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 We try to hide when people are around ( n e i d e )

Keira Logan
Keira Logan
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je suis arrivé(e) le : 24/03/2020
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situation : Récemment séparée, son fiancé risque pas de la rappeler.
métier/étude : jeune psychologue, son cabinet s'occupe majoritairement d'enfants et adolescents.

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I'm sitting here, crying in my prom dress. I'd be the prom queen if crying was a contest. Makeup is running down, feelings are all around. How did I get here? I need to know. I guess I maybe had a couple expectations. Thought I'd get to them, but no I didn't.

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Sujet: We try to hide when people are around ( n e i d e ) :: Mer 25 Mar - 21:58



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Tu le revoies si clairement, son regard perdu dans l’inconscience caniculaire. Ses veines gonflées, sa peau rouge, sa respiration saccadée, les battements de son coeur qui soulevait péniblement sa poitrine. Tu les entends, la nuit, ils résonnent entre tes oreilles comme un coup de poignard dans ta poitrine. Tu ressens encore cette chaleur au bout des doigts, une sensation si agréable qui avait fait naître en toi des sentiments étranges et nouveaux. Comme si un équilibre s’était formé en ton fort intérieur, un partage entre vos corps qui s’est achevé de la manière la plus tragique.

Cela devait faire une bonne dizaine de minutes que tu fixais l’entrée de l’hôpital, tordant nerveusement le lance de ton sac-à-main. C’était toujours une épreuve que de passer les portes du sanctuaire médicale. Voir les visages inquiets, les visages blessés. Voir le personnel aller et venir, des vies qui ne tiennent qu’à un fil, des vies qui s’achèvent, des vies qui commencent. Et tu ne pouvais t’empêcher de te répéter que tu étais la raison pour laquelle il se trouvait ici.

« B-Bonjour, je viens rendre visite à Bruce Pierce.». « Chambre 19, sur la droite. ». « Oui, Merci. ». Le chemin, tu le connaissais déjà puisque que c’était devenu ton trajet hebdomadaire du jeudi matin. Certaines infirmières te regardaient en se tirant les manches, laissant les commérages souillés les murs du saint hôpital du quartier. Après tout, tu étais cette « Pauvre fille dont le fiancé est tombé dans le coma avant le mariage. ». Drôle d’histoire dont personne n’arrivait à avoir le moindre détails puisque tu fondais en larmes dès qu’un curieux se risquait à poser des questions.

Le tabouret grince légèrement lorsque tu t’y assois. Tu le regardes, ses yeux clos et son air endormi. Tu tires sur le tissu qui englobe tes doigts, enfonces tes mains un peu plus dans ces gants de cuir blanc, tu résistes à la tentation de le toucher. La première fois ne t’avait pas réussi après tout. Quelques soient cette première fois en question.

Bruce était un si gentil garçon. Parfois un peu trop aimable avec les demoiselles mais il savait toujours se faire pardonner ses écarts. Puis, il pouvait être très cultivé, ça, c’est sûre ! Ça lui arrivait d’avoir tord mais ça te faisait trop de peine de souligner ses erreurs alors tu préférais partir dans son sens. Il te traitait bien, il faisait attention à toi, il aurait été un très bon mari, sans aucun doute. Faudrait-il qu’il se réveille pour cela.





Neide Almeida
Neide Almeida
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Sujet: Re: We try to hide when people are around ( n e i d e ) :: Ven 27 Mar - 20:58
- Température ?
- 40,3...
- Il ne refroidit pas...


Cassie, une aide-soignante qui faisait à présent parti des murs, dodeline de la tête et soulève ses lunettes afin de percer Neide de ses yeux nuageux, l'air de dire, on aura vu pire. C'est vrai. On aura vu pire. Neide lui fait signe qu'elle va rester un petit peu, aérer la chambre, vérifier hydratation et le rythme cardiaque, observer les lésions sur la peau du blessé. D'une écriture illisible qui ne déroge pas à la réputation que l'on attribue à la plume des adeptes d'Hypocrate, Docteur Almeida note que le patient a été maintenu en coma artificiel depuis quelques semaines, que sa température descend que très peu et que d'étranges sucs s'évacuent parfois de ses orifices. Comme des morceaux de chair fondue, note t-elle, troublée. Elle n'avait encore jamais vu ça, personne dans le service n'avait observé d'hyperthermie comme celle-ci. Habituellement, les patients qui se rendaient aux urgences étaient des marathoniens un peu trop impétueux ou des personnages âgées, pas des hommes dans la fleur de l'âge.

Le pire restait l'apparence du patient : au delà des traces habituelles d'hyperthermie, c'est à dire un circuit veineux au bord de la rupture, des yeux injectés de sang et une peau cramoisie, sa couenne semblait s'être rétractée vers les os, comme si les muscles avaient cédé sous l'afflux de la chaleur. Neide ne comprenait pas ce cas et elle avait bien peur de se retrouver, au fur et à mesure que les semaines s'effilochaient, face à un putain d'échec médical. Neide Almeida était interne depuis relativement peu de temps et prenait ses responsabilités très à cœur, malgré son manque d'affect pour ses congénères. Le pire était que des patients comme celui-ci, il y en avait au moins un par jour qui franchissait la porte d'entrée des urgences : un que l'on recroiserait dans un futur proche, au bord du trépas. Un qu'il serait impossible de sauver.

Souhaiter le contraire reviendrait à se faire des illusions et quand il s'agit de sauver une vie, s'adonner à des rêveries n'était ni plus ni moins qu'un putain de pacte avec le diable, d'après ce que Neide en avait conclu.

Elle ressort à catimini de la pièce - juste à temps pour laisser place à la fiancée du jeune homme. Spectrale, insaisissable, Neide rase les murs. Vu l'air ému de la jeune femme, il est fort possible qu'elle n'ait envie de causer à personne, encore moins à la médecin à l'attitude glaciale qui l'avait reçue ce mercredi soir-là. Néanmoins, Neide se fige après quelques pas. Pense à l'homme étrange de l'autre jour. Pense à cette grenouille de bénitier d'Hiram qui traîne dans le coin, avec ses airs de fouine et ses discours cataclysmiques. Pense au mouvement délétère au bout duquel elle a noté "overdose; mdma" sur le dossier du patient de la chambre 19.

Et toi, Neide ? T'es quel genre de grosse menteuse ?

Il n'y avait aucune trace de MDMA dans l'organisme du patient et aucun autre effet secondaire observé à l'exception de l'hyperthermie. L’infirmière de garde cette nuit-là avait froncé les sourcils puis baillé, glissé un, ok, doc, avant d'aller distribuer des piquouses à droite et à gauche. Neide Isabella Almeida était loin d'être la main gantée de Dieu, mais à vrai dire, elle était ce qui s'en rapprochait le plus en ces lieux. Elle fait demi-tour. Décidée à en avoir le cœur net. Elle a laissé tomber le poids de ses vices sur son côté de la balance, mais celui de Keira Logan est encore vide.

Quitte à se sacrifier, autant savoir pour qui.

Simple blouse blanche, elle toque discrètement à la porte qui est restée entrouverte et pénètre dans la chambre. Elle n'a pas pris le temps d'observer Keira Logan, la dernière fois, ce qui s'était avéré être une erreur. Neide comprendrait bien assez tôt que savoir encrer les souvenirs d'un visage sur une page vierge lui serait bien utile. Alors qu'elle entame la discussion, les yeux d'un banal marécageux se posent sur ses étranges gants de mariée virginale. Drôle de choix vestimentaire.

