffles rien de tout ça. Tu soutiens simplement son regard avec cet air tranquille, désabusé, usé par la réalité d'un système carcéral qui lui échappe, sans doute. Elle a le bras long, certainement et pourtant, tes lèvres se parent d'un sourire en coin lorsque tu réponds doucement. Tu l'as en face de toi. T'es de ceux qui ne s'arrêtent pas de frapper lorsqu'ils commencent. De ceux à la violence endormie sous la peau. Qui a entamé la querelle, qui a attaqué le premier, qu'importe, vous êtes tous responsables dans cet enfer. Ton bras est entaillé, le sien est brisé, là est toute la nuance.

Je suis assez doué, pour les provoquer. Ces conneries que d'autres essaient vainement de réparer. Mais le sait-elle au fond ? Que sait-elle de ta vie, de ta condamnation, de ton histoire, celle qui n'est consignée noir sur blanc dans ton dossier ? T'aimes à croire que tu es encore plein de mystères, pourtant, tu es certain qu'elle s'est renseignée. Que jamais elle ne serait revenue te voir, encore et encore, si tu avais été un autre genre de criminel. On pardonne certains assassins, quand les tueurs d'enfants ont la vie dure, même ici. Tu continues pourtant de la fixer, l'iris noir oscillant, glissant d'un trait sur son visage à un autre, une cerne qui était moins prononcée, une mèche qui ondule sur son front, le bleu électrique de ses yeux. C'est agréable, de savoir que tu t'en fais pour moi. Et tu souris cette fois, franchement, avant que le poids de la confidence ne te fasse pincer les lèvres, étouffer cet éclat naissant sur ton visage usé. Le corps qui se déploie, se redresse, épaules carrés maintenues droite, quelque chose de militaire dans la posture. Dans d'autres fringues, dans un autre cadre, tu aurais tout du héros de guerre. Et quoique subsiste en toi le doute, quant à savoir si tout ceci est une comédie, tu t'en moques. Cette mascarade vaut cent fois mieux que la misérable réalité de ta vie. Au fond, tout au fond, y'a un gamin sans attaches, qui a envie d'y croire, se baigner dans cette illusion jusqu'à s'y noyer ((t'as enchaîné une ancre à ta cheville et t'as décidé de plonger, comme si cette descente pouvait valoir une lente agonie))

Tallula Sergueïeva
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Mes failles sont trop grandes
Je ne suis plus de taille.
Je sais que j'ai le coeur noir
Quand je marche et que même les lampadaires ne m'éclairent pas le soir

pouvoir : contrôle de la peur - sensation de malaise qui grandit quand elle arrive quelque part, ça démange, ça gratte, ça accélère le rythme cardiaque.
Groupement :
  • La mafia rouge


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(crackship par keira & moi)

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Sujet: Re: regarde les :: Ven 7 Aoû - 17:29
Des disparitions dans ta vie tu en as eu quelques une, à commencer par ta mère. Des souvenirs que t’entasse, des babioles qui restent, qui laissent des traces. Les morts qui s’effacent, des abandons qui marquent et la vie qui reprend son cours. La tragédie qui te rend peureuse, peur de t’engager et de te voir de nouveau retiré ceux que tu aimes vraiment. Logan comme exception, tu as tout calculé pour qu’il ne soit jamais impacté par le poison familial des Sergueïev. Mikhaïl tu sais que ça sera différent. Terriblement différent. Le mensonge qui serpente entre vous deux, un espèce de faux attachement, les enjeux derrière et puis toutes les questions d’honneur.
Pour ça surement que tu n’arrives pas à tourner le dos définitivement.
Pour ça surement que ça fait si mal quand il parle de testament.
Pour ça surement que tu te sens trop seule quand tu tournes les talons à chaque visite.
Pour ça surement qu’il y a déjà trop d’intensité pour quelques minutes volées.
T’es stupide Tallula
Rien – juste mon bon souvenir – et une vieille alliance qui n’intéresse personne
Le regard quoi dérive sur son doigt maintenant nu, t’as le cœur soudain trop lourd, la gorge serrée, comme si parler de sa mort pouvait laisser présager que ça va bientôt arriver. Tu ferais quoi si demain t’apprenais qu’il a été retrouvé étranglé, égorgé, poignardé ? Tu ferais quoi hein Tallula ? Tu le pleurerais ? Et pourquoi ? Juste un bon souvenir, au final ça se résume à ça, vos échanges séparés par une vitre, les doigts accrochés sur le combiné de téléphone. ça fait mal. Ca ne devrait pas. Mais ça fait mal
Je n’ai pas besoin de grand-chose, j’ai déjà tellement
Dans la bouche d’une autre ça pourrait sonner présomptueux. Dans la tienne c’est juste un fait énoncé, une vérité. Princesse qui a déjà trop, et pourtant qui pourtant n’a besoin de rien, juste un peu de chaleur, dans le regard. Le temps d’un instant, un peu de détresse dans le regard. Parler de la mort te rend trop sensible.

