Máni Finngeirsson | Empty Chairs at Empty Tables

Événements importants : Petite terreur dès son plus jeune âge, Máni a fait les quatre cents coups et a traumatisé plus d’un voisin. Il traînait à l’époque avec une bande d’amis qui tous se poussaient à aller toujours plus loin dans les bêtises, frôlant plus d’une fois avec l’illégalité.

Máni quitta bien vite son Islande natale pour s’installer à Cork, dans le sud de L’Irlande et commença ses études de médecine. Étudiant se faisant plus remarquer par son indiscipline et ses faits en soirées que par ses notes, il réussit néanmoins son cursus sans trop d’embûches, à la surprise de tout le monde et surtout de lui-même.

Máni se maria deux fois dans sa vie. La première fois, il avait 18 ans et sa belle 19 ans. Cependant, leur idylle ne dura que quelques mois puisqu’à l’annonce du cancer d’Alexa, elle le pria de signer les papiers du divorce. Personne ne voulait être veuf avant même d’avoir atteint la vingtaine. Puis, l’Islandais, il était jeune, et idiot, et perdu, alors il accepta de briser leur union.

Il a toujours rêvé de voyager. C’est un explorateur dans l’âme, un aventurier intrépide qui agit avant de réfléchir. C’est aussi quelqu’un qui aime aider, qui se plierait en quatre pour son prochain, alors il était évident que s’engager chez les casques bleus de l’ONU était fait pour lui. Ça l’était, il le sut à son déploiement en Israël, puis quelques années plus tard au Liban. Il en vit des horreurs, il perdit plus de gens qu’il ne pouvait s’en souvenir, mais il a aussi apporté de l’espoir, et ça, c’était trop important pour qu’il accepte de mener une vie plus tranquille comme le suppliait sa mère.

Suivre une femme à Minneapolis, ce fut une des brillantes idées de l’Islandais. L’autre bonne idée a été de lui faire un enfant et de l’épouser pour apaiser la colère de la famille de Sofía, terriblement catholique. C’est donc dans la précipitation qu’ils se passèrent la bague au doigt. Il était important que le mariage soit prononcé avant que l’enfant ne naisse. Mélange de traditions entre le christianisme et l’Àsatrúarfelagið, bien des crises manquèrent de faire virer cette journée au fiasco. Ce fut une union tout à fait officielle où les deux familles se rassemblèrent à Reykjavik. Personne ne sembla émettre d’opposition quant à la décision des deux amants. Cependant, les parents de Máni firent pression que l’enfant à naître porte un nom respectant les lois islandaises. Ainsi, une petite fille du nom de Mýr Mánadóttir vit le jour.

Quand il s’y met, Máni n’est vraiment pas quelqu’un de responsable. Blessé au combat et forcé de prendre une retraite anticipée, il noya sa colère et son dégoût dans l’alcool, comme au bon vieux temps de sa vie estudiantine. Véritable déchet ambulant, il dormait la journée et sortait tous les soirs, buvait comme un trou jusqu’à en oublier son prénom pour rentrer en fumant comme un pompier. Jamais tout à fait sobre, jamais tout à fait clean. Puis, un soir, sa femme et sa fille avaient disparu et il ne restait que les papiers du divorce sur la table de la salle à manger.

Il fallut au chirurgien un an pour se reprendre en main et avoir de nouveau le droit de voir sa fille. Ne voulant plus exercer la médecine, il se lança dans la boulangerie. Il était sobre depuis la signature de ces fameux papiers et voyait régulièrement quelqu’un pour l’aider à maintenir ce style de vie. Enfin ça, c’était avant qu’une météorite vienne tout foutre en l’air. Máni, avec ce besoin viscéral de protéger sa famille, son enfant, proposa ses services à l’unité anti-mutants. Médecin et confident pour les démunis, pour aider et apporter de l’espoir, comme il sait si bien le faire.


Tatouages : Résultats des conneries d’un adolescent et des lubies loufoque de l’adulte. D’une boussole ébène sur un fond de couleurs éclatantes à quelques motifs ésotériques en passant par l’oeuvre d’un artiste tatoueur à qui on avait donné une totale liberté, le psi ne compte plus le nombre d’heures passées à serrer les dents et espérer que ce coup d’aiguille fut le dernier.


Cicatrices : Ancien médecin militaire, casque bleu et en première ligne, Máni s’est retrouvé dans plus d’une situation périlleuse. Prenant son métier à cœur, il s’est souvent mis en danger pour accomplir son devoir. Bien même avant cela, il a toujours été du genre casse-cou et s’attirant des problèmes dès qu’il le pouvait. Le garnement qui faisait jaser les anciens et soupirer les parents, c’est lui. Des cicatrices, il en trouve à la dizaine. Jamais rien de grave et pas toujours très glorieux.


Blessures : Une des raisons pour laquelle il reste à Minneapolis. Les combats au Liban furent violents et dans un moment de négligence, ne vit pas le morceau de toit qui se décrocha suite à une explosion et lui tomba dessus. Multiples fractures au niveau de la hanche, de la clavicule et des côtes. Aujourd’hui, Máni est toujours en rémission et son cas est surveillé par le médecin qui l’a pris en charge pour la première fois ici à Minneapolis. La douleur est toujours présente, en particulier les jours où l’Islandais se surmène ou décide de mettre un peu de piment dans sa vie.


Autres : Il a fait ses études à Cork, même si durant les premières années, il a passé plus de temps à faire la fête avec les gens de sa promo et à expérimenter à droite à gauche plutôt qu’à réellement étudier.

Croyant, mais pas trop et surtout quand ça l’arrange.

Il a deux chats et un chien s’appelant respectivement : Salem (parce qu’il est noir, malin), Thor (pour le potentiel comique en rajoutant une particule à la fin) et Echo (c’est son ex-femme qui a choisi le nom).

C’est un fumeur invétéré, passionné de dad jokes et de pâtisserie.

Il parle plusieurs langues, notamment l’islandais, l’anglais, l’hébreu et le libanais. Ces deux dernières ont été apprises sur le terrain et il n’est pas certain aujourd’hui que Máni sache encore tenir une conversation.