- Excusez-moi, mademoiselle Logan. Il faut que je vous parle, si vous le permettez. Cela concerne la sécurité de votre petit ami, décrète t-elle sans autre forme de procès, car il faut qu'elle soit entendue et que Neide ne sait pas comment y aller avec le dos de cuillère.

D'un geste impérial, elle les isole du couloir en fermant la porte.
Qui sait quelles oreilles traînaient par ici ?
Keira Logan
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Sujet: Re: We try to hide when people are around ( n e i d e ) :: Ven 27 Mar - 23:05



Parfois, quand tu regardes Bruce trop longtemps, le bout de tes doigts comment à te piquer. Sa peau était chaude et tu avais si froid. Et tes reins n’avaient pas cesser leur danse, tes mains n’avaient pas terminé leur aventure. Tu la ressens encore, cette faim qui rongeait tes phalanges, comme si de petites créatures affamées avaient élu domicile sous tes ongles. Cette facette de toi, avide d’une chaleur étrange qui circulait entre vos corps, rongeant la moindre parcelle de réconfort, tu lui faisais face pour la première fois de ta vie. Etait-ce ce don inconnu qui t’avait transformé de la sorte ? Ce pouvoir n’était-il qu’une malédiction jeté sur ton corps pour le pourrir de l’intérieur ? Ou cette pluie de météorites avait-elle simplement révélé ce qui habitait déjà ton sombre coeur ?

Tes heures d’attente ce soir-là, plus insupportable les unes que les autres, étaient ponctué de larmes coupables. Un torrent qui ne s’arrêtaient jamais, reprenant de plus belle à chaque regards posés sur le visage rouge de ton fiancé. Les infirmières laissaient couler leurs yeux attristés sur tes frêles épaules tremblantes, tu aurais presque pu utiliser leurs prunelles perçantes comme lame pour mettre fin à ce supplice du condamné. Une main après l’autre contre ta gorge, laisser la chaleur envahir ton corps, te submerger jusqu’à ce que tes os fondent sur ce carrelage stérilisé. Le châtiment que tu méritais.

Il y avait cette petite voix derrière ton oreille qui bourdonnait des inepties farfelues. Le bruit du stylo sur le bloc-note rigide, cette ombre aspire tes pensées les plus sombres d’un simple battement de cils. Tu as voulu lui faire du mal. Pourquoi ? C’est un gentil garçon, il ne mérite pas tout ça. Il ne te respecte pas. La voix qui s’élève quand tu parles trop longtemps, quand la vérité sort trop souvent de ta bouche. C’est normal, il est fragile, il a besoin d’être réconforté, de sentir qu’il peut être utile. Tu ne veux pas être un poids pour lui. Même quand il serre ton poignet un peu trop fort. Pas si fort que ça, juste assez pour que tes paumes s’engourdissent. Tu n’aimes pas ça. Quand il t’embrasse et que tu sens le goût malté sur sa langue. Quand tu reconnais le parfum de sa secrétaire sur les manches de sa veste. Quand tu vois les irritations sur le coin de sa narine. Quand sa main glisse sur tes fesses. Tu n’aimes pas ça. Tu voulais lui faire du mal. C’est faux. Tu ne pourrais jamais faire de mal à personne.

Ta tête s’inonde de plomb, tes doigts gantés glissent sur ton visage pour calmer les battements meurtriers. Et le timbre glacial agresse ton épiderme chaude, tu te redresse brusquement, le rouge aux joues, le regard humide. Tu sens encore ton myocarde affolé, autant par la présence de la figure médicale que les résidus de tes pensées intrusives. « L-La sécurité de Br- ». La porte se referme, la cage blanche rétrécit subitement, il n’y a plus qu’elle, toi et le corps inconscient qui vous séparer. Tu te relèves en titubant, ton talon griffe le sol brièvement, tu déglutis. « Comment ça ? ».

Ton coeur bat tellement fort qu’il aurait pu briser les vitres, débrancher les circuits, compresser le cadavre presque mort de cet amas de chair brûlée qui te tuerait probablement s’il s’en sort lui-même vivant. Tu t’approches à pas de brebis vers l’imposante blouse blanche, triturant nerveusement le bout de tes gants, le cuir se frotte contre tes jointures. Tu sens une sorte de glace imaginaire se former tout autour de ta peau, comme une chute spectaculaire de la température. Tes yeux innocents caressent la feuille du patient, fuient devant la cause de l’internement. Tu as froid.




Neide Almeida
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Sujet: Re: We try to hide when people are around ( n e i d e ) :: Sam 4 Avr - 16:42
Facile d’entrer dans cette chambre comme si les lieux lui appartenaient et d’aborder cette fragile jeune femme avec ses gros sabots. Personne n’osait mettre Neide au pied du mur et pourtant, celle-ci était loin d’être aussi conciliante envers ses congénères. Elle ne ressentait aucune sorte de plaisir à l’idée d’engendrer du désarroi ou du mal-être chez les gens à qui elle s’adressait – Neide était une égocentrique pure et dure, de son point de vue, elle manquait juste de tact et n’avait aucun intérêt à entourer ses paroles d’une délicatesse forcée, comme si elle offrait un présent ignoble caché dans un paquet brillant.  Elle pourrait crever pour une cigarette, songe-t-elle, alors qu’une chape de plomb semble s’abattre sur la chambre impersonnelle. Dr Almeida souffre d’une maladie qui se contient mais ne guérira pas, elle n’est que contrôle et acharnement, c’est du moins ce qu’elle pense que sa posture communique. D’un point de vue neutre, le corps sec de Neide parait dénué de féminité, noyé dans sa blouse blanche et ses muscles, lorsqu’ils apparaissent, tordus dans une sorte de rigor mortis prématurée.

Sans sa voix glaciale, il lui serait impossible de cacher la faim inépuisable. L’abstinence ne déroge pas à la règle, vouloir mais ne pas pouvoir, pouvoir mais ne pas vouloir, s’entremêlent souvent jusqu’à filer la migraine. Elle a envie de s’asseoir, mais ce ne serait sûrement ni correct, ni professionnel. D’un autre côté, Neide s’interroge : est-ce que ce qu’elle s’apprête à faire est correct ? Professionnel ? Peut-être qu’elle se trompe sur le comportement à adopter et ce depuis le début des « événements », comme elle dit, car elle rechigne à employer un terme médicalisant ou dénigrant. Elle ne sait plus s’il s’agit d’un cas de conscience ou d’une simple décence envers une autre concitoyenne, elle s’était jurée de se mêler de ses affaires si quelqu’un s’avérait être dangereux mais… cette femme tremblante ne peut pas être si dangereuse, si ?

Être dangereux sans le vouloir, n’est-ce pas la pire des choses, finalement ?

Si ça se trouve, cette femme est une louve dissimulée sous une peau de brebis et Neide est en train de glisser son visage osseux entre ses dents encore rouges, la suppliant de croquer. Sa main traîne encore quelques secondes sur la poignée – peut-être qu’elle pourrait prétendre une erreur et s’en aller comme si de rien n’était. Comme si cette femme allait lui courir après pour lui demander des comptes.
Almeida prend une inspiration.

