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 une route vers l'enfer (libre)

Anonymous
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Sujet: une route vers l'enfer (libre) :: Jeu 10 Sep - 22:08
libre

Tu te réveilles dans un hurlement étouffé. Il te faut inspirer par deux fois avant que tu ne te redresses dans ton lit, les mains à plat sur le matelas, les yeux écarquillés dans la pénombre, le souffle court, haletant. Tu as chaud, tu crèves de chaud. Mais les draps sont aussi secs que tes lèvres. Tu as la tête qui tourne. Dans un geste brusque, te voilà assis sur le bord du lit, une main sur ton crâne, l'autre sur ta cuisse, la respiration sifflante, celle qui recherche désespérément un peu d'air. Il te faut une éternité pour te calmer. Un regard au réveil sur la table de chevet. Dix-huit heures passées. Dehors, le ciel est dégagé, tu le vois du coin de l'œil par la fenêtre de ta chambre. Irrépressible envie d'oublier. Mal de crâne, il te faut absolument des cachets, une boisson fraîche, n'importe quoi. Tu te lèves, chancelant, et te précipites dans la salle de bain. Les cauchemars, récurrents, sont beaucoup trop concrets pour toi, éprouvants. Revivre les mêmes scènes finira par te tuer. Tu passes ton corps sous l'eau, glacée, les mâchoires contractées. Cernes à tes yeux, presque violettes. En sortant, tu bouscules un verre laissé là. Un juron, à ton encontre. Au toi d'il y a quelques heures à peine. Tu t'habilles, en vitesse et tu sors, en claquant la porte derrière toi. Silence. Tu embauches dans deux heures à peine, tu n'as pas beaucoup de temps devant toi.

Les rues sont encore animées, et il est presque compliqué de se frayer un chemin au milieu de la foule. Tu prends la route du QG, par automatisme, espérant trouver sur le chemin une épicerie ou une supérette, où tu pourras acheter une connerie un peu trop sucrée, pour ôter le goût de fer désagréable que t'as sur la langue. T'entres dans la première boutique de ce genre que tu croises, y achètes une bouteille de Pepsi-Cola et ressort aussi sec, le temps d'en boire une gorgée sur le trottoir. Tu te sens étonnamment calme. Aucune migraine à l'horizon, le mal de crâne apaisé par l'air du dehors, ni de vertiges, ni d'angoisses, à croise que le peu de chemin fait à pied t'as tranquillisé. Bouteille en main, tu décides de déambuler sur le trottoir, plutôt que de rester devant le lieu à piétiner, et tu prends la direction de l'UAM. Mais la quiétude est de courte durée. Ton visage creusé est dirigé vers le sol. Il ne pleut pas en cette fin d'après-midi, il fait bon, presque chaud. Tu n'as pas hâte d'arriver, tu prends ton temps, marches d'un pas curieusement lent, sirotant de temps à autres ta boisson sucrée. Tout autour de toi semble fonctionner à un rythme affolant. Les passants, les voix et les sons se bousculent, précipités, lointains et atténués. T'es dans ta bulle, littéralement, et c'est sans doute ce qui te met la puce à l'oreille. T'as pas l'habitude, d'aller bien, d'être bien. Que tu ne ressentes aucune douleur est anormal. Que tu sois si déconnecté de tes sens l'est également.

Tu lèves alors le regard, observes le trottoir, les silhouettes qui te doublent ((sûrement que tu marches même pas droit en vérité)). Les corps semblent déformés, à peine, juste assez. Hallucinations qui se réveillent, te rappellent avec brutalité ta condition. Tu parviens à les cerner désormais, à comprendre que parfois, si ton corps tient la cadence, ton esprit, lui, ne suit pas. Et c'est justement l'un de ces moments. Un homme te bouscule, tu me sens à peine. De ta main libre, tu te masses distraitement les yeux. Ton pied se pose sur la chaussée. C'est là que tu l'entends. Quelqu'un qui crie, le véhicule qui freine, les pneus qui crissent. Tu t'écartes de sa trajectoire juste à temps, bondis presque en arrière ((la bouteille s'explose au sol dans le mouvement)). Le chauffard ne s'arrête pas, les passants ne t'observent qu'un instant avant de passer leur chemin. Et ça tambourine dans ta poitrine. À quelques secondes près. À quelques centimètres près. T'as plaqué ta main sur le bas de ton visage, l'autre est appuyée sur ta cuisse. T'inspires profondément, figé au borde la route. Tu sais pas ce qui t'angoisse le plus. Avoir failli crever. Ne pas t'en être rendu compte. Que ça ne soit, au final, pas si important. Ou que tu ne parviennes pas à t'extirper de cet état second.

 
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