You can run but you can't hide | Ezreal

1/  Atteint de dichromatisme depuis toujours, Ezreal ne perçoit pas toutes les couleurs primaires, en l’occurrence dans son cas, il ne perçoit que deux types de cônes : bleus et verts. Il discerne le monde en trois teintes : bleu, jaune et une teinte intermédiaire blanche ou grise. L’altération de sa vision lui a causé de nombreuses difficultés d’adaptation durant son enfance, notamment à l’école, mais son handicap s’est révélé être un avantage durant ses missions sur le terrain, lui permettant de détecter plus facilement les camouflages ennemis, le rendant extrêmement performant en tant que tireur d’élite.

2/ Défouloir nécessaire pour évacuer sa frustration et sa rage, Ezreal a testé de nombreux sports de combat avant de se jeter corps et âme dans le kick-boxing américain qu’il pratique depuis l’âge de 13 ans.

3/ Ses ‘relations’ se comptent sur les doigts d’une main. Si les femmes ne résistent pas à son uniforme, lui, résiste aux femmes. Il n'a jamais réussi à se lier complètement, n'a jamais ressenti le désir de s'investir totalement. Il faut dire qu’il n’a jamais rencontré personne non plus capable de lui faire ressortir la moindre passion. Après deux relations catastrophiques, il a abandonné l'idée de trouver chaussure à son pied. Sa flamme, sa passion, il la garde pour son pays only.

4/Il trompe son monde avec sa bouille innocente et ses yeux noisette, berne la foule de son ton cajoleur, personne ne se doute vraiment de la double facette, de la noirceur embusquée dans son cœur. Mensonge sans en être un, après tout, ce n’est pas de sa faute si les autres ne cherchent pas à creuser plus loin. A l’armée aussi, au début, on ne le prenait pas au sérieux, il se faisait régulièrement charrier, moquer par ses camarades de quartier. Oh il leur a montré ce dont il était réellement capable, il leur a appris à ne pas le sous-estimer. Aujourd'hui il est aussi craint que respecté, mais au moins il n’a plus rien à prouver.

5/ S’il a été entraîné pour manier tous types d’armes durant sa carrière, il a toujours eu un goût malsain prononcé pour les armes blanches, plus précisément les dagues et petits poignards dont il possède une sacrée collection à défaut d'avoir à s’acheter autre chose. Parfait pour ralentir l’ennemi en fuite, et facile à transporter, il recommande. 

6/ Il ne compte plus le nombre d’hommes, femmes, enfants qu’il a tués, consciemment ou non, les dommages collatéraux ne sont finalement rien, tant que la mission, elle, est un succès. Si lors de ses plus jeunes années, il en cauchemardait, le temps a fini par étouffer sa culpabilité, tout comme il a déformé son sens moral. Prendre des vies est devenue une banalité, une tâche qu’il pratique depuis des années et pour lequel il est malheureusement doué. Ezreal a toujours été violent par nature, a toujours pris plaisir à se battre, à gagner, seule chose encore capable aujourd’hui de faire pulser son cœur devenu apathique par les années. Sur le terrain, tous ses instincts les plus primaires sont exacerbés, lui qui est pourtant discret et renfermé, se transforme en véritable machine bien huilée, dominé par une soif de sang qu’il peine de plus en plus à comprimer.