- J’ai effectué une fausse déclaration sur la fiche de liaison de Mr Pierce. C’était de mon propre fait. Cependant… Il va falloir que vous éclaircissiez quelques points pour moi. La MDMA peut entraîner une hyperthermie – très rare, excessivement rare chez des hommes en pleine forme comme votre compagnon. Mr Pierce ne présentait aucun signe de consommation, que ce soit lors de son admission ou sous les 48h suivantes. déblatère Neide d’un air distant.

Elle fait une pause. Regarde les gants immaculés. Elle a comme envie de les retirer pour voir ce qu’ils cachent.

- Personne ne pourra prouver que j’ai menti, si ce n’est vous, ou le patient s’il se réveille. Ce qu’il s’est passé cette nuit-là est à la limite du physiologiquement impossible. Alors… s’il s’avère que Mr Pierce est capable de commettre des actes au-delà de l’humainement possible – ou vous-même – je me dois de vous indiquer que l’hôpital n’est pas sûr.

Sa rencontre avec l’homme louche de la dernière fois (bien que Neide n’ait aucune idée de son identité ni même de ses allégeances) lui avait permis d’accepter que n’importe qui pouvait pénétrer l’hôpital sous un prétexte bidon. Croire que les flics ou l’u-am garderaient leur nez hors de cette enclave avait été une erreur, mais Neide avait décidé de redoubler de prudence.

- Vous excuserez ma brutalité, mais la douceur n’est pas un pré-requis en médecine. Alors… singeant l'excuse, la gêne, alors que franchement, elle n'avait qu'une envie, revenir en arrière et ne plus rien savoir concernant ces mutants et le reste.
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Sujet: Re: We try to hide when people are around ( n e i d e ) :: Sam 4 Avr - 18:43



Elle s’est enfoncée dans la pièce comme la Faucheuse foule le sol de son empire. Tout paraissait froid autour de toi. Les machines branchées au cadavre à peine vivant de ton petit-ami. Ses draps sans odeur, froissés par le poids de ses bras lourds. Les barreaux des fenêtres condamnées, l’air qui perce les vitres. Et son regard. Noir, infini, tu t’y noies, tu t’y perds, tu le laisses t’atteindre jusqu’à la gorge, tu le laisses prendre ta vie entre ses deux pupilles sombres. Elles sont comme deux billes de plomb qui ont troué ta boite crânienne, le sang a inondé ta tête, tu ne répond plus de rien. Dès son premier pas, tu l’as su : Elle allait causer ta perte.

Elle s’avance, inatteignable, presque indifférente, tu cherches une chaleur humaine dans la commissure de ses lèvres, dans un froncement de sourcil. Tu t’égares un instant, envieuse de ce visage de glace. Le tien était un livre ouvert, on pouvait y retrouver toutes les couleurs du spectre émotionnel, chaque ligne, chaque courbe. Les joues qui brûlent d’embarras, les rivières de larmes qui encadrent ton visage, les sourcils qui dérangent la structure faciale, la moue soucieuse, le pincement de lèvres agacé, le froncement de nez sceptique, les paupières qui tombent d’ennui, les dents qui rongent la peau d’angoisse, les étincelles dans les yeux. Ton visage était une forêt tropical, débordante de toutes sortes de créatures qui creusaient les rides, les fossettes, étiraient les sourires et gonflaient les yeux. Tu n’étais pas un mystère mais juste trop réelle pour être vraie.

La vérité éclate, s’éparpille sur ton visage et pique tes yeux. L’angoisse a déjà semé le chaos dans ton corps, dans ta tête, les larmes qui s’échappent de tes yeux ne sont que des gouttes hors d’un vase bien fissuré. Tu ne la regardes plus, la Reine de Glace. Sa voix grince contre tes oreilles, y enfonce les mots douloureux, les faits intactes, les questions en suspens. Tes doigts tremblent, font couiner le cuir en faisant gonfler les phalanges, ils viennent cueillir les perles qui débordent sur tes joues. « J-Je sais. Que vous avez menti, je sais. ». Keira, tu ne peux plus te cacher.

« Bruce n’y est pour rien. C’est ma faute. C’est ma faute s’il est dans cet état. ». Elles ne veulent pas s’arrêter de couler, tes larmes. L’angoisse d’un secret que tu n’avais révélé à personne pesait sur ton coeur fragile. Tu murmures, comme si les murs avaient des oreilles, comme si tu n’y croyais pas encore totalement. « Je n’ai pas remarqué-je ne voulais pas ! Il faisait chaud, je pensais que c’était normal-je ne voulais pas-je. ». Tes mots se décortiquent, s’emmêlent à ta langue, tu ne peux plus t’arrêter. « Je l’ai touché trop longtemps. Je ne voulais pas lui faire du mal. Je le jure, je n’étais pas consciente, je n’étais pas moi-même, tout s’est passé si vite. Je ne voulais pas ... ». Tu ne peux plus le regarder mais elle, oui. Tu peux encore te perdre dans ses onyx glaciales. Si froide que tu en trembles. « J’ai peur et je ne sais vraiment pas quoi faire. »


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Sujet: Re: We try to hide when people are around ( n e i d e ) :: Sam 4 Avr - 23:50
Elle se fait la réflexion qu'elle n'a jamais observé personne de proche dans ce genre de pièce. Pas de grand-mère étendue sur le lit, un crucifix au-dessus de la tête. L’hôpital n'avait jamais été un gros mot à ses yeux, juste son lieu de travail - peut-être qu'un jour, elle en viendrait à craindre cet endroit qui puait la mort et la maladie. Pas pour l'instant. A de nombreuses reprises, elle avait songé que la faculté de médecine devrait leur octroyer plus de cours de psychologie, afin de comprendre le corps et le psyché des patients, mais également ceux de leurs proches. Parfois, ils étaient les pièces qui manquaient au puzzle. Neide n'était pas du genre empathique mais elle trouvait tout de même à la limite de l'hérésie le fait d'observer un patient sur le long terme sans pour autant prendre en compte son environnement.  

Pourtant, elle ne s'y sent pas à l'aise, dans cette chambre. Le bruit régulier du respirateur comble les trous qui s'éternisent entre ses accusations - et Neide résiste à l'envie de dévisager, une nouvelle fois, le visage ravagé du patient, dans l'espoir de trouver une explication au pourquoi du comment. Néanmoins, quelque chose lui dit qu'avec Keira Logan, on était pas dans le débat et la réflexion, mais plutôt l'émotionnel. Elle le sait en voyant le visage de celle-ci se décomposer, ses lèvres pleines trembler et ses yeux bruns déborder. Pleureuse étale le flot de larmes sur son visage constellé, la médecin lui tend un mouchoir en silence, comme pour éviter de signaler le fait qu'elle sanglotait.

Drôle d'attention, alors qu'elle était celle qui avait causé ces larmes inopinées. Je sais que vous avez menti - et alors, songe Neide, t'as pas l'impression de me devoir une explication, ma grande ? L'un des effets secondaires du mutantisme était d'en emporter d'autres dans sa chute, ou quoi ? Après Richie, Keira Logan - elle collectionnait les poids morts, semblait-il. Le pire ? C'était de son propre fait. Neide ouvre la bouche pour parler, mais Keira la devance, débite et déblatère, la médecin en est estomaquée, cette fille est une crétine, ou quoi ? Elle aurait pu être une vendue, une collabo, ou une simple anonyme pétrie par la haine de l'autre. Ou la peur. Dans son cas, Neide espérait que la peur l'incitait à agir dans le bon sens, mais peut-être que ce n'était qu'une énième illusion.

