Revenir en haut


Aller en bas

aucun minimum de ligne // 5 ans d'écart sont autorisés entre l'avatar choisi et le personnage // 3 jours pour poster votre fiche ou un premier message le guide du nouveau poster en zone invité
03.03.2021 mise en place d'une nouvelle version réalisée par dies irae 23.10.2020 mise en place d'une nouvelle version réalisée par dies irae spéciale halloween, et anymist rejoint le staff 25.08.2020 MS fête son septième mois et emma (lennox) rejoint le staff. 27.07.2020 MS fête un nouveau mois à vos côtés. 27.06.2020 MS fête avec vous un nouveau à vos côtés et la mise en place de la version 4 signée dies irae. 25.04.2020 MS fête avec vous son troisième mois d'activité et la mise en place de la version 3 signée dies irae. 21.03.2020 mise en place de la version 2 signée dies irae 24.02.2020 MS fête son premier mois ! 24.01.2020 ouverture officielle du forum 22.01.2020 pré-ouverture de MS avec une version signée dies irae
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez

 I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose))

David Stohn
David Stohn
papier tue-mouche
mutant ? :

je suis arrivé(e) le : 29/06/2020
Messages : 55
pseudo : miss makabé
avatar : Samuel Larsen
crédits © : VOCIVUS
multi-comptes : Keira, Logan, Il-Hwa
âge : 26 ans
situation : Éperdument amoureux de la musique, il trompe ses partissions avec ses accords de basse, fuit l'amour humain pour la chaleur d'un rêve mélodieux.
métier/étude : Bassiste et Lyriciste des Saving Stardust.

More : I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) Tumblr_ohrwq5nANF1uff2k8o5_500
pouvoir : Peau adhésive.
Niveau de maitrise :
  • decouverte


under pressure : I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) 807f32895b6181d7f87d8da591b26b87655b790e

I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) Empty
Sujet: I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) :: Sam 4 Juil - 18:39


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



Le son de la guitare a toujours eut quelque chose de grisant. Ce n’était pourtant qu’une simple corde métallique tendue sur une surface creuse. Rien qu’un bout de ficelle accroché à un manche rigide. Cela s’appliquait à tous les instruments, finalement. Rien qu’un assemblage de matières diverses qu’un vieux fou avait réussi à transformer en boîte à mélodies. Des sons aléatoires calés entre des doigts agiles, des pièces de puzzle sonores qu’on a rassemblé pour en faire quelque chose de magnifique. Un phénomène inexplicable qui caresse les oreilles dans un picotement étrange. Ça transporte, ça bouscule, parfois même, ça explose à l’intérieur et tu n’as pas d’autres choix que de suivre le mouvement. Ton corps bouge tout seul, un pas de danse, un froncement de sourcil, le pied qui tape, les cordes vocales qui murmurent au fond de ta gorge, les doigts qui forment des notes dans l’air. La musique te guide de tant de façons que tu as souvent l’impression de n’avoir jamais aucun contrôle sur ton propre corps. ((C’est terrifiant)).

La voix enregistrée d’Eli grésille à travers ton casque, chaque alliance, la batterie de Josh, guitare et basse, tout se coordonne et se décortique entre tes oreilles. Ce genre de moment est unique. Ce moment où il n’y a plus que toi et la musique, plus rien n’existe et la bulle qui se forme tout autour est impénétrable. Le rythme des baguettes contre les tambours mène la cadence de ta marche et la voix hypnotique du chanteur fait rougir tes tympans, si bien que tu ne regardes même plus où tu vas, où tu es. Un pas, deux pas, trois pas. Les paroles de chansons gravées dans ta tête, au bout de tes doigts. Un pas, deux pas, trois pas. Les échos métalliques en fond sonore qui accompagne les pulsations de ton coeur. Un pas, deux pas, trois pas. C’est terminé.