Et un peu trop impliqué aussi. Ta carapace qui se fissure légèrement, comme une envie de le protéger, parce que tu le peux. Trop souvent on te sous-estime, toi et tes gestes un peu précieux, toi et ta fragilité apparente, trop blanche, trop frêle, trop fine. Mais il y a cet acier sous ta peau, qui parfois demande à être réveiller, à danser. Tes sentiments que tu voudrais remballer, pourtant les mots sont déjà sortis, la proposition aussi.
Tu attends patiemment qu’il te rembarre. Les hommes russes et leur honneur, tu le connais par cœur. Tu attends patiemment, la tête haute, prête à argumenter.
Mais le refus ne viens jamais.
Tu l’as en face de toi
Sur son visage ce sourire auquel tu t’es déjà trop attachée, t’as envie de laisser le tiens s’épanouir en réponse, mais tu fais tout pour te contrôler.
Je suis assez doué, pour les provoquer
Etrangement, je n’en doute pas, ça doit être ton sourire un peu trop suffisant
Tu finis par craquer, le regard pétillant, tes lèvres qui s’étirent un sourire amusé (( presque peut être un peu tendre )). T’as la fatigue qui s’évapore en un instant, l’impression pendant quelques secondes d’être déjà un peu plus vivante. Sentiments éphémères ou autre, tu ne veux pas mettre de mots dessus, juste te raccrocher à cette impression de liberté le temps d’un instant, juste vous deux, en tête à tête.
C’est agréable, de savoir que tu t’en fais pour moi
Il faut bien que le fasse, tu serais tout seul sinon. Et ce n’est pas quelque chose que te je souhaite, d’être seul
La sincérité étonnante, tu ne cherches pas vraiment à retenir tes mots, tes intentions. T’as la mélancolie qui voile ton regard. La solitude tu connais, pas pour toi, non, mais Kazimir qui a toujours été rejeté par la terre entière, trop seul, juste toi pour lui tendre la main, lui ouvrir les bras. T’as le cœur trop gros. Même si on ne dirait pas. Tu te redresse légèrement quand il se remet à bouger, incapable de le quitter du regard, dans ta poitrine c’est douloureux, le trop plein de sentiment.
Est-ce que tu veux que je te joue un morceau ?
Demandé la voix tremblante, les pieds qui butent sur ton instrument, quand t’as autant l’impression d’étouffer, y a que la musique pour arriver à te faire respirer. Là tout de suite si tu ne fais rien, tu vas finir par t’effondrer, et t’as tout sauf envie qu’il te voit craquer.
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Sujet: Re: regarde les :: Mar 18 Aoû - 17:17
@tallula sergueïeva

je n’ai pas besoin de grand-chose, j’ai déjà tellement Tu devrais voir rouge, du venin sur la langue, bile acide au fond de la gorge. Tu devrais la maudire pour ses mots, pour ses paroles, pour cette injustice ; quand tu crevais de faim sur le pavé glacé de ta Russie natale, elle s'épanouissait dans une prison dorée. Tu devrais ressentir une bouffée de haine à entendre ces mots si présomptueux, si belliqueux. Envier sa chance, sa condition, envier son pouvoir, sa richesse, les désirer, la désirer, elle, aussi. Pourtant, entre ses lèvres, au fond de son regard, il n'y a rien de tout ça et c'est sans doute pourquoi tu restes immobile à l'observer.  Elle ne vante pas ses origines ou le mérite de sa famille. Elle n'étale pas sa richesse ostentatoire sous tes prunelles, garde sa toute puissance tapie dans l'ombre; tu n'en devines que les vagues contours dansant à chacun de ses regards. Lorsqu'elle essaie de te prouver qu'elle vaut quelque chose, qu'elle peut essayer de t'aider. Un instant tu te demandes si elle sait, si elle juge le passé qui est tien, ton histoire familiale complexe, si elle a cherché à lire entre les lignes, creuser au-delà du crime. Pourquoi ferait-elle ça ? Qu'aurait-elle à y gagner ? Mais bien vite, tu te raisonnes. Elle n'a besoin de rien. Elle a déjà tout. C'est un fait. S'il lui manque quelque chose, elle doit probablement ignorer ce que c'est.