- Enfin, calmez-vous. Venez, asseyez-vous, vous allez me faire un malaise, suggère t-elle en plaçant une main arachnéenne entre les reins de Keira, pour la guider vers un siège en cuir, celui qui accueille des culs désespérés à longueur de journée. Je suis sûre que vous ne vouliez lui faire aucun mal. C'était un accident, d'accord ?

Il semblait que son premier instinct à propos de cette femme avait été le bon : Keira Logan était inoffensive de nature, cependant, l'acquis l'avait doté d'un pouvoir plus que dévastateur.

- Vous pouvez m'expliquer ce qu'il s'est passé ? Peut-être qu'on comprendra quelque chose qui nous aidera à soigner votre fiancé. Sinon, ça nous aidera à éviter que ce qui s'est passé ne se reproduise, l'encouragea Neide, qui regrettait déjà de ne pas être allée chercher des cafés brûlants à la machine. Je sais que vous avez peur - et croyez moi, je ne suis pas très rassurée non plus - mais votre secret est sauf avec moi, promet t-elle, bien que ses mots aient aussi peu de valeur qu'un serment effectué à la va-vite.

Neide n'avait aucun intérêt à dénoncer Keira. Il en allait de son casier judiciaire et son intégrité professionnelle, deux notions qui devaient sembler totalement futile à la jeune femme qui risquait probablement un sort bien plus pitoyable entre les mains de ses chasseurs.
Keira Logan
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Sujet: Re: We try to hide when people are around ( n e i d e ) :: Dim 5 Avr - 1:42



Le tissu glisse entre tes mains gantées, récolte tes larmes de crocodile sans bavures. Tes émotions te guident, tu sais pourtant que tu ne dois pas les laisser faire. Une grande inspiration calme ton myocarde, détends comme elle peut tes muscles crispés. Tu t’es emmêlée, tu t’es noyée dans des paroles confuses, des aveux à demi-mots, rien de concret si ce n’est la culpabilité d’une triste fiancée.

Tu ne te sens pas en danger avec elle. Intimidée, oui, énormément, sa présence est trop intense pour ton âme fragile. Inquiète, toujours, elle se mets en danger pour des raisons qui t’échappent, bien que tu aies toujours cru à l’empathie des Humains. Nerveuse, comme face à chaque interaction sociale, quelle que soit sa nature. Mais en danger, pas une seconde. Au contraire, le Docteur Almeida, sa poigne de fer, ses yeux de glace, sa figure lisse, elle avait cette assurance qui calmait tes nerfs, calmait ta peau. ((peau de feu, peau de glace, le moindre toucher les font tous trépasser.)). Si elle avait voulu te dénoncer, toi ou Bruce, elle l’aurait déjà fait. Elle ne vous aurait pas couvert. Elle ne perdrait pas son temps à ramasser tes perles d’eau à la petite cuillère. Et pourtant, la voilà. Tu ne te sens pas en danger avec elle.

Sa main sur tes hanches te brusque, le contact t’angoisse. ((Ne brûle pas, Keira.)). Tu sers les dents, prend place sans ajouter un mot. C’était un accident. En était-ce vraiment un, Keira ? Bien sûre que oui. Et pourtant, cette voix ne cessait de te tourmenter. Il était imbuvable. Non, c’est un gentleman. Un imbécile sans nom. Très cultivé. Dragueur invétéré. Fiancé attentionné. Fêtard égoïste. Charismatique orateur. Pourriture. Crème. Tu le détestes pour toutes ces raisons. Tu l’aimes pour tout ce qu’il représente. Arrête de mentir, Keira.

Tu éloignes les pensées parasites d’un battement de cils, tu préfères te perdes dans les paroles rassurantes du docteur. Des explications. En avais-tu des concrètes ? Mettre des mots sur quelques choses que tu ne comprends pas, exercice délicat, tu tâtonnes, les mots encore fragiles. « C’est-Hum-C’est-comment dire-Je ne sais pas si je peux l’expliquer mais-Je- ». Tu pinces les lèvres en braquant ton regard dans le sien. Tes yeux vacillent, ton buste tremble sous les coups de ton coeur. Respires, Keira. « Je vais vous montrer. Ne craignez rien. ». Restes calme. Tout est une question de temps.

Le gant glisse, dévoile ta main délicate, blanche de tous soupçons, à première vue. Qui pourrait croire qu’elle est responsable d’une telle situation ? Tu es la première à en être surprise. La meurtrière s’aventure, frêle et rassurante, sur celle de Neide. Paume contre peau, la chaleur se fait douce, rassurante, prononcée mais agréable.

Une seconde. Restes calme, Keira. Deux. Trois. Quatre. La chaleur se propage. Cinq. Six. Sept. C’est agréable, on en voudrait presque plus. Huit. Neuf. Respires, Keira. Dix. Stop.

Tu la retires, presque trop brusquement, tes épaules trembles, tes poils se sont hérissés, tes lèvres pourraient presque perdre leur couleur rosée. Tu les pinces entre elles. « Je ne peux pas rester plus longtemps. Sinon ... ». Ton regard amer s’égare sur la dépouille chaude de Bruce, revient timidement aux onyx du Docteur. « Je ne savais pas. Je n’avais aucune idée que ça irait jusque là. ». Et maintenant, tu te retrouves piégée.


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Sujet: Re: We try to hide when people are around ( n e i d e ) :: Sam 11 Avr - 20:49
On leur avait recommandé d’éviter la proximité avec les patients, à l’école. Eviter l’absorption émotionnelle, entre autres. Y’a des fois où vous allez rencontrer des patients qui font écho en vous, débitait l’un de ses professeurs de psychologie. Non pas qu’ils vous touchent de par leur situation actuelle, mais vous vous voyez à leur place et ils pourraient se voir à la vôtre. Evidemment, c’était déjà arrivé à Neide – une de ses amies avait eu un accident grave à la fin du lycée, alors, quand elle croisait des bandes de copines au bord des larmes, à qui il manquait visiblement un maillon important, elle se voyait comme si elle se regardait dans un miroir, quand bien même elle n’aurait pas pu être plus différente intellectuellement et physiquement que les jeunes femmes en question. Bref. Le principe de base était : votre empathie se limite à la douleur émotionnelle et physique du patient. Si jamais son environnement social peut entraver sa guérison, il y a des spécialistes pour ça. Vous êtes des mécaniciens, gardez-ça dans la caboche. Oui et non songea Neide Almeida, si elle était uniquement mécanicienne des corps, elle ne serait pas en train d’essuyer les larmes de l’autre femme.