La fin de l’enregistrement s’accompagne de commentaires soufflés trop près du micro, ça brise ta bulle, ça te propulse sur Terre sans ménagements. ((Tu en voulais plus.)). Coup d’oeil autour de toi, les souvenirs te reviennent petit à petit. Eli t’avait prévenu qu’il devait rendre un service à un prof de fac, tu voulais l’attendre bien sagement à la sortie du campus. Puis tu t’étais un peu mis à l’écart, pour pas qu’on te reconnaisse et, accessoirement, écouter vos dernières répétitions. Mais voilà, tu n’as pas fait attention et te voilà perdu dans les couloirs de l’établissement. Ça te rendrait presque nostalgique de l’époque où Eli, Josh et toi avaient fondé les Saving Stardust. ((Good Old Days)).

Un soupire t’échappe alors que tu retires délicatement ton casque. Le bruit lointain du trafic, des feuilles secouées par le vent d’été, les pas irréguliers des étudiants qui vont et viennent. ((Une seconde.)). Ça recommence. Voilà que le bout de tes phalanges refuse de se décoller du plastique des écouteurs. ((Merde.)). Des morceaux de bavardage résonnent dans le couloir, tu t’éclipses furtivement dans une allée voisine, longe les murs en essayant de ne pas te faire remarquer. ((Ta faiblesse.)). Ton corps s’est subitement arrêté devant une porte entrouverte. Quelque chose que tu ne contrôles pas, le son du piano qui a glissé le long de tes muscles pour remonter directement jusqu’à ton coeur. L’oeil curieux, tu observes la silhouette de la musicienne, tu te laisses emporter par la mélodie. Et finalement, le casque se détache et s’écrase sur le sol. ((Boulet)).


Anonymous
Invité
Invité
I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) Empty
Sujet: Re: I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) :: Lun 3 Aoû - 22:54




Les voix imaginaires enchantent son esprit pendant que ses doigts dansent sur les touches. L’élégance d’une princesse amoureuse de l’inconnu, le danger qu’elle pense inoffensif, juste pour elle. Il montre les dents chaque soir pendant que son regard se voile sous les liquides colorés et la mélodie enchanteresse. Le rire d’enfant qui ne colle pas avec l’environnement, le rire d’enfant qui colle plus avec les événements dépressifs du moment. Et elle était là, baignant dans son ignorance, impossible d’en sortir sans briser la rose. Et ses doigts qui dansent sur les touches comme un appel vers les anges. Parce qu’elle était pas si aveugle que ça, parce qu’elle se demandait pourquoi, parce qu’elle aimerait seulement ne pas revoir les visages détruits de sa famille, ce qu’il en reste.

Ambiance légère qui dérape doucement vers une douce mélancolie avant de se reprendre, rapide regard sur les partitions et la rose reprend des couleurs plus joyeuses. Sourire qui vient prendre place sur le visage de poupée, aussi petit soit-il, elle retombe dans sa réalité fabriquée. Un doux rêve pour la princesse à la couronne fissurée.

Le bruit soudain qui fait trébucher ses doigts, et en un claquement de doigts la fin brutale d’une mélodie au goût d'espoir et d’happy ending. Clignement de deux yeux déconcertés qui viennent se poser sur la figure impossible à rater du perturbateur et de son casque au sol. Le regard redevenu indifférent toise l’inconnu, le soupir au coin des lèvres.

« Tu comptes rester encore longtemps à m’observer ou bien tu vas ramasser l’objet qui m’a déconcentré ? »

Gamine insolente, la couronne qui brille fièrement comme on lui a si bien appris. Automatisme devenu indispensable depuis les rumeurs et le départ de la mère, anciennement King. Le sentiment d’abandon a été trop énorme, le besoin de se protéger seule encore plus. Rose observe l’individu silencieusement, impossible de savoir s'il faisait vraiment parti de l’établissement. Le regard perdu qu’elle distingue confirme le doute grandissant, mais la rose préfère fermer les yeux. Faire comme si de rien n’était, job à plein temps qu’elle se prenait à faire depuis plusieurs années déjà. Impossible d’oublier pour toujours, elle imaginait seulement une réalité alternative pour oublier encore quelques secondes encore.
Sa main vient caresser doucement les touches, créant doucement un air inconnu tout aussi captivant que sa dernière mélodie inscrite sur l’un des nombreux papiers devant elle.