Ou bien elle est en train de le trouver, là, dans ton regard. Cette possibilité s'impose lentement à ton esprit, s'inscrit dans tes pensées. Si elle revient sans arrêt, si elle s'obstine, malgré le danger, c'est qu'elle a quelque chose à y gagner. Tu lui apportes quelque chose sans réellement savoir ce que c'est. Un regard, une sensation, un peu de chaleur, l'impression d'être une femme ou l'adrénaline d'un risque qu'elle prend. Qui sait. Sans doute est-ce gratifiant pour elle de songer qu'elle pourrait te protéger, si tu en faisais la demande. Toi. Toi qui n'a jamais compté que sur ta propre carcasse pour te tirer des impasses. La laisseras-tu t'aider ? Probablement pas, jamais. Fierté non pas russe, mais masculine, trop ancrée. étrangement, je n’en doute pas, ça doit être ton sourire un peu trop suffisant Ses yeux s'illuminent, ses dents se dévoilent, cette mine sincèrement amusée, beaucoup de douceur au fond de ses traits. Un sourire en coin vient ravager tes lippes, en réponse au sien, automatisme mal calculé. Elle parle de ton sourire et tout ce que tu retiens, c'est qu'elle l'a remarqué. Qu'importe l'adjectif qu'elle y associe, qu'importe qu'il soit tendre ou carnassier, amer ou provocateur. Il est là, il existe, au moins autant que le sien.

il faut bien que je le fasse Tu arques un sourcil, la dévisages de cet air circonspect et tu attends la suite, curieux, attentif aux arguments qu'elle va avancer. tu serais tout seul sinon. Tu entrouvres les lèvres, à peine, sous le coup de la surprise ou prêt à rétorquer. Toi-même tu ignores ce que tu t'apprêtes à dire et c'est sûrement pour ça que tu restes muet. Parce que c'est vrai, c'est étrangement vrai et saisissant comme information. Pas que tu l'ignores, tu as parfaitement conscience du poids écrasant de ta solitude. Mais ce sont des choses qui ne sont jamais prononcées, des paroles muettes qui restent à l'état de pensées. C'est tout autre chose de le formuler. Pire, de l'entendre d'une autre bouche que la tienne. Tu es seul. Et tu seras seul jusqu'à la fin. Sous ta peau, tes mâchoires se sont serrées. et ce n’est pas quelque chose que je te souhaite, d’être seul Sa sincérité se heurte au battement de tes cils, cette façon que tu as de te détourner un instant de son visage, ton sourire qui s'efface lentement.

Sait-elle ce que cela fait, d'être seul ? D'être un paria ? D'être rejeté par une société entière sans être capable de regretter ses actes ? Il y a cette main que tu avances à peine sur la table, tes doigts qui frôlent vaguement la vitre, alors que tu relèves vers elle le regard. Dans ton autre main, le téléphone ne peut s'échapper, tant il est retenu dans ce poing crispé. Tu serais bien la première, tu sais. À ne pas souhaiter au taulard que tu es plus de malheurs qu'il en a déjà affrontés. est-ce que tu veux que je te joue un morceau ? Déjà tu ramènes ton bras à toi; tu sors de l'instant pour mieux te préserver. Tes doigts se glissent sur ton crâne et tu soutient son regard, avant de laisser tes yeux dériver sur le paysage, cet autre côté, son corps et probablement ce qu'il cache, ce que tu ne peux observer. Ça me ferait plaisir hurlent tes yeux et ton léger sourire, lorsque tu réponds finalement. Je t'écoute. En te redressant dans ta chaise, en appuyant tes coudes sur la table, prêt à entendre ce qu'elle a à te proposer.

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