Enfin essuyer… plutôt lui tendre un mouchoir d’une main peu assurée, presque surprise par cet effondrement inopiné. Bien qu’elle ne soit pas toujours prompte à consoler son prochain – souvent parce qu’elle n’avait pas les mots, ça lui manquait ou cela restait bloqué entre les dents. Elle n’avait jamais compris pourquoi ; elle n’était pourtant pas idiote, savait pertinemment que l’empathie faisait parti de l’intelligence, savait s’exprimer correctement mais quand venait le moment de traiter ses émotions ou celles des autres, elle le faisait de manière méthodique, un peu comme si elle balançait des phrases préconçues, dont elle connaissait l’effet à l’avance. Néanmoins, ça lui faisait de la peine de voir les gants de cuir blanc récolter les sillons de larmes qui coulaient sans interruption. Ce n’était pas une manière de se tenir en public, d’autant plus devant une personne que l’on ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam et avec laquelle on était supposé entretenir des relations strictement professionnelles, qui plus est…

Une fois la silhouette tremblotante de Keira Logan enfouie dans le fauteuil, Neide se permit de supposer que la position assise allait peut-être soulager, comme par magie sa tristesse incontrôlable. Au moins, la pauvre femme n’aurait plus le corps malmené de son fiancé dans son champ de vision, c’était déjà ça, songe-t-elle en lissant sa blouse immaculée. Il arrive bien évidemment que son bleu de travail ne se retrouve souillé de fluides corporels et autres immondices en tout genre, mais le personnel de l’hôpital avait pour obligation expresse de déposer son uniforme tous les soirs à la laverie : au-delà des risques de contamination, cela faisait mauvais genre devant les patients. Discrètement, elle baissa le regard, histoire de vérifier si elle n’avait aucune trace carmin sur son habit. Ce  serait bien sa veine, alors qu’elle tâchait de se montrer rassurante…

Mais elle avait demandé des explications, alors, pas sûr qu’elle soit si rassurante que ça. A voir l’air perdu sur le visage de son interlocutrice, elle avait visiblement crevé un abcès que Keira avait laissé s'infecter et à présent, les deux jeunes femmes se retrouvaient à devoir endiguer toute la merde qui s’en dégageait. Elle pouvait lui montrer ? Un air déconfit coule sur le visage étonné de Neide. Elle allait servir de cobaye, elle, le médecin ? Hum. Ce n’était que justice, semblait-il, vu la manière passionnée dont elle étudiait les morceaux de chair amorphes que semait Richie un peu partout dans leur appartement. Keira déposa sa paume sur l’avant-bras de Neide et celle-ci dut faire un effort monstrueux pour ne pas tressaillir d’appréhension.  

Une chaleur tiède vient entourer son bras pour se propager le long du radius, son intensité et son rayon augmentent au fur et à mesure que les secondes s’écoulent. Au moment où Neide commence à ressentir une sorte de douleur, Keira retire précipitamment sa main.

- Vous avez fait cuire votre fiancé, réalise Neide, presque outrée, ne souhaitant pas savoir dans quelles circonstances l’incident avait pu se produire.
Comment est-ce que Keira n’avait pas pu entendre les cris de douleur ou pire, sentir l’odeur de la carne calcinée ? A moins que Bruce n’ait été dans l’incapacité de crier, déjà inconscient…

- Vous ne pouvez pas vous contrôler ? Est-ce que vous… chauffez les objets que vous touchez également ? Ou est-ce que ça ne le fait que sur des êtres vivants ?

Sa bouche s’enclenche en mitrailleuse, Neide voit déjà arriver les ennuis : en cavalcade.

- Ecoutez. Vous devez dissuader vos proches de rendre visite à votre fiancée. Ça, (elle désigne l’endormi) c’est louche. Continuez à vous couvrir. Vous n’aurez qu’à faire croire que vous souffrez d’eczéma… ou de photo allergie, conseille-t-elle en prenant la main de Keira sans prévenir, en inspectant les doigts pendant moins de 6 secondes. C’est étrange. Il n’y a aucune lésion sur votre peau. Vous permettez que je vous prenne la température ?  demande-t-elle en dégainant un thermomètre de sa poche.

William avait souffert d’une fièvre les jours suivant la pluie de météorites. Mais l’état fébrile n’avait pas perduré. Était-ce le cas chez Keira Logan ? Cela ne l’avancerait pas à grand-chose, mais peut-être que si la température corporelle de Keira était supérieure à la normale, elles auraient un début d’explication.

- Vous ne vous êtes jamais brûlée ? Cela ne s’applique que pour les autres, c’est bien ça ?

Neide n’était pas du genre à faire de la psychologie de bas étage, mais si ça se trouve, la mutation était liée au comportement de l’hôte. Cela expliquerait éventuellement celle, improbable, de Richie et celle, visiblement défensive, de Keira. Peut-être que dans leurs secrets, se nichait une manière de l’endiguer ou tout du moins, de la contrôler.
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Sujet: Re: We try to hide when people are around ( n e i d e ) :: Dim 12 Avr - 19:51




Être un symbole de stabilité, mettre le patient en confiance tout en préservant une distance raisonnable, ne jamais faiblir. Soyez le refuge symbolique de ces âmes égarés. Ne jamais montrer ses émotions, ne pas s’investir plus qu’il n’en faut, être à la frontière de l’insensible et de l’empathique. Cacher tes larmes derrière un sourire plat et un calepin rigide, le bruit de la mine de fer contre le papier usé couvrait tes sanglots intérieurs, le masque tenait bon entre les quatre murs immaculés du cabinet. Mais un pas hors de ton royaume suffisait à détruire cette armure de verre. ((Faible que tu es.))

Tu avais toujours eut un coeur trop gros pour ce corps chétif, c’était une force autant qu’une faiblesse. Sa chaleur rassemble les âmes, même les plus farouches, s’infiltre dans les plus sombres rouages des esprits. Mais il était fait de cheveux d’ange, fins et dorés, menaçant de se briser à la première secousse.Talon de glace, froid, magnifique, dont les fissures se propagent jusqu’au reste du corps. Et la douleur te prenait si fort que les larmes ne cessaient jamais de couler. Cette pluie torrentielle qui s’échappait de tes yeux ne faisait que refléter le typhon qui habitait ton myocarde. Continues de pleurer, Keira. Tu ne sais faire que ça, de toutes façons.

La chaleur s’évanouit, les frissons saisissent ta main dans un tremblement léger et continu. Tu serres ton gant entre tes doigts fébriles. Vous avez fait cuire votre fiancé. Ses paroles te poignardent, déforment ton visage d’une expression coupable. Tu pourrais presque fondre à nouveau en larmes mais tu retiens tes sanglots du mieux que tu en es capable. « C-Cuire ? N-Non, enfin, pas vraiment, c’est assez différent-je. ». Eh bien, Keira ? La Reine des glaces n’a-t-elle pas raison ? Tu l’as fait bouillir de l’intérieur. Quel genre de monstre inflige un tel sort à sa propre moitié ? ((Assassin.))

La cadence s’accélère, tu sens les vents violents de ton angoisse balayer tes neurones alors que le regard curieux du Docteur Almeida dévore ton corps. Elles pleuvent, ses interrogations, te ravagent, rallongent le contact entre vos deux mains quelques secondes de plus. Tu te recules brusquement. « Non ! N-Ne me touchez pas-hum. Doucement, s’il vous plait. ». Tes frissons reviennent, la chair de poule dresse tes poils. Inspires. Expires. Une réponse à la fois. « Je ne me contrôle pas. Clairement pas. Cependant- ». Tu grimaces, te penches délicatement vers la jeune femme avant de saisir, à nouveau, sa main. La chaleur a laissé sa place à une sensation plus hivernal, sorte de courant d’air imaginaire qui chatouille l’épiderme. Un. Deux. Trois. « La chaleur ne fait effet que lorsque je suis à l’aise. Dans le cas contraire, l’effet est tout autre. ». Quatre. Cinq. Tu sens une pointe de chaleur repulper tes lèvres, la peau de Neide rougit sous le froid de ta paume, tu la retires. « Cela ne marche qu’avec les humains, les objets ne sont pas affectés. ». Une moue tire sur ta commissure, tu déglutis lorsqu’elle dégaine son appareil. « Euh-Je-J’ai essayé de prendre ma température. Disons que- ». Tu sens un sanglot saisir ta gorge, tu le ravales. « Elle-Elle est très irrégulière. Encore plus lorsque je-je fais la chose. ». Tu balances tes mains dans l’air, pointe l’avant-bras de Neide, revient sur le corps inanimé de Bruce.