« Si c’est pour la salle, attends dehors le temps que je termine. » l’ordre claque avec délicatesse, se fondant avec le nouveau chant, son regard reste quelques instants sur lui avant de revenir entièrement sur l’instrument.

Pourtant, elle avait fini depuis longtemps, la rose trop fière pour partir directement. Alors elle continue d’appuyer sur les touches, l’expression qui perd peu à peu de sa froideur face au son, touchant presque son cœur battant en rythme. Symbiose.


David Stohn
David Stohn
papier tue-mouche
mutant ? :

je suis arrivé(e) le : 29/06/2020
Messages : 55
pseudo : miss makabé
avatar : Samuel Larsen
crédits © : VOCIVUS
multi-comptes : Keira, Logan, Il-Hwa
âge : 26 ans
situation : Éperdument amoureux de la musique, il trompe ses partissions avec ses accords de basse, fuit l'amour humain pour la chaleur d'un rêve mélodieux.
métier/étude : Bassiste et Lyriciste des Saving Stardust.

More : I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) Tumblr_ohrwq5nANF1uff2k8o5_500
pouvoir : Peau adhésive.
Niveau de maitrise :
  • decouverte


under pressure : I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) 807f32895b6181d7f87d8da591b26b87655b790e

I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) Empty
Sujet: Re: I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) :: Mer 5 Aoû - 16:08





La musique était le reflet des âmes. Pour un enfant qui n’avait jamais réussi à exprimer ce qu’il ressentait, les notes qui s’envolaient dans l’air remplaçaient aisément des mots coincés dans ton coeur. Perdu dans un monde de mélodies imaginaires, la vibration des cordes articulait cette vieille solitude immortelle. L’enfant sans père, l’enfant au milieu des âmes à l’agonie, l’enfant silencieux dans un monde trop bruyant, l’enfant éternel dans un monde d’adulte éphémère. Toujours en décalage, toujours ailleurs, tu danses à une cadence différente, ta vie suit un rythme différent. ((Hors du temps.))

Parfois, t’as l’impression que les choses vont trop vites autour de toi. Tu restes bloqué sur un détail, une chanson, un écho dans ta tête qui résonne, encore et encore, alors que tout autour de toi continue d’avancer. Mais là, là, c’est différent. Tout va si lentement que t’as l’impression de flotter. Le son du piano s’est malicieusement glisser entre tes os pour transpercer directement ton palpitant. Et la silhouette de la demoiselle a fini par se tracer dans les couleurs pastels de la mélodie, son regard à trancher l’air, la lame de ses billes bleus a failli te rendre aveugle dans leur violence délicieuse. Puis sa voix a brisé le tout, ça t’a même saisit la gorge, ta voix est restée coincée dans tes cordes.

Tu te baisses docilement pour récupérer ton casque. La colle a cessé de faire effet mais ton esprit est encore ailleurs, prisonnier de ses pupilles azur et des touches bicolores du clavier. T’as le regard qui fait un tour complet de la pièce, comme si tu vérifiais qu’elle s’adressait bien à toi. Elle devait probablement te prendre pour un étudiant, comme quoi même à l’approche de la trentaine, on te prenait pour un petit jeune. Ça devait être à cause de ton air mystérieux, ça brouillait les pistes.

Malheureusement pour la princesse, t’étais pas du genre à obéir aux ordres. Alors tu t’avais, laissant ton matos sur un coin de table pour prendre place à ses côtés, sans gêne. Et avec toute la délicatesse du monde, tes doigts glissent à leur tour sur les touches, ajoutant des pointes graves à cette mélodie fluette. Comme une réponse à la douceur des sonorités, tes notes sonnaient comme une provocation. Mélange fluide, tu semblais voir si la prodige pouvait suivre ton rythme. Car c’est la seule façon que tu as de t’exprimer.