B r u c e. Tes yeux reviennent sur lui, ton corps le rejoint. Dressée comme i, tu le regardes de haut, glisse ta main nue dans la sienne. « J’ai essayé. J’ai essayé de le-.. le refroidir. Mais, pour une raison que j’ignore, je n’ai fait qu’augmenter sa température d’un ou deux degrés. ». Tu romps le contact, remets ton gant. Tu mens, Keira. Tu sais pourquoi tu n’y arrives pas avec Bruce. Parce que quand tu le regardes, tout au fond, derrière ta culpabilité évidente, derrière ta tristesse infinie, il y avait cette infime, cette minuscule flamme au fond de ton coeur qui brûle. Le soulagement. Avoues-le, Keira. Il ne te manque pas. Les choses seraient plus faciles avec lui. Mais c’est tellement plus agréable sans.
((Pourvu qu’il y reste.))

La question de Neide reste en suspens alors que tu détailles le visage encore rouge de Bruce. Tu te décides à décrocher ton regard pour revenir sur la Reine des Glaces, tu offres ton dos à l’ombre de ton fiancé. « Jamais, non. Cependant, j’ai souvent des vertiges ou des tremblements quand je donne trop de chaleur. Pour le moment, donner de la chaleur dans un laps de temps de dix secondes est la seule chose que je semble maîtriser. ». Tu te rassois, les cuisses serrées et le regard fuyant, comme si tu venais de te faire gronder. Ne baisses pas les yeux, Keira. Assumes tes péchés, tu n’en seras que plus libérée.


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Sujet: Re: We try to hide when people are around ( n e i d e ) :: Dim 26 Avr - 20:04
Pourquoi c’est l’innocence d’un nouveau-né qu’elle a l’impression de lire sur le visage de Keira Logan ? Sans doute que développer un pouvoir incontrôlable était comparable à une renaissance, qui imposait une nouvelle manière de se regarder dans le miroir. Femme aux mains létales, chaleureuses comme volcaniques. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire pour aider Keira ? A part dire « je vous vois et vous entends », elle ne pouvait prétendre être capable de régler son problème. Personne ne le pouvait. Neide avait l’impression d’être Icare s’approchant trop près du soleil, tout ça par vanité : le plaisir de se rendre indispensable, de toucher de près le cœur du problème.

Le souci avec toute cette situation, c’était que Neide avait depuis longtemps failli à la neutralité que supposait sa position. C’était déjà arrivé dans le passé – quand Neide falsifiait des dossiers, elle n’était évidemment plus neutre. Son travail n’était plus apolitique, quand bien elle prétendait soigner avec la même véhémence un mutant ou un membre de l’u-am. Sa sympathie, pour tout ce qu’elle vaut, allait au premier. Mais avec Keira Logan, la sensation était différente : elle avait presque envie de chasser les larmes de son visage en décrivant un monde utopique que la cynique Neide n’aurait jamais cru imaginer.

Au lieu de ça, Neide se braque, se fait animal sauvage, qui tourne autour de sa proie sans vraiment attaquer. Crocs dehors, elle bombarde la pauvre femme de questions, questions qui ne trouvent pas immédiatement réponse, tant Keira semble hébétée. Mais Neide est troublée et ne peut se contenir : Logan est la première mutante qu’elle rencontre, au-delà de Richie. Et ça la fait chier de voir ces personnes sous le prisme de leur nouvelle particularité, mais comment faire autrement ? Le mot est une condamnation à mort. Nul ne sait réellement ce que le gouvernement fait des prisonniers mutants une fois à l’abri du regard, mais même Neide, qui n’est pas bien imaginative, a une idée assez vivace de ce qui peut leur arriver…

Qu’arrivera-t-il au traître humain qui leur tend la main ?

Soudain, Keira semble prise d’un sursaut. Les pensées de Neide avaient obstrué ses yeux obnubilés et de ce fait, elle n’avait pas remarqué la gêne de la jeune femme. L’espace d’un instant, elles se regardent droit dans les yeux, toutes deux devenues biches effrayées, mais le médecin reprend très vite sa contenance habituelle :

- Pardon… excusez-moi. J’ai dépassé vos… les limites, s’excuse-t-elle en lissant ses mains moites sur son pantalon blanc.

Elle s’était laissée emporter. Il allait falloir faire cesser cette soif de découvertes et d’expérimentations, sinon, elle allait vraiment finir par passer pour quelqu’un de suspect. Keira s’empare à nouveau de sa main et cette fois, une drôle de fraîcheur vient raidir les poils bruns de Neide. De quel droit sa pilosité s’excitait ainsi, sérieusement ?

- Encore désolée. Je ne voulais pas vous mettre mal à l’aise. C’est nouveau pour moi, affabule-t-elle en se demandant ce qu’il se passerait si Keira aux mains degré zéro la gardait sous son emprise.

Son bras gèlerait et il faudrait l’amputer, à moins que la fraîcheur ne se répande à l’ensemble de son corps et ne la plonge en hypothermie, comme ce qui était arrivé au patient, que Neide avait presque oublié, tant son attention dévorante était dévouée à l’autre femme. Visiblement, le thermomètre avait le même effet sur Keira qu’un pistolet fumant, alors, Neide le laissa retomber le long de sa cuisse. Elle ne comptait pas lui enfoncer dans les fesses, mais soit. La pauvre femme était assez mal à l’aise comme ça. Elle avait donc tenté de refroidir Pierce… Aurait-elle pu le sauver ? Avait-elle aggravé les choses ? Neide n’avait pas la réponse à cette question.

- J’ai encore du mal à comprendre ce qui a pu arriver à votre fiancé. Je veux dire… physiologiquement. Je ne veux pas me faire oiseau de mauvais augure, mais j’ignore si on pourra le sauver, Keira, avoue Neide en se reculant, laissant un espace entre les deux femmes propice au recueillement.

Elle n’était pas fine psychologue mais Keira était vraisemblablement bouleversée, à juste titre. Elle n’avait probablement pas envie de se sentir oppressée par un docteur qui manquait assurément de tact. Qui plus est, elles n’étaient pas amies. Si Keira voulait s’épancher sur l’état de Bruce, elle avait certainement une copine pour s’adonner à ses crises de larmes. Ce que Neide voulait, c’était en apprendre plus sur le fonctionnement de son pouvoir, pour récolter assez de données dans l’espoir d’établir un schéma universel. Avec deux sujets, cela n’allait pas être simple. De plus, rien ne lui disait que le mutantisme était une réaction somatique qui respectait des règles applicables au plus grand nombre, ou une anomalie qui finirait par s’éteindre d’elle-même.

- La question serait de savoir si c’est vous qui générez la chaleur… ou si elle vient directement de votre corps. Un peu comme si vos mains fonctionnaient comme un amplificateur, vous voyez ce que je veux dire ? élabore Neide en se grattant le menton. Un sourire las traversa son visage. Bon. Tant que vous ne vous blessez pas, c’est le principal.

Visiblement, la jeune femme était si effrayée par son propre pouvoir qu’elle ne risquait pas de s’adonner à des expériences dans le but d’en savoir plus sur ses capacités. Il ne manquerait plus qu’elle fasse un malaise en essayant de cuire le bras d’un mec qui passerait par là.