Curieux, tes iris glissent brièvement sur son profil, ton doigté continue sa danse lascive. Les gens ne pouvaient pas avoir la prétention de te connaître sans avoir écouter ta musique. Il y avait dans tes compositions des secrets que tu ne révélais à personne. Une sensibilité infinie, un charme indescriptible, tout un monde qui prend forme dans les spirales tracées au bout de tes doigts. Et sans ménagement, tu entraînes cette inconnue dans un univers étrange et intrigant. ((Ton Monde.))

« C’est marrant. ». Ta voix a dégringolé hors de ta bouche comme une note inattendue, tu l’as regardé du coin de l’oeil, la lueur ardente luisante entre tes paupières. « Ta musique. Elle ne colle pas à ton attitude. ». Eh bien David ? Quel est ce sourire qui tire la commissure de tes lèvres ? ((On dirait que tu la nargues.))


Anonymous
Invité
Invité
I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) Empty
Sujet: Re: I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) :: Dim 13 Sep - 23:27




Elle le pensait partit, imaginait déjà l’expression outrée et la porte claquant avec émotion. Comme les autres, la rose n’arrivait plus à maintenir la façade de la princesse, le sourire trop souvent collé sur le visage de poupée devant les nombreux invités, les yeux givrés, le visage tiré jusqu’à faire mal. Belle poupée fatiguée, le masque qui tombe dès le père King éloigné, le mur glacé qui s’épaissit pendant qu’elle s’enferme et joue. Les mélodies d’un monde merveilleux qui se succèdent avant qu’elle ne rouvre les yeux. Déception d’une réalité qui l’effraie, le sentiment de solitude qui lui fait perdre un autre pétale.

Déception d’un monde qui va de travers, le cercle vicieux d’une princesse criant sa solitude tout en renforçant les verrous de son château. ((help.))

Et pourtant, aucun bruit de porte ne se fait entendre, plutôt le son d’une personne prenant place aux côtés de la rose, faisant écarquiller ses yeux sous la surprise, les lèvres entrouvertes sans qu’aucun son n’en sorte. Parce qu’aucun n’avait osé rester, et maintenant le voilà si proche, quelques centimètres séparant seulement la poupée et l’inconnu aux écouteurs. La curiosité qui dépasse rapidement la colère d’avoir été défiée dès qu’elle voit les doigts s’approcher du clavier, pour l’accompagner dans sa mélodie qu’elle n’avait pas cessé de jouer.

Rose observe la danse étrange, le cœur bizarrement calmé par le spectacle inédit. Les doigts s’adaptent naturellement au changement d’ambiance, communiquant par le son de l’instrument, apprenant avec la même cadence le personnage mystérieux venant briser sa solitude. L’hésitation de ses doigts se perd au fur à mesure que ses oreilles se familiarisent avec l’air singulier, rajoutant sa propre personnalité, la rose se retrouve à apprécier le duo inattendu, le sourire qui manque de fleurir sur ses lèvres rosées. Un petit regard en coin, elle observe discrètement le musicien, intriguée par cet univers qu’il représente, le genre décalé qu’on ne voit pas souvent. Ça lui rappelle les soirées interdites, ces nuits folles où tout pourrait déraper si la chance ne venait pas la sauver.

« C’est marrant. Ta musique. Elle ne colle pas à ton attitude. »

La voix grave vient presque briser la magie du moment. La remarque qu’on ne lui avait jamais faite auparavant, la princesse habituée aux mille compliments se retrouve perturbée face à cette constatation. Parce qu'il était peut-être bien aussi doué qu'elle, impossible d'envoyer valser les mots qu'elle prend directement comme une critique. Et ses doigts dérapent légèrement, la concentration qui s’échappe, rien qu’une seconde et ses paupières papillonnent sous l’erreur, presque embarrassée. La légère fausse note sonne bizarrement dans ses fines oreilles, vibrant douloureusement jusqu’à ce que la symphonie reprenne. Plus rapide. La complexité fait déplacer ses doigts avec agilité, la danse qui ne s’arrête plus, atteignant son apogée, challenge ouvert à l’inconnu de faire mieux, ou d’essayer de la suivre. Qu'est-ce qu'elle veut prouver ?
La rose reprend la main, s’éloignant du monde atypique qui avait failli hypnotiser son esprit, mélodie presque séduisante, l’invitant à suivre, les yeux voilés dans cet univers inconnu. Tentation.

« Ah bon ? » Marmonnements à l’image de son ego blessé, la poupée se braque, ses yeux fusillant les touches innocentes du regard. « Et bien, toi, tu es aussi étrange que ta musique. » La moue de la princesse n’arrive pas à disparaître, les sourcils venant assombrir tendrement son visage. La dernière King en jetterait presque sa couronne au sol, l’indignation plus grande encore lorsqu’elle remarque les yeux qui étincellent, l’amusement faisant briller les perles mystérieuses qu’elle n’accepte pas. L'enfant en elle se rebelle. « Tu peux me dire ce que tu es venu faire ici ? À part m’embêter bien sûr. »


David Stohn
David Stohn
papier tue-mouche
mutant ? :

je suis arrivé(e) le : 29/06/2020
Messages : 55
pseudo : miss makabé
avatar : Samuel Larsen
crédits © : VOCIVUS
multi-comptes : Keira, Logan, Il-Hwa
âge : 26 ans
situation : Éperdument amoureux de la musique, il trompe ses partissions avec ses accords de basse, fuit l'amour humain pour la chaleur d'un rêve mélodieux.
métier/étude : Bassiste et Lyriciste des Saving Stardust.

More : I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) Tumblr_ohrwq5nANF1uff2k8o5_500
pouvoir : Peau adhésive.
Niveau de maitrise :
  • decouverte


under pressure : I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) 807f32895b6181d7f87d8da591b26b87655b790e

I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) Empty
Sujet: Re: I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) :: Jeu 8 Oct - 21:32



T’as jamais vraiment été intéressé par les gens. Mal adapté, mal casé, mal luné, trop dans ta tête, trop dans ton monde, trop dans ta musique, pas le temps de regarder ailleurs que l’étendu du monde. C’est trop difficile pour toi de comprendre les subtilités des émotions. Là où les autres s’exprimaient par des plaintes, des caresses, des cris de joie, tu laissais tes émotions parler à travers la délicatesse du piano, l’audace de la guitare, l’excitation de la batterie. La musique, c’était plus qu’un passe-temps, plus qu’un boulot. C’était une manière de parler, de partager, de respirer. ((De Vivre.))

Et toi, tu es aussi étrange que ta musique. D’un coup, ça te fait glousser. Petit rire discret, ton visage s’éclaire d’une lueur enfantine, comme si on venait de percer ton secret, comme si on t’avait fait un compliment trop embarrassant. « C’est gentil. ». Tu reprends le rythme du clavier, tu t’imposes naturellement, le même sourire au bout des lèvres. « C’est pas une critique, c’que j’ai dit. C’est juste que, à première vue, t’as l’air ... ». Tes phalanges courent sur le clavier, la mélodie est brutale, intimidante, impériale. Ta voix accompagne la transition. « … Mais ta musique, elle renvoie plutôt un truc comme ... ». Et là, tes mains frôlent les siennes, tu piétines ses plates-bandes, tu envahis son espace en même temps que la douceur saisit la mélodie. C’est fragile, c’est délicat, c’est le genre de notes qu’on a envie de cacher entre ses paumes pour les protéger du froid et du vent. T’as ton épaule qui touche la sienne, t’as les cheveux qui te retombent sur le front et t’as les yeux qui pétillent encore, toujours plus fort. « C’est intimidant et délicat à la fois. C’est ça, qui est marrant. »

Finalement, tu écartes tes paumes du clavier pour te retourner vers elle. La mine boudeuse, elle te lorgne comme une panthère pincée. Tu prends le temps de la regarder, ce visage de poupée bien encadré par ses mèches soyeuses, tes yeux suivent le mouvement de leurs ondulations. Ses saphirs te transpercent, tu te sentirais presque confus devant une telle œillade. Si bien que tu t’y perds, ses mots bougonnés te bousculent sans ménagement. « Hum ? Oh, très bonne question. ». La tentation est trop forte, tu reposes tes doigts sur les touches, un début de mélodie accompagne ton explication. « J’attendais mon ami. Et je me suis perdu. Puis, je t’ai entendu jouer et, j’sais pas. Ca sonnait comme une invitation. ». Tu ne la regardes plus mais ton épaule frôle toujours la sienne. ((T’es déjà envoûté.))