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I'm sitting here, crying in my prom dress. I'd be the prom queen if crying was a contest. Makeup is running down, feelings are all around. How did I get here? I need to know. I guess I maybe had a couple expectations. Thought I'd get to them, but no I didn't.

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pouvoir : Dérèglement thermique. Elle peut modifier la température corporelle des personnes qu'elle touche.
Niveau de maitrise :
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Sujet: Re: We try to hide when people are around ( n e i d e ) :: Jeu 30 Avr - 14:14




Son masque de glace se fissure entre tes doigts chauds. L’étincelle décline, l’impératrice laisse sa cape glisser le long de ses épaules pour dévoiler l’ombre d’un enfant coupable. Tu n’en crois pas tes yeux quand le Docteur Almeida de confond en excuses, si bien que tu te relèves de ta chaise pour la rassurer. « Qu-Non, ne vous excusez pas, Docteur Almeida, je-Je suis désolée, j’ai été un peu trop brusque. C’est juste que- ». Un malaise plane entre vous deux, une sorte de force invisible qui pèse sur vos épaules, l’embarras. Tu tentes tant bien que mal de parler clairement, sans te faire avoir par cette pression autour de ta gorge. « C-C’est juste que je ne veux pas vous blesser. C’est tout nouveau, pour moi aussi … Et j’aimerai pouvoir vous aider plus que cela. ». Si seulement c’était aussi simple, Bruce ne serait peut être pas dans cet état.

Ta main s’enfonce dans le gant de cuir, seconde peau qui te protège, qui protège surtout les autres de toi. Tu es une menace. Tu en es devenue une dès l’instant où tes paumes de braise ont glissé sur le torse nu de ton fiancé. Tous les jours, tu te demandes si un jour tu seras capable d’apprivoiser cette énergie mystérieuse qui brûle au creux de ton ventre chaque fois que tes doigts glissent sur une peau nue. Le pire, dans tout ça, c’est ce bien-être qui suit les premières secondes. Cette sensation réconfortante comme un étreinte fébrile, un sourire au milieu d’une foule de regards menaçants, une lumière faible qui perce l’obscurité. Mais quand cette flamme échappe à ton contrôle, tout s’embrase, tout y passe, et il t’en faut toujours plus. Une soif de sensations thermiques qui articulent tes mouvements et tu ne te reconnais plus. Et c’est dans ce genre de moment, quand tu regardes la carcasse fumante de Bruce, que tu te demandes si ce côté obscure ne demandait qu’à être révélé.
((C’est le bordel dans ta tête.))

J’ignore si on pourra le sauver, Keira. Si ton coeur saute faiblement à l’entente de ton prénom prononcé par l’impératrice des glaces, l’annonce macabre qui le précède dresse un mur épais tout autour de ta personne. ((J’ignore)). Il était juste là. ((Si on pourra)). Tu entends encore ses murmures rauques. ((Le sauver.)). Tu l’as condamné, Keira.

Cette fois, tu es incapable de retenir tes larmes, elles coulent silencieusement le long de tes joues. Le cuir de tes gants irrite ta peau, tu chasses tes débordement d’émotion du bout des doigts, tes paupières te brûlent depuis trop longtemps. Tu n’es pas aussi naïve. C’est une possibilité, même la plus probable. ((Tu serais une meurtrière.)). Ta vie sans Bruce, tu y as penser ? ((La Liberté.)). La Culpabilité. ((Le début d’une nouvelle aventure.)). La fin d’une histoire.

Le Docteur Almeida poursuit ses interrogations, tu l’écoutes sans vraiment l’écouter, le givre a saisi les nerfs de ton visage, tes yeux vitreux la regardent fixement sans rien dire. Tu pinces les lèvres. Et si c’était elle, la clef du problème qui t'enchaîne à ce lit d’hôpital ? Tu ravales tes états d’âme, tu redresses la tête. Le temps n’est pas au deuil mais à la réflexion. « Eh bien … J’ai pu remarquer qu’à chaque fois que je donnais de la chaleur à quelqu’un, j’en perdais moi-même. C’est un peu compliqué à expliquer mais … C’est comme si mon corps cherchait à rétablir un équilibre perturbé par mes émotions. ». Tes actes ne sont pas sans conséquence, la pression sur tes tempes s’accentue. A force de trop jouer avec les température, les migraines se font plus nombreuses, ton système thermique s’en retrouve tout retourné. Un frisson saisit ta jambe, ta nuque transpire, ton corps ne sait plus où donner de la tête, tu forces un sourire. « Vraisemblablement, jongler entre les températures est également un exercice délicat. Je pense que je vais rentrer. ».

Ton regard ne s’attarde plus sur Bruce mais sur Neide. ((La clef.)). Tu ajustes tes gants, laisses tes épaules s’affaisser entre les manches de ta robe. « Ne vous en faites pas pour moi ... ». Le rouge fait son retour sur tes pommettes, tu plisses les yeux en lisant le nom sur le badge. « … Neide. ». Un pas après l’autre, tes phalanges frôlent la poignée de la porte. Et finalement, tu te retournes une dernière fois. « Est-ce que … Est-ce que vous pensez qu’un jour, nous pourrions peut être … faire des tests ? C’est juste que … Je suis aussi curieuse que vous quand à cette … situation. ». Tu voulais avancer, apprivoiser le monstre. Même si le monstre, c’est toi.


Neide Almeida
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Sujet: Re: We try to hide when people are around ( n e i d e ) :: Dim 3 Mai - 2:55
La première heure juste avant l'aube c'est celle où tout est possible, paraît-il. Neide Almeida aurait bien aimé que sa vie ne soit qu'une succession d'heures juste avant l'aube, non pas pour avoir solution et réponse à tout, mais probablement pour ne pas avoir à affronter tous ces petits soucis tous plus agaçants les uns que les autres. Elle n'avait pas développé de pouvoir, à part celui d'être une super baby-sitter pour Sahar (quelle idée d'accepter une colocation avec un gamin de 21 ans...) : sa pire inquiétude du moment ? Songer à la tête des camarades de Sahar si son visage venait à s'effacer en pleine présentation orale. Mais quel cauchemar... Non pas qu'elle aimait les causes perdues, loin de là, bien qu'elle ait choisi un chemin de vie où voyait mourir et survivre des gens à longueur de temps. Mais avec son impulsivité... elle avait tendance à prendre des décisions idiotes. N'importe quelle personne dotée d'un QI décent se serait retenu de tendre une main grande ouverte à Keira Logan.

Pour réagir aux balbutiements de la jeune femme, elle se contente de toussoter, comme si elle avait un chat touffu qui se frottait contre sa trachée : miaou, y'a quelque chose qui te chiffonne, mais tu sais pas quoi, Neide ! C'est énervant, hein ? Elles n'allaient pas jouer au ping-pong des excuses, si ? Neide n'avait jamais été très douée en la matière, éternellement persuadée d'avoir raison en toutes situations... Dans la chambre, il fait froid, à présent. Neide se rend bien compte que malgré la chaleur habituelle d'un mois de juin plus que classique, son corps est gelé. Est-ce que la tristesse de l'autre femme se répercute sur sa chair ? Pourquoi est-ce qu'elle se sent aussi impliquée, d'un coup ?

Et surtout... Neide dut se contrôler pour ne pas claquer des doigts lorsque Keira évoqua un déséquilibre émotionnel. Oui ! Neide ne prêchait pas la psychanalyse à tout va, mais ceci dit, la pauvre Keira n'avait pas l'air très nette - bon, elle ne le dirait jamais à voix haute, mais les faits étaient les faits... Mal à l'aise devant les larmes de Keira, elle lui tendit maladroitement un mouchoir froissé, sans un mot. Elle ne souhaitait pas faire pleurer la jeune femme, mais elle ne pouvait pas mentir, si ?  

- C'est tout de même curieux que la mutation soit propre à chacun... et elle se stoppe.

Quelle conne. Elle venait tout juste de sous-entendre qu'elle connaissait personnellement au moins une autre personne atteinte. Il fallait vraiment qu'elle apprenne à maîtriser sa langue, un de ces quatre. Les problématiques autour de la situation étaient nombreuses : la météorite avait-elle réellement un rapport avec la mutation ? Ou s'agissait-il de deux événements indépendants ? Le gêne mutant existait-il déjà à la naissance des personnes atteintes, ou celles-ci avaient-elles littéralement muter ? Comment expliquer que les mutations soient propres à chacun et qu'elles affectent le corps comme l'esprit, voire même, les autres ? La mutation était-elle une fin en elle-même, un symptôme ou une réaction psycho-somatique, une sorte de système de défense qui faisait sens dans le cas de Keira Logan, mais pas dans le cas d'autres ?

Neide ignorait s'il fallait traiter la mutation et empêcher sa prolifération. Cependant, elle savait une chose : qu'il fallait trouver un moyen de la contrôler pour éviter les escalades de violence et surtout, que les "mutants" eux-mêmes ne se blessent.

- C'est comme le sport un peu trop intense. Cela fait mal au début et on s'habitue. bavarda le docteur d'un ton aimable, en se retenant de se faire mousser grâce à ses six heures de course par semaine.

Il n'y avait pas de meilleure dopamine que celle que l'on s'offre après une bonne suée, comme l'aurait dit un grand homme de la littérature.

- Si vous prenez soin de vous, Keira, je pense qu'il n'y a aucune raison que je m'en fasse, rétorqua Neide en renfilant avec adresse sa blouse de médecin, qu'elle n'avait quittée que de manière figurée.  

Des tests ? Elle n'osait pas dire que c'était ce qu'elle voulait depuis le début. Sahar, c'était bien, un deuxième sujet, c'était toujours mieux. Bon sang ! Peut-être qu'elle l'écrirait, ce mémoire ! Elle n'allait pas faire mine d'être réticente : autant être honnête avec Keira; celle-ci, de toute façon, ne cherchait probablement pas des câlins et du réconfort auprès l'impassible Neide Almeida. Elle voulait comprendre, tout comme la brésilienne.

- Eh bien... si vous voulez apprendre à maîtriser votre... appelons ça un don, cela me parait être la meilleure des choses à faire. Ce sera rudimentaire, mais peut-être que cela pourra vous protéger d'un autre... accident. Attendez... Neide sortit un calepin, arracha une feuille de papier quadrillée et écrivit à la hâte un numéro de téléphone. Vous pouvez m'appeler sur ce numéro. Il y a 85% de chances que vous tombiez sur mon colocataire et que je ne sois pas là, mais il ne mordra pas et je vous rappellerai.

Sourire commercial du praticien.
Elle était tellement habituée à patauger dans les emmerdes qu'elle n'en sentait même plus l'odeur.
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Keira Logan
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Sujet: Re: We try to hide when people are around ( n e i d e ) :: Lun 4 Mai - 15:54




Les premiers jours qui ont suivi la découverte de ton don ont semblé durer une éternité. Tu ne t’es jamais sentie aussi seule de ta vie. Prisonnière d’une ville apocalyptique, chaleur au bout des doigts dans cette foule froide. Tu t’es sentie traquée, cernée par des forces invisibles qui te pourchassent dans l’ombre. Tu as pleuré, jusqu’à vider ton corps de son eau, tu n’en as plus fermer l’oeil. Tu rasais les murs, ne parlais plus à personne, tu voulais devenir un fantôme, une âme en peine qui erre sans but, sans corps. Et finalement, ils l’ont annoncé. Dans les journaux, à la télévision, ils n’avaient plus que ce mot à la bouche : Les Mutants. Tu étais une mutante, ta race avait un présent un nom, un ancrage, une civilisation. Tu n’étais plus le seul loup perdu dans la bergerie, il y avait une meute cachée dans l’ombre du berger. Mais les chasseurs polluaient les forêts, les environs n’étaient plus sûre, il fallait ruser, mentir, prétendre, se fondre dans la masse de laine blanche. Ils étaient vos chasseurs, vous étiez leurs proies.

Tu as cru qu’en ignorant tes différences, elles finiraient par disparaître d’elles-même. Comme si elles n’avaient jamais existé, comme si toute cette mascarade n’était qu’un rêve. Mais, le fait est que c’est impossible. Le fait est que tu ne peux pas fuir éternellement. La bête a besoin d’être dressé, et peut être que Neide était une solution. Elle était la solution.

Tu ne relèves pas ses écarts, te contentes de jouer les sourdes devant cette nouvelle information. Tu t’en doutais, quelques parts. Pourquoi t’aurait-elle aidé, sinon ? Tu n’étais qu’un visage parmi tant d’autres, un numéro dans une liste pleine, tu n’étais personne pour elle. Pourquoi mettrait-elle sa vie, son avenir, sa carrière en jeu si elle n’avait pas elle-même la garanti d’un intérêt ? Elle pourrait te vendre à l’unité anti-mutant mais, si c’était réellement son intention, elle n’aurait pas attendu pour le faire -surtout qu’elle se mettait elle-même en danger en trafiquant le dossier de Bruce-. L’autre possibilité était qu’elle était tout aussi curieuse que toi par rapport à la mutation. Et son approche t’a paru bien trop naturelle, bien trop retenue, sans plus de surprise que cela. De ce fait, deux théories s’offrait à toi : Elle était inconsciente, plongée dans un fanatisme de l’inconnu qui l’empêchait de voir les dangers potentiels. Ou alors, ce n’était pas sa première fois. Le Docteur Almeida semblait être quelqu’un de réfléchi, c’est pourquoi la seconde proposition s’était imposée d’elle-même. Neide connaissait d’autres mutants, tu en étais persuadée, à présent.

Mais tu préfères jouer les naïves. Inutile de creuser frontalement pour le moment, le moment des révélations s’imposera de lui-même. Tu as besoin de voir que tu n’es pas seule, tu as besoin de savoir que quelques parts dans cette ville, dans les recoins mal éclairés, il y a des gens, comme toi, qui ont peur d’eux-même.

Ta main se détache de la poignée, retour en arrière, tu saisies délicatement le bout de papier pour le glisser dans ton sac après l’avoir analysé brièvement. « Merci, Neide. ». Il y a un moment de flottement où tu la regardes jusqu’au fond de ses iris, un pas après l’autre, tes mains de cuir s’envolent, glissent sur ses omoplates pour compléter ton étreinte. Un simple contact, ça ne dure que quelques secondes et pourtant, ton parfum floral s’est déjà collé au tissu blanc de sa blouse. « Merci infiniment. Je vous appellerai. ». Finalement, tu disparais comme tu es venue. En rasant les murs, muette et frêle, tu as jeté un dernier regard à Neide avant de refermer la porte derrière toi.


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