Anonymous
Invité
Invité
I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) Empty
Sujet: Re: I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) :: Jeu 3 Déc - 18:38




Du coin l’œil, elle se retrouve à observer le tableau chantant, interdite devant le rire qui semble l’appeler, brisant d’un seul coup la tentative d’une contre-attaque. La pianiste ne sait plus quoi faire, les sourcils naturellement froncés, marqueur de son mécontentement, l’incompréhension venant perturber sa concentration. Impossible de le cacher, la princesse capricieuse peu habituée à un tel comportement, le musicien venant ébranler bien plus que sa mélodie, avec l’impression de pouvoir faire bien pire encore. Le mystère de cet homme fait presque hérisser ses poils, comme ces nuits interdites où les rires exaltés semblaient à chaque fois l’appeler.

Elle l’écoute s’expliquer, le regard curieux le laissant mener la danse, juste le temps d’en savoir plus. Sa voix grave se mélange agréablement avec le son du piano, presque hypnotique, la rose en rangerait presque ses épines, presque. Intérieurement satisfaite par la démonstration, ses épaules se relâchent inconsciemment près de son mystérieux partenaire, les traits de son visage ne gardant seulement que la curiosité d’avoir été analysée aussi vite. Rares sont les personnes capables d’en faire autant, le père King seulement intéressé par l’aspect royal du piano sans se préoccuper des notes fragiles où les pleurs d’un enfant découvrant le monde se faisaient entendre.

Le décalage entre les deux mélodies fait relever ses sourcils, ses lèvres légèrement étirées par la différence. Presque le souffle d’un rire étouffé manque de s’en échapper, retenu à la dernière minute par la force de son esprit buté avant de retrouver une expression plus appropriée. « Hm. » La moue qui revient sur son visage de poupée serait plus crédible sans les pommettes rosées témoignant d’un plaisir certain d'être écoutée avec autant d’attention. La rose inconsciente de la proximité de leurs deux corps, emportée par la musique. Le diadème qui brille fièrement en reprenant sa mélodie avant de l’observer une seconde fois, le questionnant sur sa présence dans la salle.

« J’attendais mon ami. Et je me suis perdu. Puis, je t’ai entendu jouer et, j’sais pas. Ca sonnait comme une invitation. » L’étincelle de surprise se peint sur son visage, la belle ne sait pas quoi dire pendant plusieurs secondes avant qu’un éclair de compréhension n’aggrave son expression. « … Tu n’es pas un étudiant ici ? » L’information la laisse sans voix, son regard de nouveau attiré par la présence à ses côtés. Le mystère qu’il représente semblait s’épaissir un peu plus, attirant sans le vouloir la rose, beaucoup trop curieuse. « Étrange. Tu es assez doué pourtant… » La rose pense à voix haute, jouant avec les touches pendant que le compliment se glisse malicieusement, ses cils clignant plusieurs fois sous l’embarras. « C’est un étudiant ? » La demande rapide afin de faire fuir la gêne s’enroulant autour de son corps à l’apparence détendu. Les yeux perturbés, la rose cherche à cacher ses faiblesses par les notes sortant doucement de l’instrument. « La personne que tu cherches, je veux dire. » Quelques coups d’œil timides en même temps que ses doigts se posent sur les touches, la mélodie décomposée ne perdant pas son charme malgré la danse hésitante.
Contenu sponsorisé
I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) Empty
Sujet: Re: I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose)) ::
 
I just keep turning those hazel eyes blue ((ft. rose))
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» you got me turning up (marley)
» BLOOD SHINES YOUR EYES x Stan
» so many lies behind his eyes (( tamara ))
» Is this the last time that I lay my eyes upon you? (dottie)
» + Rose - from ennemy to savior real quick

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
METEOR STRIKE :: Rps et autres-
Sauter vers: